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Université de l'Illinois à Chicago Riverside Brookfield High School (en) Université de l'Illinois à Urbana-Champaign UIUC College of Media (en) |
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Compositeur, musicologue, percussionniste |
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Michael Charles Colgrass, né le à Chicago et mort le à Toronto (Canada)[1],[2], est un compositeur, percussionniste et pédagogue canadien né américain.
La carrière musicale de Michael Colgrass commence à Chicago, en tant que musicien de jazz dès 1944 jusqu'à 1949. Il est diplômé de l'Université de l'Illinois (1954, interprétation de percussion et composition)[3], où il travaille avec Paul Price (percussion) et Eugene Weigel (composition)[4],[5]. Il suit également l'enseignement d'autres compositeurs, notamment de Darius Milhaud (1953) à l'Aspen Music Festival et Lukas Foss (1954) à Tanglewood.
Il sert ensuite pendant deux ans en tant que timbalier dans l'Orchestre symphonique de la septième armée à Stuttgart. Il passe ensuite onze ans à New York, en tant que percussionniste indépendant, pour soutenir ses activités de compositeur. Il joue dans des ensembles variés tels que l'Orchestre Philharmonique de New York, le Metropolitan Opera, avec Dizzy Gillespie, la série Stravinsky Dirige Stravinsky du Modern Jazz Recording Orchestra, et dans de nombreux ensembles de ballet, opéra et groupes de jazz. Il organise les sections de percussions des enregistrements et concerts de Gunther Schuller, ainsi que pour des enregistrements et des créations de nouvelles œuvres de John Cage, Elliott Carter, Edgard Varèse et Harry Partch. Au cours de sa période new-yorkaise, il continue à étudier la composition avec Wallingford Riegger (1958) et Ben Weber (1958–1960)[5].
Michael Colgrass reçoit de nombreuses commandes, notamment de l'orchestre philharmonique de New York et l'orchestre symphonique de Boston (par deux fois), ainsi que les orchestres de Minnesota, Detroit, San Francisco, Saint-Louis, Pittsburgh, Washington, Toronto (deux fois), l'Orchestre du centre national des arts (deux fois), de la Société Radio-Canada, du Lincoln Center, de la Société de musique de chambre, des quatuors à cordes de Manhattan et de Muir, du festival de Brighton en Angleterre, les fondations Fromm et Ford, la Corporation for Public Broadcasting et de nombreux autres orchestres, ensembles de musique de chambre, chorales et solistes.
Michael Colgrass se fixe à Toronto en 1974[5] et remporte le Prix Pulitzer de musique en 1978[3],[4], pour sa pièce symphonique Déjà-vu, commandée et créée par l'orchestre philharmonique de New York. En outre, il reçoit un Emmy Award en 1982, pour un documentaire de PBS, Soundings: The Music of Michael Colgrass[5]. Il est aussi récipiendaire de deux bourses Guggenheim[4], une bourse Rockefeller, le premier prix aux concours international Barlow et Sudler pour ensemble à vent et en 1988, il reçoit le Prix Jules-Léger pour la nouvelle musique de chambre[5].
Parmi les dernières œuvres de Michael Colgrass, on trouve Crossworlds (2002) pour flûte, piano et orchestre, commande de l'Orchestre symphonique de Boston, créée avec la participation des solistes Marina Piccinini et Andreas Haefliger. En 2003, il dirige la création de sa nouvelle version pour orchestre de chambre des Variations Goldberg de Bach, avec les membres de l'Orchestre symphonique de Toronto. En 2007, c'est Side by Side pour clavecin, piano modifié (un interprète) et orchestre, commande de l'Esprit Orchestra, le Boston Modern Orchestra Project et le Symphonique de Richmond, mettant en vedette la soliste, Joanne Kong. La première est donnée à Toronto, le sous la direction d'Alex Pauk et la première à Boston, le suivant, sous la direction de Gil Rose. Puis Pan Trio, pour tambours en acier, harpe et percussion (marimba/vibraphone), commandée et créée à Toronto, le par Soundstreams Canada, mettant en vedette le percussionniste virtuose Liam Teague. Son œuvre est également présentée sur l'enregistrement du tromboniste Mark Hetzler en, Blues, Ballads and Beyond.
Il a élaboré un système d'enseignement de la créativité musicale aux enfants dont il a assuré la formation auprès des professeurs de musique des collèges et des lycées, qui ont pu ainsi utiliser ses techniques afin d'apprendre aux enfants à écrire et à jouer leur propre musique. Ses articles sur ces activités ont paru dans Music Educators Journal en et Adultita, un magazine italien d'éducation. Il a également écrit un certain nombre d'œuvres à l'intention des enfants.
En tant qu'auteur, Michael Colgrass a écrit My Lessons with Kumi, un récit/livre d'exercices, décrivant ses techniques d'interprétation et de créativité. Il donne également des ateliers à travers le monde sur la psychologie et la technique d'interprétation.
Il a joué avec l'ensemble de Harry Partch.
Michael Colgrass habite à Toronto au Canada[4] et gagne sa vie sur la scène internationale en tant que compositeur.
Il est compositeur agréé du Centre de musique canadienne[5]. Parmi ses étudiants figure John Bergamo.
Sa femme, Ulla, est une journaliste et éditrice. Elle écrit sur la musique et les arts et son fils Neal est éditeur, journaliste et scénariste.