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Mireille Dumas, née le à Chartres (Eure-et-Loir), est une journaliste, réalisatrice, productrice et animatrice de télévision française.
Mireille Dumas est l'avant-dernière née d'une famille de six enfants. Son père, instituteur, meurt alors qu'elle n'a que 3 ans[1]. Devenue veuve à 44 ans, sa mère d’origine italienne[2], Anne Dumas née Corsini, également institutrice, élève alors seule la petite Mireille et ses cinq frères et sœurs. La journaliste réalisatrice rendra régulièrement hommage dans ses entretiens à celle qui a fait d’elle « un être curieux des autres et de la différence », et qu’elle considère comme « avant-gardiste sur bien des combats, celui des femmes, en particulier »[3].
Cette dernière meurt en 2014, à l'âge de 100 ans, après avoir passé les dernières années de sa vie auprès de Mireille Dumas et de son mari.
La même année, l’animatrice confie sur Europe 1 : « Ma mère est la femme de ma vie[4]. Elle a été ma mère, mon père, mon institutrice, mon amie. Et puis, lorsqu'elle était très âgée, elle est devenue un peu ma fille. Je la protégeais comme une mère. Mais intellectuellement, elle est restée au top jusqu’aux derniers jours. »
Elle commence sa carrière comme journaliste de presse écrite. Entre 1975 et 1980, elle est pigiste dans les journaux Le Monde et Le Matin de Paris au sein des rubriques « culture » et « le Monde d’aujourd’hui », dirigé par Pierre Viansson-Ponté.
À partir des années 1980, elle réalise pour TF1, Antenne 2, FR3 et la Sept des documentaires alternant portraits d’artistes et thèmes de société, dont plusieurs sont primés dans des festivals en France et à l'étranger. Sa façon d’entrer au cœur des problématiques sociétales par l’histoire singulière d’un individu et sa manière d’interviewer tout en finesse lui donnent rapidement la reconnaissance de ses pairs. Et le succès auprès du public. D’autant que les thèmes abordés sont encore tabous mais universels : l’inceste, la prostitution, le crime passionnel…Fait rare, la chaîne anglaise BBC, puis Channel 4 lui consacrent une soirée en 1992 et 1993.
En , elle crée la société de production MD productions, avec laquelle elle continue de produire de nombreux documentaires réalisés par elle-même mais aussi par d'autres réalisateurs de renom.
Son premier documentaire, Travestir, diffusé en 1992 sur l'histoire de Simone marque un tournant dans sa carrière[5] ; ce film est un succès critique et public[6].
C'est en créant et animant des émissions spécialisées dans l'entretien sur un mode intime - avec des personnes connues ou anonymes - que Mireille Dumas devient une des figures emblématiques du PAF.
Lancée en , l'émission Bas les masques sur France 2 est la première de ces émissions. Pendant quatre saisons, Bas les masques aborde des sujets intimes, tabous et rencontre un très grand succès auprès du public[7]. Anonymes et célébrités viennent témoigner de leur expérience personnelle sur son plateau, abordant tous les sujets, en particulier ceux dont on ne parle pas à l’époque : l’homosexualité, le harcèlement, les violences conjugales mais aussi les femmes de pouvoir, la pauvreté…Néanmoins, si certains de ses sujets sont traités avec humanité et dignité, d'autres sont jugés racoleurs[8]. L'émission est supprimée pour « excès de polémique », lié à l'affaire des contrats des « animateurs producteurs » proposés par le président de France Télévisions Jean-Pierre Elkabbach et au contenu même de l'émission[9].
Mireille Dumas lancera par la suite La Vie à l'endroit[10] qui reste à l'antenne sur France 2 durant trois saisons de 1997 à 2000, sur France 2.
De 2000 à 2011, elle anime Vie privée, vie publique sur France 3 qui interroge le champ des libertés individuelles et publiques. L'émission accompagne les téléspectateurs de France 3 pendant onze saisons. Plus d’un millier d’invités viennent témoigner ou débattre sur les sujets de société. De grands tête à tête avec des personnalités de premier plan clôturent l’émission.
Mireille Dumas a fêté ses 25 ans de télévision le , à l'occasion d'un numéro de Vie privée, vie publique exceptionnel[11].
Entre 2011 et 2014, elle participe épisodiquement à l'émission radiophonique de Philippe Bouvard Les Grosses Têtes sur RTL.
Entre 2012 et 2014, elle présente et réalise sporadiquement la collection de documentaires d'artistes Signé Mireille Dumas.
