Michel Mossessian | |
Michel Mossessian à Londres en 2010. | |
Présentation | |
---|---|
Nom de naissance | Michel Mossessian |
Naissance | Paris (France) |
Nationalité | France |
Diplôme | École nationale supérieure des beaux-arts |
Formation | Cooper Union School of Architecture Harvard Graduate School of Design |
Œuvre | |
Agence | Mossessian Architecture |
modifier |
Michel Mossessian, né le , est un architecte français basé à Londres, au Royaume-Uni.
Michel Mossessian a obtenu son diplôme d'architecture à l'École nationale supérieure des beaux-arts UP no 8 (Paris-Belleville) où il a également étudié la philosophie sous l'enseignement de Jacques Derrida et Michel Foucault. Il a ensuite été invité à devenir un pensionnaire de la villa Médicis hors les murs et a étudié le design avancé à la Cooper Union School of Architecture[1] de New York. Il a ensuite complété sa maîtrise d'architecture à la Harvard Graduate School of Design à Cambridge, Massachusetts, notamment avec les professeurs Raphael Moneo et Bill Mitchell, et a également étudié au MIT media Lab sur l'intelligence artificielle[2].
Michel Mossessian a d'abord travaillé pour Skidmore, Owings & Merrill (SOM) en tant que Senior Designer[3] dans leurs bureaux de Chicago et en tant que Design Director dans leurs bureaux londoniens. Avec son partenaire Senior Designer Larry Oltmanns, ils remportent le projet du nouveau siège de l'OTAN, qui sera achevé en 2017 à Bruxelles[4].
En 2005, Michel Mossessian crée le cabinet d'architecture Mossessian & Partners, où il travaille en tant qu'architecte principal. Son premier projet à Londres sera le Carmine Building, 5 Merchant Square, un immeuble de bureaux de 15 étages au 5 Merchant Square. Dans le cadre du développement du Bassin de Paddington, le bâtiment fut couronnée en 2009 par le maire de la ville de Londres, Boris Johnson[5].
En 2010, Mossessian & Partners achèvent 3 bâtiments : le 5 Merchant Square (siège de Marks and Spencers) à Paddington à Londres[6] ; le siège d'ExxonMobil à Shanghai en Chine et une résidence privée à Sorède, en France.
En 2011, l'agence remporte une compétition internationale pour le projet du renouvellement urbain de la Medina à Fès, au Maroc, désormais en construction[7].
En 2015, le cabinet est rebaptisé Mossessian Architecture. Depuis, Mossessian Architecture a conçu les 4 phases d'un projet de revitalisation à Doha (Msheireb)[8], deux immeubles dans le centre de Londres à King's Cross, et a remporté la compétition internationale du Musée de la Foi Islamique à La Mecque, en Arabie saoudite[9].
En dehors de ces activités, Michel Mossessian enseigne et donne régulièrement des conférences aussi bien en école d'architecture que dans des institutions culturelles. Il est actuellement professeur invité à l'Imperial College London. Ses cours portent sur les effets de l'architecture sur le bien-être. Il organise également de nombreux événements pour promouvoir l'innovation et le développement de l'industrie.
Michel Mossessian est réputé pour son approche d'avant-garde en matière d'innovation et de l'emploi des nouvelles technologies. Edwin Heathcote, le critique d'architecture du Financial Times, le décrit ainsi : « Très peu d'architectes sont capables de mêler l'architecture commerciale, séduisante et réductrice, du Chicago du milieu du XXe siècle à la finesse et au flair créatif du design européen contemporain — Mossessian est au premier rang de cette élite »[10].
Sa méthode originale de conception appelée la « Black Box » est à la base de tout projet qu'il conçoit et permet que le projet de départ se concrétise sous la forme d'une vision partagée.
Michel Mossessian est passionné par les spécificités culturelles locales et une architecture dont l'intérêt ne se limite pas à celui des immeubles eux-mêmes. Cette envie de créer une architecture culturellement responsable lui fait apprécier des organisations partageant cette vision, comme l'UNESCO ou le MCC.