Titre original |
(he) משנה תורה |
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Tanakh Talmud de Babylone Hilkhot HaRif (en) Talmud |
Sujet | |
Œuvre dérivée |
Choulhan Aroukh Arbaa Tourim Sefer HaHinoukh Sefer Hamitzvot leRambam Sefer Mitzvot Gadol (en) Kesef Mishneh |
Le Mishné Torah, (en hébreu : מִשְׁנֶה תּוֹרָה : « Répétition de la Torah ») ou Yad haHazaka (« La Main forte ») est un code de la loi juive composé par l'une des plus importantes autorités rabbiniques du judaïsme, Moïse Maïmonide, le « Rambam ». Cet ouvrage magistral est compilé entre 1170 et 1180. Il est considéré comme son grand-œuvre.
Le Mishné Torah consiste en 14 livres, divisés en sections, chapitres et paragraphes. C'est le seul ouvrage jusqu'à ce jour traitant de tous les détails de l'observance du judaïsme, y compris des lois ne pouvant s'appliquer qu'à l'époque du Temple. Il reprend pour chaque loi la somme des enseignements talmudiques, en tâchant d'en retirer la substance halakhique, c'est-à-dire la règle à en tirer.
Considéré comme un monument de la halakha, il est maintes fois commenté et critiqué, d'aucuns reprochant au Rambam de fixer la halakha selon son opinion personnelle au mépris des autres. C'est sur cet ouvrage en particulier que se base l'autre référence en matière de halakha, le Choulhan Aroukh de Rabbi Yossef Karo.
« Quand il (celui qui aura été désigné roi d'Israël) s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu'il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites »
— Deutéronome 17:18
« car c'est d'une Main Puissante que Jéhovah t'a fait sortir d'Égypte »
— Exode 13:8
« Et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit d'une main puissante aux yeux de tout Israël »
Elle est composée de quatre parties :
« En ces temps... la sagesse de nos Sages est perdue, et notre compréhension est enfouie. Les commentaires, responsa et règles compilées par les Gueonim sont devenus trop difficiles pour notre époque, et peu les comprennent comme il faudrait… C'est pourquoi moi, Moshe, fils du rav Maïmon l'Espagnol… je me suis efforcé de réunir toutes les paroles dispersées dans ces compilations, en matière d'interdit et de permis, de pur et d'impur avec les autres jugements de la Torah, de les rédiger dans une langue claire et un style concis, afin que toute la Loi Orale se trouve réunie dans sa plénitude, sans difficulté, et sans subdivision, et sans 'un tel dit ceci, un autre dit cela' ; mais au contraire des phrases simples, proches, justes, selon le jugement qui explique tout ce qui se trouve dans ses compilations et commentaires existant depuis l'époque de notre saint Rabbi jusqu'aujourd'hui… jusqu'à ce que tous les jugements soient connus, pour le petit et pour le grand, pour chaque prescription, et pour tous les arrêts rendus par les Sages et les prophètes : le but de cet ouvrage, est qu'il n'y ait pas besoin d'autre source, mais que cette œuvre rassemble toute la Loi Orale, avec tous les nuances, les coutumes et les arrêts rendus depuis Moïse notre Maître jusqu'à la compilation du Talmud… C'est pourquoi j'ai appelé ce code Mishneh Torah, car si l'on commence à lire la Torah écrite, et qu'on lit ceci ensuite, on saura toute la Loi orale, et il n'y aura pas besoin d'autre livre entre eux ».
L'œuvre est écrite dans un hébreu mishnaïque pur, et dans le style de la Mishna. Maïmonide était réticent à utiliser l'araméen, car connue de quelques initiés seulement, ou ayant la motivation de l'étudier (Préface au Mishneh Torah). Ses œuvres précédentes avaient été écrites en arabe.
