Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière de sainte Isabelle (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Distinctions | Liste détaillée Ordre d'Alphonse X le Sage () Membre de l'Académie royale d'histoire () Sabino Arana Award (d) () Prix Manuel-Lekuona () Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand () Lan Onari ( et ) |
---|
Micaela Josefa Portilla Vitoria (Vitoria-Gasteiz, juillet 1922 - ) est une historienne, anthropologue et pédagogue basque. Autrice de nombreuses études et publications, elle se distingue par son caractère pédagogique, qu'elle concilie avec celui de chercheuse et vulgarisatrice[1].
Connue pour être historienne, elle est aussi une vulgarisatrice de la discipline. Ses explications portent sur les chemins anciens (importants dans son œuvre), les ermitages encore sur pied ou disparus, les sculpteurs ou encore les lignages.
Elle s'engage dans la préservation du patrimoine local[2].
Elle étudie au collège del Niño Jesús de Vitoria-Gasteiz puis au lycée de la même ville. Elle fait ses études d'enseignement en 1941 et une licence de Philosophie et de Lettres. Elle poursuit ses études à l'Université Complutense, avec la spécialité Histoire et Géographie. Dans son mémoire de licence, en 1954, elle présente Torres de Mendozas, Guevaras y Ayalas en Álava, qui met un point de départ à ses travaux de recherche postérieurs, préfigurant sa thèse, et l'une de ses œuvres fondamentales : Torres y casas fuertes en Álava (1977).
Elle est professeure dans l'enseignement primaire à l'école de Untzilla (Aramaio) en 1945, puis à Zalla (la Biscaye), à Agurain et à Vitoria-Gasteiz. Pendant plusieurs années Micaela se sert du pseudonyme Leocadia Zabalate pour signer ses collaborations journalistiques à propos de l'art et de l'histoire. En tant que professeure d'université, elle exerce en 1956 dans l'École Normale de Cadix, puis celle de Vitoria-Gasteiz et, enfin, celle de Madrid, où elle prend sa retraite en 1987.
Elle est directrice de l'École Normale de Vitoria-Gasteiz entre 1958 et 1964. Elle devient aussi membre de la Real Sociedad Bascongada de Amigos del Pais en 1971.
Pour féliciter ses apports ethnographiques, la Société d'études basques et la Real Sociedad Bascongada d'Amis du Pays organisent en un congrès en hommage à Micaela Portilla, avec la participation de la Fundación Sancho el Sabio, la Députation Forale d'Álava et la mairie de Vitoria-Gasteiz. Il y avait plusieurs expositions sur l'autrice ainsi que plusieurs journées de conférences[3].
Son parcours a permis la création d'une école d'adeptes dans la province d'Álava[4].
Portilla a travaillé dans la discipline de l'histoire et d'art. Elle est autrice de livres scolaires ; maîtresse de conférence, et collaboratrice de presse. Elle participe aussi à des colloques et des congrès, autant vulgarisateurs que scientifiques. Voici certaines de ses publications :
La Maison de la culture Ignacio Aldecoa de la Députation Forale d'Álava garde ses archives et objets personnels[5].