Le , elle est choisie pour présenter, en compagnie de Cyril Féraud, le 57e Concours Eurovision de la chanson, qui se déroule en direct de Bakou en Azerbaïdjan[12]. Elle recommence en 2013 pour la 58e édition à Malmö en Suède.
À partir de 2014, Mireille Dumas abandonne la présentation régulière de magazines pour se consacrer pleinement à la production et à la réalisation de documentaires. Ses films en immersion et ses nombreux portraits d'artistes sont régulièrement diffusés en première partie de soirée sur France 3 : Hallyday, Mitchell, Dutronc, un trio de légende[13] ou Birkin, Hardy, Sanson, une vie à aimer[14], ou bien encore Guy Bedos en toute liberté[15].
En , elle réalise pour France 2 le documentaire Des ordures et des hommes. Diffusé sur France 2 et LCP-Assemblée Nationale, ce film, qui donne la parole à des éboueurs et dresse un portrait inhabituel de la capitale, est salué par la critique[16] et connaît un très beau succès d'audience[réf. nécessaire]. Ce sujet fait l'objet d'un ouvrage portant le même titre[17].
En 2021, elle produit et réalise plusieurs portraits d’artistes, dont celui de Françoise Hardy, une icône, et un documentaire de première partie de soirée pour France 3 intitulé Les années télé de Mireille Dumas[18], pour fêter ses 40 ans de télévision.
Mireille Dumas est mariée depuis quarante ans avec le réalisateur de télévision Dominique Colonna. Ensemble, ils ont tourné leurs premiers documentaires. Si elle n'a pas eu d'enfant, choix qu’elle a toujours assumé[19], elle a élevé le fils de son mari, Antoine, aujourd'hui décédé. Elle a toujours affirmé « la prépondérance des liens du cœur sur ceux du sang[20]. ».
Mireille Dumas est membre du Comité de parrainage de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité[21]. Elle plaide depuis le milieu des années 1990 « pour légiférer sur la fin de vie et le droit de choisir sa mort, au même titre qu’au droit à l’avortement[22] », même si elle concède la « complexité des problèmes éthiques et philosophiques. »
Mireille Dumas est également la marraine de l'association médocienne « Agir Contre les Violences Faites aux Femmes » (ACV2F) depuis 2023[23].
Alors qu’elle est étudiante en lettres, la carrière de Mireille Dumas débute d'abord avec des stages au sein de la troupe de théâtre du célèbre metteur en scène anglais Peter Brook. Une expérience qui la marquera durablement et qu’elle juge essentielle dans l’approche de son futur métier.
Elle s’initiera aussi pendant une année à l’écriture de scénarios à la Faculté de Jussieu, savoir faire qu’elle mettra à profit dans ses futures réalisations de documentaires.
Dès 1975, âgée de 22 ans, elle se tourne vers le journalisme, écrivant pour Le Monde et Le Matin de Paris.
Au début des années 1980, elle se lance dans une nouvelle aventure à la télévision et participe à de nombreux magazines de société : Contre Enquête, Moi je, Les 90 rugissants, Sexy Folies…, interviewant déjà anonymes et artistes.
Mireille Dumas s'investit très vite dans la réalisation de documentaires pour les principales chaînes de télévision française, TF1, Antenne 2, FR3 et la Sept.
En 1981, elle tourne, avec Dominique Colonna, Naples au quotidien, un portrait de la ville, encore meurtrie par le tremblement de terre (52’ pour Antenne 2).
En 1983, ils réalisent pour TF1 Les cousins de Serriera, chronique de la vie d’un village corse.
En 1984, leur documentaire sur l'inceste diffusé en première partie de soirée , intitulé André et Jacqueline, les liens du passé (52' pour FR3), obtient le Prix International ONDAS (1985).
En 1986, le film Les trois familles d'Éric Robert (60' pour Antenne 2), une histoire de substitution d'identité, obtient la Mention Spéciale au Grand Prix Télévision de la SCAM-SGDL (1988). Le documentaire fera l’objet d’une adaptation à la télévision et au cinéma.
En 1989, Mireille Dumas lance une collection Le passé retrouvé (50' pour TF1) Guy Bedos en Algérie, Yannick Noah au Cameroun et Alice Sapritch en Turquie, nommée aux 7 d'Or (1990), premier film qu’elle réalise seule.
