Migré | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Gerard Bielka 2020-2026 |
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Code postal | 17330 | ||||
Code commune | 17234 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Migréen | ||||
Population municipale |
354 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 31″ nord, 0° 33′ 23″ ouest | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 88 m |
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Superficie | 14,3 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-d'Angély | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.migre.fr | ||||
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Migré est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Migréens et les Migréennes[1].
La commune de Migré est située dans la partie occidentale du canton de Saint-Jean-d'Angély et est desservie par la route départementale qui relie Surgères à Aulnay-de-Saintonge.
Elle est située à 17 km au nord-ouest de Saint-Jean-d'Angély, à 20 km à l'ouest d'Aulnay-de-Saintonge et à 6 km à l'ouest de Loulay qui était alors le plus petit chef-lieu de canton de la Charente-Maritime avant la refonte territoriale des cantons en 2014.
Confinée dans les marges septentrionales de la Saintonge, Migré est très proche de l'Aunis où l'influence de Surgères s'y fait nettement ressentir, cette ville n'étant distante que de 16 km à l'ouest.
Le finage communal de Migré, d'une superficie relativement moyenne de 14,3 km2, est composé de trois paysages naturels différents.
Les activités agricoles ont longtemps été dominées par la viticulture pour la production des eaux de vie de cognac, qui a atteint son paroxysme en 1875, année où le phylloxéra a ruiné l'économie locale.
À partir du début du XXe siècle, les vignes ayant été arrachées, les agriculteurs se sont ensuite tournés vers la polyculture avec l'élevage laitier prédominant dont le cheptel alimentait la laiterie coopérative. Cette dernière a fonctionné jusqu'à la fin des années 1960.
À partir des années 1980, la céréaliculture intensive a gagné l'ensemble de la commune avec la mise en culture du blé, du maïs, du tournesol et du colza. Il ne reste plus qu'un seul producteur laitier dans la commune, toutes les autres exploitations agricoles étant tournées essentiellement vers les céréales dont les surfaces se sont considérablement agrandies, plus d'une centaine d'hectares en moyenne.
D'un paysage semi-bocager d'avant-guerre, hérité de l'installation des colons vendéens qui y ont introduit l'élevage laitier, jusqu'aux années de remembrement intensif entamées dès 1970, la campagne de cette commune doucement vallonnée a aujourd'hui des allures de Beauce, avec ses grands champs ouverts que seuls ponctuent à l'horizon les résidus de forêts et les collines.
Autour du village de Migré, arrosé par la Trézence et par un petit ruisseau affluent de rive droite de la rivière, portant le nom de ruisseau de la Pierre, des hameaux et des écarts - ou fermes isolées - se sont successivement créés depuis la période médiévale, époque à partir de laquelle l'antique forêt d'Argenson a commencé à être défrichée. Aujourd'hui, près d'une dizaine d'entre eux est éparpillé dans le finage communal de Migré.
Le village de Migré demeure le centre villageois le plus important de la commune et regroupe toutes les activités administratives de la municipalité avec sa mairie, La Poste et, encore jusqu'en 2009, l'école publique en structure de RPI avec la commune voisine de Saint-Félix.
Au nord de la commune, la route départementale qui relie Surgères à Aulnay-de-Saintonge a permis de fixer des hameaux qui sont d'est en ouest les suivants :
Au sud-ouest de la commune, c'est la petite rivière de la Trézence qui a servi à fixer l'habitat :
De même, à l'est et au centre de la commune les petits écarts sont nés au bord ou à proximité de la rivière :
Au sud-est de la commune, les terrains difficiles à travailler ont donné à un écart un toponyme très révélateur :
Enfin, un seul hameau doit son origine à une clairière aménagée dans la forêt tout au nord du village et en limite de la commune voisine de Dœuil-sur-le-Mignon :
Saint-Félix | Dœuil-sur-le-Mignon | Villeneuve-la-Comtesse | ||
Saint-Félix | N | Vergné, vallée de la Trézence | ||
O Migré E | ||||
S | ||||
Bernay-Saint-Martin, vallée de la Trézence |
Courant | Lozay |
Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[2].
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le : -13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[3].
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Migré | 2250 | 755 | 1 | 13 | 26 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Au , Migré est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[5]. Elle est située hors unité urbaine[6] et hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (3 %), prairies (0,3 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Migré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Trézence. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[12],[10].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 208 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en aléa moyen ou fort, soit 31 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Tout d'abord, Migré s'inscrit dans les nombreuses formations toponymiques de l'Ouest de la France composé d'un anthroponyme gallo-romain laissant penser à l'implantation d'un domaine agricole qui aurait appartenu à un propriétaire gallo-romain du nom de Macrius[17], augmenté du suffixe -acum ayant donné la forme en -é d'aujourd'hui. Cependant, l'incertitude demeure toujours quant au nom de Macrius, qui aurait donné Macriaccum[18].
