MIACAH F1 | |
Présentation | |
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Pays d'origine | ![]() |
Type | Mine antichar |
Fabricant | GIAT |
Période d'utilisation | Années 1970→ 2001 |
Poids et dimensions | |
Masse | 12 kg |
Longueur totale | 26 cm |
Diamètre | 20 cm |
Caractéristiques techniques | |
Explosif | Hexolite |
Quantité d'explosif | 6,3 kg |
Portée | pratique 40 m, maximum 80 m |
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La MIACAH F1 (Mine antichar à action horizontale F1, L14A1 dans les forces armées britanniques) est une mine terrestre antichar hors route française.
Il utilise une grande ogive à effet Misznay-Schardin pour projeter un puissant fragment autoforgé à une vitesse voisine de 2 000 m par seconde, perfore 70 mm de blindage sur un diamètre de 10 cm, à une distance maximale de 80 m. 40 m étant la portée optimale, mais pas à moins de 2 m[1].
La mine se compose d'un corps principal cylindrique horizontal avec une grande plaque encastrée à l'avant. Le détonateur dépasse du centre de la plaque avant. Le corps principal est soutenu par deux bras qui sont attachés à une base circulaire avec trois piquets. La mine peut être déclenchée par un fil de surveillance de 50 mètres, une commande ou déclenchée électroniquement par un capteur externe[2].
Elle a été produite par le Groupement industriel des armements terrestres (GIAT) — aujourd'hui Nexter — dans les années 1970 et 1980.
Elle a été retirée du service des forces armées françaises en 2001. Dans les forces britanniques, en 1997, on dénombrait 4 870 mines en stock ; conformément a la convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, ce nombre avait été réduit à zéro en 1999. La mine a été signalée en Irak[1].
Une version améliorée, la F2, a été fabriquée en 1996 et utilisée par les forces françaises jusqu’à son retrait en 2004 en raison de la corrosion[3].
Elle sert jusqu'en 2016 minimum pour la formation dans les unités du génie militaire français.