Michel Scob

Michel Scob
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Informations
Nom de naissance
Michel Jacques Henri ScobeltzineVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
SuresnesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes professionnelles

Michel Scobeltzine (russe : Скобельцын)[1], dit Michel Scob, né le à Inchy et mort le à Suresnes, est un coureur cycliste français, spécialiste du demi-fond. Il a participé à l'épreuve du kilomètre contre la montre et du tandem aux Jeux olympiques d'été de 1960[2].

Petit-fils d'un général de l'armée russe[3], peut-être Vladimir Stepanovich Skobeltsyn (ru)[citation nécessaire], russe blanc, exilé en France. Il est le frère de l'actrice Édith Scob.

Michel Scob est conseillé à ses débuts par Roger Godeau. Michel Scob organise et anime les « jeudis populaires », puis les mercredis de la Cipale, consacrés aux jeunes. Il est l’entraîneur de Jacques Mourioux et Alain Van Lancker.

Michel Scob soutient l'Union nationale des cyclistes professionnels dès ses débuts, en 1957, en devient le secrétaire général adjoint en 1963, secrétaire général en 1965 et tient le poste pendant de nombreuses années jusqu'en 1983[4].

« Coureurs, dirigeants, organisateurs, journalistes, etc., doivent œuvrer pour un fonctionnement plus démocratique du pouvoir sportif, pour son indépendance réelle vis-à-vis des puissances de l’argent, et afin de lui assurer une véritable autorité morale. »

— Michel Scob

En 1967, il déclare à Miroir du cyclisme qu'« il est contre les amphétamines qu'il classe parmi les drogues. Je crois sincèrement que, malheureusement, le cyclisme est le sport le plus empoisonné[5]. »

Notes et références

[modifier | modifier le code]


Références

[modifier | modifier le code]
  1. Скобельцыны (ru), famille de la noblesse russe non titrée dont l'orthographe exacte devrait être en français Skobel’tsyn
  2. « Résultats Olympiques de Michel Scob », sports-reference.com (consulté le ).
  3. Jacques Morice, Édith Scob : des yeux saphir et... un visage, sur Cinécinéma Classic, Télérama, 6 avril 2008.
  4. Jean-Claude Cucherat, Dans la roue de l’UNCP : 1963-2013,Cinquante années d’Union des Cyclistes Professionnels Français (ISBN 978-2-9510116-1-8, lire en ligne).
  5. Dominique Turgis, « Quand les coureurs se révoltent », sur memoire-du-cyclisme.eu, (consulté le ).
  6. Un seul participant professionnel cette année-là. En accord avec la Fédération française de cyclisme, Michel Scob a participé à la course des amateurs et devait terminer devant eux pour recevoir le titre, ce qui fut le cas. Voir le site Mémoire du cyclisme.


Liens externes

[modifier | modifier le code]