Le village est incontestablement d'origine gallo-romaine et des vestiges de cette époque qui y ont été retrouvés sont maintenant exposés au Musée archéologique de Sainte, comme par exemple ceux de la piscine, ainsi que des pièces romaines près de cette construction antique, au lieu-dit la Grand-Leigne. Ce dernier site, aujourd'hui disparu, atteste que la forêt était profonde en ce temps-là et que le territoire de Migré était en effet situé aux abords immédiats de l'immense Forêt d'Argenson[19] qui séparait les antiques provinces des Pictons, au nord, des Santons, au sud et qui s'étendait de la Forêt de Benon à celle d'Aulnay. La présence de cette piscine romaine prouve l'implantation d'une villa gallo-romaine au sein d'une clairière culturale défrichée sur la forêt. Des briques et des fragments de mosaïque ont aussi été découverts au Moulin de la Tanière, au nord-ouest de l'actuel bourg, attestant le fait que les premiers habitants ont occupé un site de collines, peut-être comme lieu d'observation ou mieux encore de poste-relais d'un détachement de garnison romaine[réf. nécessaire] Migré étant situé sur l'antique via romaine qui reliait la garnison romaine d'Aunedonnacum[réf. nécessaire] aux rivages de l'Atlantique.
Après l'effondrement de l'Empire romain et l'éclipse barbare aux siècles suivants, le village renaît au milieu de l'époque médiévale et se dote, comme la plupart des villages de cette époque, d'une église au XIIe siècle. Celle-ci fut dédiée à Saint-Benoît et fut remaniée au début du XIVe siècle. Mais l'absence de toute référence au style roman prouve qu'elle dut subir une destruction totale. Sa reconstruction dans le style gothique a donc dû avoir lieu vers la seconde moitié du XVe siècle, c'est-à-dire après la guerre de Cent Ans.
Plus tard, au début du XVIIe siècle, le village fut doté d'un château qui fut entouré de profondes douves. En 1792, il a été incendié à la suite des évènements de la Révolution française, seule a subsisté une porte d'entrée de l'époque Louis XIII.
En 1862, le , la foudre détruisit le clocher de l'église et entraîna la destruction d'une grande partie du bâtiment. Il fut reconstruit selon le type néo-gothique de l'époque.
À partir de 1875, le phylloxéra a exercé son effet dévastateur sur le vignoble de la commune, alors principale source de richesse du village où fonctionnaient pendant la période glorieuse du Second Empire 22 distilleries d'eaux de vie de cognac. C'est à partir des années 1880 que la commune a commencé à perdre considérablement de la population, les vignes ayant été en très grande partie abandonnées et remplacées par les prairies artificielles pour l'élevage laitier introduit par des fermiers vendéens vers la fin du XIXe siècle.
La première laiterie coopérative est implantée en 1892[20] mais les bâtiments de l'usine pour la production laitière et la fabrication du fromage sont édifiés en 1908 et une trentaine d'ouvriers y sont employés[21].
Dans le courant du XXe siècle, grâce à l'essor rapide de l'élevage laitier, la laiterie coopérative accroit ses activités en y produisant de la caséine. Elle fermera définitivement ses portes en 1966 et n'employait plus que 6 personnes[22].
Depuis 2014, la commune de Migré fait partie du nouveau canton de Saint-Jean-d'Angély.
Avant le découpage administratif de la loi territoriale de 2014, elle fut l'une des quinze communes qui formaient le canton de Loulay et qui était l'un des moins peuplés de la Charente-Maritime.
Depuis 2014, la commune de Migré fait partie de la Communauté de communes des Vals de Saintonge dont le siège administratif est situé à Saint-Jean-d'Angély.
Elle a adhéré à l'ancienne Communauté de communes du Canton de Loulay dont le siège administratif était situé à Loulay.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2022, la commune comptait 354 habitants[Note 1], en évolution de +10,28 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La situation contemporaine de l'évolution démographique de la commune de Migré
Comme bien des communes rurales de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély, la commune de Migré a été très fortement affectée par l'exode rural, qui a surtout touché les jeunes générations dans les années d'après-guerre (période 1946-1962), puis dans les années de déprise agricole (des années 1970 aux années 1990).
La période 1962-1968 qui montre une courte période de stabilité démographique de la commune est due à la fois à un solde naturel fortement positif (années du baby-boom) et à la présence de la laiterie coopérative qui assurait des revenus pour les agriculteurs autant qu'une source d'emplois.
Ce n'est que depuis le dernier recensement de population (1999-2007) que la commune de Migré a vu croître légèrement sa population après de longues décennies d'exode rural. Cette petite croissance démographique trouve son explication dans la villégiature d'une population retraitée de plus en plus importante et, dans une moindre proportion, dans la résidence de personnes travaillant à Surgères. Elle est le fait d'un solde migratoire positif mais qui n'empêche pas le vieillissement accéléré de la population communale où plus de 40 % des habitants ont plus de 65 ans, à l'instar de ce qui est observé partout ailleurs dans le canton de Loulay.
Ce solde migratoire positif est également ûu à l'installation récente de plusieurs familles d'origine britannique, résultant d'un vaste mouvement d'immigration en terres charentaises. La Charente et la Charente-Maritime sont en effet devenus parmi les tout premiers départements d'accueil des Britanniques en France.
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,2 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 164 hommes pour 176 femmes, soit un taux de 51,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La commune abrite une population nettement moins active que la moyenne nationale (34,1 % contre 45,2 %), avec un taux d'activité des 25-59 ans également un peu en deçà des chiffres nationaux (78 % contre 82,2 %). Les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les ouvriers (28 %), immédiatement suivis — à parts égales — des employés et des agriculteurs (20 %), des artisans et des cadres (12 % pour chaque catégorie) et des professions intermédiaires (8 %)[29].
Le taux de chômage était supérieur à la moyenne nationale en 1999, touchant 13,8 % de la population active (soit 15 personnes)[29].
Les retraités forment une importante composante de la population (32,5 %), suivant de peu les actifs (34,1 %) et largement devant les jeunes scolarisés (17,5 %)[29].