À partir de 1990, elle mène désormais à elle seule réalisation et entretiens et obtient la consécration avec sa trilogie documentaire intitulée Crimes et Passions (3x60' pour TF1). Cette série tournée dans différentes prisons avec les détenus eux-mêmes à visage découvert tente de comprendre le passage à l’acte, ce qui conduit à tuer l’être aimé, tout en rendant compte des questions de justice et de conditions de vie carcérale.
Elle reçoit un FIPA d'argent à Cannes[24] (1991), le Prix Italia (1991) et une Mention Spéciale aux Prix du cinéma européen à Berlin (1991). La série sera diffusée en Angleterre sur la BBC et dans tous les pays francophones. Ces documentaires seront aussi étudiés à l’École nationale de la Magistrature.
En 1991, Mireille Dumas crée sa société de production MD Productions et MD Presse, spécialisées notamment dans la production de documentaires et de magazines de société.
En 1992, elle réalise une autre série documentaire, en trois volets, intitulée Prostitution (3x60' pour TF1 et la Sept devenue Arte ancien réseau de La Cinq, l’une des rares coproductions de ces deux chaînes). Cette collection sur la prostitution féminine, masculine et transgenre crée l'événement à la télévision et rencontre un très grand succès tant critique que public. L’histoire de la transsexuelle Simone bouleverse les téléspectateurs qui sont confrontés pour l’une des premières fois au questionnement sur le genre. Ce premier volet est suivi à la première diffusion par 7 millions de téléspectateurs soit plus de 64 % de parts de marché à 22 heures 30. Un score historique. La série rencontre aussi un succès international et est vendue dans 20 pays, du Japon à l’Australie, en passant par l’Allemagne et l’Angleterre et tous les pays nordiques et latins. Elle est nommée aux 7 d'Or (1992).
Pendant cette décennie plus d'une vingtaine de documentaires sont produits par MD Productions, certains réalisés par Mireille Dumas pour France 2 : Charles Aznavour en Arménie, journées particulières en 1996, Sur la route... avec Guy Bedos en 1997, Au cœur des bleus en 1998, La double vie de Johnny... Rock en 1999.
Outre les documentaires, Mireille Dumas décide également de se lancer dans la production et l'animation de magazines de société.
C'est en créant et animant des émissions qui racontent notre époque à travers la singularité d’une expérience personnelle et l’universalité des sentiments, et surtout grâce à son implication, sa profondeur et sa sensibilité dans les interviews, - certains disent son « art de la confession sans complaisance tout en pudeur », que Mireille Dumas devient rapidement l'une des figures emblématiques du PAF.
Lancée en sur France 2, Bas les masques est le premier magazine qui parle des différences et des exclusions, de tout ce qui peut nous marginaliser au cours d’ une vie et ose lever le voile sur les tabous et les blessures secrètes. Sous forme d'entretiens entrecoupés de reportages, Mireille Dumas invite chaque semaine des personnalités, anonymes et connues à témoigner de leur histoire et à la confronter à celle des autres. « C’est la dimension sociale des problèmes individuels qui m’intéresse. », dit-elle. L’émission sera deux années consécutives (1992 et 1993) nommée aux 7 d’Or dans la catégorie « meilleur magazine d’actualité et de société » et Mireille Dumas « meilleur animateur de débats ». Elle recevra le trophée des Femmes en or section médias en 1993. Pour l’année 1994-1995, la journaliste animatrice recevra l’Écran d’Or de Télé Loisirs.
Après quatre années à l'antenne et plus de 1 000 invités avec 160 numéros diffusés (en deuxième partie de soirée, avec des spéciales en première partie de soirée), l'émission, malgré son succès, s'arrête alors que l'affaire dite des « contrats des animateurs-producteurs » perturbe la fin du mandat du président de France Télévisions[25], Jean-Pierre Elkabbach.
Désireuse de renouer avec le terrain et de partir à la rencontre de ses invités, Mireille Dumas lance en , sur France 2, La Vie à l'endroit, un magazine documentaire d’immersion dans la vie des Français, diffusé sur un rythme bimensuel. L’émission pénètre dans tous les univers ruraux et citadins, d’une usine occupée à un tribunal, d’un cabaret de campagne à l’assemblée nationale ou bien encore d’un village reculé à un immeuble parisien, rendant compte du quotidien, des joies, des colères ou des attentes de tous. Après trois saisons et plus de 70 numéros diffusés (en deuxième partie de soirée, avec des spéciales en première partie de soirée dont SOS Enfants disparus), Mireille Dumas met un terme à La Vie à l'endroit afin de se renouveler et de travailler sur un nouveau magazine de société[26].
