Naissance |
Queens, ville de New York, États-Unis |
---|---|
Décès | (à 79 ans) |
Genre musical | Jazz, free jazz, World music |
Instruments | percussions, batterie, conga, chant |
Labels | ESP-Disk, Prestige, Fontana, RCA, Tzadik Records |
Site officiel | http://www.milfordgraves.com/ |
Milford Graves (né le dans l'arrondissement de Queens, à New York[1] et mort le [2]) est un batteur et un percussionniste américain, remarqué particulièrement dans les années 1960. Il est considéré comme un des pionniers du free jazz, libérant les percussions de leur rôle traditionnel consistant à marquer le tempo[3]. Ce faisant, il a révolutionné l'usage des tambours et des percussions[4].
À la différence de beaucoup d'autres musiciens de free jazz, Milford Graves a rarement joué, dans sa carrière professionnelle, du jazz conventionnel. Le free jazz a été vraiment son premier langage musical. Dans les années 1960, après avoir joué avec Hugh Masekela et Miriam Makeba, il accompagne Bill Dixon dans une série de concerts October Revolution in Jazz[5].
Puis il rejoint le New York Art Quartet. C'est une formation sans piano, comme les premiers quartettes d'Ornette Coleman, renforcée par LeRoi Jones, qui y déclame ses vers, et ayant signée dans une toute nouvelle compagnie phonographique indépendante, ESP-Disk (ESP pour Extra Sensory Perception). Il joue également avec la formation de Paul Bley. Et en 1965, il enregistre son premier disque comme leader, avec le Milford Graves Percussion Ensemble[6].
Milford Graves a alterné ensuite comme leader et comme accompagnateur et musicien de studio. Il a collaboré avec une grande variété de musiciens, notamment Don Pullen, Eddie Gomez, Andrew Cyrille, Rashied Ali, Kenny Clarke, Philly Joe Jones, John Zorn et Albert Ayler. Il a également investi une partie de son temps dans la recherche sur la musique comme thérapie[7]. Enfin, en 1973, il choisit d'enseigner au Bennington College, à Bennington, dans le Vermont[1], tout en continuant à se produire.
Milfort Graves a toujours été un batteur original. Il a étudié des éléments de rythme venant de différents pays, dont la musique africaine mais aussi la musique indienne[5].