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Cimetière de Rovinj (d) |
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Slobodana Matić Kovač (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Prix NIN () Prix Andrić () Prix Tucholsky (d) () Prix Vilenica (en) () Prix Vladimir-Nazov () Njegošova cena (d) () Prix Herder |
Mirko Kovač (né à Petrovići près de Nikšić, (Monténégro), le , et mort le à Rovinj en Croatie) est un écrivain croate, serbe, monténégrin et bosno-herzégovinien, auteur de romans, nouvelles récits, essais, ainsi que de scénarios pour le cinéma et la télévision.
Son premier roman, Gubilište, paru en 1962, a été condamné par la censure yougoslave pour « image noire du monde », incompatible avec l'idéologie communiste. Le harcèlement de l'écrivain durera deux années.
En 1971, son recueil de nouvelles Rane Luke Meštrevića a reçu le prix Milovan Glišić, qui lui a été repris en 1973, l'ouvrage étant retiré des librairies et des bibliothèques. Après l'éclatement de la Yougoslavie, Mirko Kovač, qui vivait alors à Belgrade, s'est opposé au nationalisme de Slobodan Milošević. Menacé, harcelé, de même que son épouse, peintre d'origine croate, il a dû s'expatrier en Croatie, où il s'est établi à Rovinj, sur l'Adriatique.
Outre de nombreux prix en Yougoslavie et dans les pays issus de son éclatement, Mirko Kovač a reçu en 1993 le prix Tucholsky du PEN-Club de Suède et, en 1995, le prix Herder. Il est également titulaire des prix Bosanski stećak et Vilenica (2003). Ses œuvres sont traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais, l'allemand, l'italien, le néerlandais, le hongrois, le suédois, etc.
Nombreuses dramatiques radiophoniques et télévisuelles.
Nombreux scénarios de films (Mali Vojnici, Lisice, Okupacija u 26 slika, Dunavski znak/Usijanje, Pad Italije, Večernja zvona, Dan za tetoviranje…)