En , Mireille Dumas débarque en première partie de soirée sur France 3, avec Vie privée, Vie publique, qui connaîtra un succès immédiat et durable[27] (onze ans) et deviendra vite une expression que tout le monde s’appropriera.
Pressentant l’évolution de la société et la frontière de plus en plus fragile entre le privé et le public, ce magazine offre une nouvelle grille de lecture pour décrypter cette lame de fond. Vie Privée, vie Publique : Où commence l’une ? Où s’arrête l’autre ? Jusqu’où aller dans la transparence ? Et dans quels domaines ?
Dans ce nouveau magazine, qui mêle entretiens, débats et reportages sur des thèmes de société, elle reçoit des personnes anonymes et célèbres de tous horizons, artistes, écrivains, sportifs, politiques, magistrats, chefs d’entreprise… Au fil des ans, apparaît un grand tête à tête qui clôture l’émission et dessine un portrait intime et inattendu d’une personnalité : Valéry Giscard d’Estaing[28], Jean-Louis Trintignant[29], Brigitte Bardot[30], Roberto Alagna, Bernard-Henri Lévy mais aussi Françoise Hardy, Fabrice Luchini[31], Benoît Poelvoorde ou Kad Merad.
L’émission sera nommée « meilleure émission de société » aux 7 d’ Or en 2003.
En , l'émission évolue pour se décliner en version hebdomadaire. Vie privée, Vie publique, l'hebdo est désormais diffusée chaque vendredi en deuxième partie de soirée sur France 3, privilégiant les duos et les rencontres.
Après onze saisons à l'antenne et plus de 110 numéros diffusés, l'émission s'arrête définitivement en [32].
Pendant toutes ces années, en parallèle de la présentation de ses émissions sur France 3, Mireille Dumas continue de produire, via sa société MD Productions, des portraits d'artistes : Pierre Palmade, 33 ans[33] (2001), Naissance d'une revue (2003), Idoles d'hier, stars de demain[34] (2006), Dalida, 20 ans déjà[35] (2007) ainsi que des documentaires de société : Les malheurs de Sofia[36] en 2000 réalisé par Gueorgui Balabanov (Arte), À la vie, à la mort[37] en 2003, réalisé par Jean-Pierre Devillers et Isabelle Cottenceau (France 3) ou encore Fatou, rescapée des incendies[38] en 2007, réalisé par Julien Pot et Jean-Pierre Devillers (France 3).
Le documentaire À la vie, à la mort, avec Philippe Pozzo di Borgo et Abdel donnera l’idée à Eric Toledano et Olivier Nakache de réaliser « Intouchables »[37]. C’est un extrait de ce documentaire qui clôture d’ailleurs leur film. Une aventure à tiroirs car c’est l’entretien émouvant et empli d’humour, dans Vie privée Vie publique, de l’homme d’affaires tétraplégique et de son assistant issu des cités qui a donné envie à Mireille Dumas d’en faire un documentaire.
En 2003, Mireille Dumas produit une fiction unitaire de 90 minutes pour France 2 qui remporte un énorme succès d’audience, arrivant très largement en tête du podium toutes chaînes confondues, réunissant 7 millions de téléspectateurs et 34,5 % de parts de marché[39]. Cette histoire de paysan surdoué Une preuve d'amour, réalisée par Bernard Stora, est aussi récompensée par deux prix au Festival du Film de Luchon[40] (2003) : le Grand prix et le Grand prix d'interprétation masculine décerné à l’acteur principal, Éric Elmosnino, encore inconnu du grand public.
À noter que ce sera le retour de la comédienne Anouk Grinberg à la télévision et l’avant dernier film de Jean Yanne. C’est l’un des thèmes de ses émissions sur les surdoués qui a inspiré à Mireille Dumas l’idée de ce scénario en milieu rural.
À la fin de la saison 2010-2011, la nouvelle direction de France 3, qui souhaite installer un nouveau talk-show incarné par Cyril Viguier[41] dans la case de Vie privée, Vie publique, l'hebdo, propose à Mireille Dumas de poursuivre leur collaboration sous d'autres formes, notamment celle du documentaire.
De 2012 à 2014, la chaîne lui demande de produire et d’animer une fois par mois, en première partie de soirée, un magazine de société alliant débat en plateau et documentaires, intitulé Signé Mireille Dumas avec entre autres, Télévision, ton univers impitoyable[42], Comment ils ont changé de vie[43] ou bien encore Le poids du nom en héritage[44].
