Head of ETH Zürich (d) | |
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Carl Fridolin Baeschlin (d) |
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Théorème de Plancherel, mesure de Plancherel, Plancherel theorem for spherical functions (d) |
Michel Plancherel, né le à Bussy (canton de Fribourg) et mort le à Zurich, est un mathématicien suisse[2]. Il est connu pour ses travaux en analyse harmonique.
Fils de l'instituteur Donat Plancherel et aîné d'une fratrie de 8 enfants, Michel est né le à Bussy, petite commune de la Broye fribourgeoise[3],[2]. En 1892, sa famille déménage à Fribourg[3]. Il y fait sa scolarité au Collège Saint-Michel de 1896 à 1903 et termine avec un Baccalauréat ès sciences[3]. Il obtient son diplôme de mathématiques en 1907 de l'Université de Fribourg, où il a comme maître Matyáš Lerch[3]. Sous sa direction, Michel Plancherel fait une thèse dans le domaine de la théorie des nombres et obtient un doctorat en sciences mathématiques à l'âge de 22 ans[2],[3].
Avec l'aide d'une bourse de l'État de Fribourg, il poursuit ses études à l'Université de Göttingen, où il suit en particulier les cours de Felix Klein, David Hilbert et Edmund Landau jusqu'en 1909[3]. De 1909 à 1910, il suit notamment les cours d'Émile Picard, Henri Lebesgue, Édouard Goursat et Jacques Hadamard au Collège de France et à la Sorbonne, à Paris[3].
En 1910, il est nommé privat-docent à l'Université de Genève. Dès 1911 il est professeur à l'Université de Fribourg, où il comble l'absence de Lerch, parti en 1906[3].
À la suite du décès de son père en 1912, Michel Plancherel assiste sa famille et refuse des propositions des Universités de Berne et de Lausanne[3]. Il est doyen de la Faculté des sciences de l'Université de Fribourg entre 1919 et 1920[3]. Il devient professeur à l'École polytechnique fédérale de Zurich et s'établit dans cette ville en 1920[3]. Il est doyen de la Section de mathématiques et de physique entre 1928 et 1931 et y reste professeur jusqu'à sa retraite en 1955[2],[3].
Son épouse Cécile Tercier et lui ont eu neuf enfants, qui ont eu à leur tour vingt-deux petits enfants[3]. Il a présidé la Mission catholique française à Zurich.
Heurté par un véhicule à Zurich le , Michel Plancherel succombe à ses blessures le , à 82 ans[3].
Il a travaillé en analyse, en physique mathématique et en algèbre[4]. Il est connu pour le théorème de Plancherel en analyse harmonique. La formule de Plancherel relie une fonction et son image par la transformation de Fourier[4].