Mirandol-Bourgnounac

Mirandol-Bourgnounac
Mirandol-Bourgnounac
Mairie de Mirandol-Bourgnounac.
Blason de Mirandol-Bourgnounac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Sonia Munoz
2020-2026
Code postal 81190
Code commune 81168
Démographie
Population
municipale
1 038 hab. (2021 en évolution de −0,48 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 35″ nord, 2° 10′ 02″ est
Altitude 396 m
Min. 214 m
Max. 435 m
Superficie 38,19 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-1 Le Ségala
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mirandol-Bourgnounac
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Mirandol-Bourgnounac
Liens
Site web Site officiel

Mirandol-Bourgnounac (en occitan Borionac de Mirandòl) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Viaur, le Lézert, le ruisseau de Bézans, le ruisseau de Candour, le ruisseau de l'Herm et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mirandol-Bourgnounac est une commune rurale qui compte 1 038 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 594 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Mirandolais ou Mirandolaises.

Géographie

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Localisation

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La commune de Mirandol-Bourgnounac est limitrophe du département de l'Aveyron, et se situe à 22 km au nord d'Albi et à 26 km au sud-est de Villefranche-de-Rouergue.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Castelmary, Crespin, La Salvetat-Peyralès, Almayrac, Jouqueviel, Montirat, Pampelonne, Sainte-Gemme et Trévien.

Communes limitrophes de Mirandol-Bourgnounac[1]
Jouqueviel La Salvetat-Peyralès
(Aveyron)
Castelmary
(Aveyron)
Montirat Mirandol-Bourgnounac Crespin
(Aveyron)
Trévien Almayrac Pampelonne,
Sainte-Gemme

Voies de communication et transports

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La ligne 701 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mirandol-Bourgnounac.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Viaur, le Lézert, le ruisseau de Bézans, le ruisseau de Candour, le ruisseau de l'Herm, le ruisseau de Combret, le ruisseau de Fouyrac, le ruisseau de Lauzentou, le ruisseau de Liaumiès, le ruisseau de Marsal, le ruisseau de Pourcassès, le ruisseau de Sagnas, le ruisseau du Bourgnou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Laguépie, après avoir traversé 30 communes[4].

Le Lézert, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Teillet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Dadou à Terre-de-Bancalié[5].

Le ruisseau de Bézans, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Céret à Trévien, après avoir traversé 4 communes[6].

Le ruisseau de Candour, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur à Saint-André-de-Najac, après avoir traversé 9 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tanus », sur la commune de Tanus à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[16], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18] : la « rivière du Viaur » (698 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et quatre dans le Tarn[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[20].

Au , Mirandol-Bourgnounac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), forêts (24,3 %), prairies (17,8 %), zones urbanisées (0,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mirandol-Bourgnounac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Viaur, le Lézert, le ruisseau de Candour et le ruisseau de Bézans. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 2003 et 2021[25],[22].

Mirandol-Bourgnounac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirandol-Bourgnounac.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 699 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 686 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mirandol-Bourgnounac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[33].

Le village de Mirandol-Bourgnounac est né du regroupement de Mirandol, à l'emplacement de l'ancien château, et de Bourgnounac, actuel centre de la commune, sur le plateau.

Héraldique

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Mirandol-Bourgnounac

Son blasonnement est : De gueules au chef-bande d'or.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 2001 François Martin    
mars 2001 mai 2020 Robert Assié PS Employé[34]
mai 2020 En cours Sonia Munoz[35] PCF  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique locale

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Le 7 juillet 2023, le parquet d'Albi ouvre une enquête à la suite d'une plainte de la mairie de Mirandol-Bourgnounac, à la suite de soupçons de détournement de fonds publics[36].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38]. En 2021, la commune comptait 1 038 habitants[Note 7], en évolution de −0,48 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6661 6081 5821 8251 9732 0592 2132 2352 570
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5702 5202 5942 4402 5252 4512 5122 2701 995
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9061 9011 7561 5521 4881 4631 4521 2881 219
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1351 0331 0911 0951 1101 0811 0691 0601 077
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0421 0461 038------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 493 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 034 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 080 [I 5] (20 400  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,2 % 7,7 % 7,9 %
Département[I 8] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 566 personnes, parmi lesquelles on compte 65,8 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 34,2 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 210 emplois en 2018, contre 232 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 337, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,1 %[I 11].

Sur ces 337 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 116 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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83 établissements[Note 10] sont implantés à Mirandol-Bourgnounac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 83 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 10,8 % (13 %)
Construction 15 18,1 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 28,9 % (26,7 %)
Information et communication 2 2,4 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,4 % (3,3 %)
Activités immobilières 4 4,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 4,8 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 20,5 % (15,5 %)
Autres activités de services 6 7,2 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 83 entreprises implantées à Mirandol-Bourgnounac), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Caste, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (17 809 k€)
  • Financiere Caste Rossignol, activités des sociétés holding (530 k€)

Agriculture

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La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 120 68 58 40
SAU[Note 13] (ha) 2 299 2 074 2 098 1 757

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 120 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 68 en 2000 puis à 58 en 2010[44] et enfin à 40 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[45],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 299 ha en 1988 à 1 757 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 44 ha[44].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Salle des fêtes de Mirandol-Bourgnounac.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Mirandol-Bourgnounac[46] ;
  • Église Sainte-Germaine de Dèzes, désaffectée[46] ;
  • Église Sainte-Madeleine du Pont de Cirou[46] ;
  • Église Sainte-Trinité de Cazouls[46] ;
  • Église Saint-Michel du Carrelié[46] ;
  • Ancien château de Mirandol ;
  • Pont de Cirou ;
  • Pont de la Calquière ;
  • Fillature de laine (Le Pont-de-Cirou).

Personnalités

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Bibliographie

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  • Lygie Bonnafous-Valière, Mirandol un village du Ségala, Vent Terral, 2004

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Mirandol-Bourgnounac » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Mirandol-Bourgnounac ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mirandol-Bourgnounac » (consulté le ).
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Autres sources

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