Pour cette même collection incarnée, elle réalise de grands portraits d’artistes populaires de 110 minutes, parmi lesquels Qui êtes-vous Michel Sardou ?[45] (2012), Julien Clerc et Laurent Gerra en toute vérité (2013), Dany Boon et Line Renaud, la fierté des Ch'tis[46] (2014), Adamo et Aufray, c’est leur vie (2014).
Puis, ses documentaires deviennent progressivement plus événementiels et la journaliste réalisatrice n’apparaît plus à l’antenne, sauf exception quand elle interviewe des politiques pour en brosser un portrait intime et inattendu, dans un concept très original à partir des chansons de leur vie, intitulé Politiques, ils connaissent la chanson[47] (2016).
De 2014 à 2021, Mireille Dumas propose sur France 3 de nombreux documentaires en première partie de soirée, tout en continuant sa galerie de portraits d’artistes : Guy Bedos en toute liberté[15] (2014), Hallyday, Mitchell, Dutronc, un trio de légende (2014), Alain Souchon et Laurent Voulzy, un duo magique (2015), Véronique Sanson et Pierre Palmade, leur drôle de vie[48] (2015), Goldman, Balavoine, Berger, quand on est ensemble (2016), Birkin, Hardy, Sanson, une vie à aimer (2017), Les trésors cachés des variétés : Jean-Christophe Averty[49] (2017), La France en humour (2017), Famille, je vous chante (2018) ou encore Les années Bouvard, le rire et l'impertinence[50] (2019).
En 2012, Mireille Dumas est choisie pour présenter et commenter en direct sur France 3, en compagnie de Cyril Féraud, la 57e édition du Concours Eurovision de la chanson qui se déroule à Bakou en Azerbaïdjan. Elle renouvelle cette expérience l'année suivante en 2013 à Malmô en Suède[51].
En 2020, Mireille Dumas fait son grand retour sur le terrain pour réaliser un documentaire de société Des ordures et des hommes (60' pour France 2), cosigné avec Damien Vercaemer qui connaît un très joli succès public et critique. Diffusé dans la case Infrarouge de deuxième partie de soirée, il récolte le record en part de marché et la deuxième meilleure audience de la saison[réf. nécessaire].
Le mois suivant, LCP-Assemblée Nationale propose une soirée spéciale, en première partie de soirée, avec le documentaire suivi d'un débat.
Pour France 3, Mireille Dumas réalise également en 2020 et 2021 de nombreux portraits d’artistes dont Françoise Hardy, une icône.
Toujours pour France 3, en 2021, pour fêter ses 40 ans de carrière télévisuelle, elle produit et réalise pour une première partie de soirée, une rétrospective sur les grands moments de ses émissions, intitulée Les années télé de Mireille Dumas[18]. De même, en 2023, elle réalise le second volet de cette rétrospective Les années Mireille Dumas : les artistes et la famille.
Depuis 2021, Mireille Dumas continue de réaliser et de produire de nombreux portraits d'artistes dont Les 1001 mille et une vies de Line Renaud, Serge Lama : la vie à la folie. Et en 2023, pour Canal+, Brigitte Bardot, l'insoumise[52].
Entre 2011 et 2014, Mireille Dumas participe épisodiquement à l'émission radiophonique de Philippe Bouvard Les Grosses Têtes sur RTL.
En parallèle de sa carrière audiovisuelle, Mireille Dumas publie également des ouvrages : Parole interdite en 1994, Passions criminelles avec Yann Queffélec en 2008 (Fayard), La France en chansons en 2018 (Cherche Midi), Des ordures et des hommes avec Denis Demonpion en 2020 (Buchet-Chastel), et Rencontres inoubliables, Vie Privée Vie Publique (Cherche Midi).
En septembre 2023, Mireille Dumas lance avec succès en partenariat avec l'INA la chaîne YouTube Ina-Mireille Dumas[53]. L’occasion de voir ou de revoir les archives de ses émissions sur quatre décennies. Des tranches de vie et des témoignages sur les faits marquants de notre société ont captivé le public et révolutionné le paysage audiovisuel français en brisant bien des tabous.
Depuis janvier 2024, la chaîne YouTube Ina Mireille Dumas, propose un programme inédit, mensuel, intitulé « Mireille Dumas retrouve… », dans lequel la journaliste interviewe d’anciens témoins de ses émissions qu’elle retrouve 20 ou 30 ans après[54].
Elle a ainsi redonné la parole à Linda[55] qui était, en 1994, maman à 14 ans ainsi qu’à Charlie, un jeune adolescent à haut potentiel intellectuel (HPI), victime de harcèlement scolaire en 1999.