Au fil du temps, de nombreuses erreurs se sont glissées dans la fixation des lois, ainsi que dans les schémas et images. Principalement, les erreurs proviennent des éditeurs, des différents scribes qui ont jugé bon de "corriger" certains points, mais également de la censure chrétienne. Tenant compte du fait que Maimonide lui-même a revu son texte à plusieurs reprises, il va de soi que les textes que nous avons aujourd'hui ne sont pas rigoureusement authentiques.
Afin de rétablir un texte le plus fidèle qui soit à l'original, il nous faut croiser différentes sources, qui ont été épargnées par les différentes érosions parvenues au cours du temps, tels que les manuscrits de Maïmonide.
Au cours du XXe siècle, quatre éditions précises ont vu le jour :
Une édition incluant les éditions fondées sur les manuscrits exacts, sans commentaires additionnels, en un seul volume (1000 pages). Éditée par Torah , édition de la yeshiva « Or Vishoua ». Cette édition est réalisée à partir de l’édition du Rav Kappah’, et inclut es modifications importantes par rapport aux éditions classiques.
Il comporte cinq traités. Maïmonide explique qu'il n'aurait pu composer un ouvrage clair sur les préceptes à suivre dans la vie quotidienne sans exposer au préalable les principes fondamentaux du Judaïsme, c'est-à-dire les commandements à la "racine" de la religion mosaïque. Parmi ces principes se trouvent des matières à consonance fortement philosophique : l'existence de Dieu, Son Unité, Son incorporalité, la providence, le libre-arbitre, la prophétie, les treize articles de foi, etc. Ces principes ne pouvant que s'harmoniser, le premier livre du Mishneh Torah est un exposé théologico-philosophique soulignant l'harmonie entre la Loi et la philosophie.
Il contient selon les termes de Maïmonide lui-même, tous les préceptes constituant l'essence authentique de la foi juive, ses sine qua non.
De'ot signifie littéralement "connaissances", ou "opinions", mais Maïmonide l'emploie dans le sens plus particulier de "prédispositions morales". Chaque article est un modèle de comportement sain, tant moral que physique. Le quatrième chapitre, en particulier, comportant de nombreux éléments de théorie médicale, ressemble au Régime de Santé, opuscule rédigé par Maïmonide à l'attention de son patron, le sultan Al-Malik Al-Afdhal. Il s'agit de recommandations de diététique, d'hygiène, non seulement corporelle mais de vie. En résumé, Maïmonide recommande d'adopter la voie du juste milieu, en toutes circonstances et pour toute disposition, à l'exception d'une : l'humilité, qui ne saurait jamais être excessive.
Il aborde la façon d'étudier proprement dite, mais aussi la façon de l'enseigner et les marques de respect à fournir envers les maîtres, et les savants en général.
Ce traité commente à lui seul 51 des 613 prescriptions de la Torah. L'idolâtrie y est évidemment prohibée, mais aussi la pratique de la magie (indépendamment de la question de croire ou non à son efficacité), de la sorcellerie, de la divination, de la mutilation en rapport avec les superstitions, l'embaumement des morts et le tatouage.
Il expose l'obligation du repentir et de l'aveu des fautes, de la rétribution des actes, récompense ou punition, mais aussi de la destinée, de l'âme, sa nature, analogue à l'intelligence qui appréhende et comprend le Créateur (Hilkhot Teshouva 8:6), son immortalité, et surtout, sa destinée dans le monde à venir : celui-ci est spirituel, seules les âmes l'habitent, libérées des besoins matériels, et de la matérialité même. Il n'y a ni besoin corporel, ni émotion, sinon la jouissance que procure le rayonnement de la Shekhina (Présence Divine). Cette idée semble faire impasse sur un principe fondamental du Judaïsme, que Maïmonide proclame lui-même dans ses 13 articles : la résurrection des morts. Cette apparente inconsistance valut à Maïmonide les plus dures critiques, et la méfiance perpétuelle de l'exilarque Salomon ben Eliya. Elle l'obligea à rédiger l'Épître sur la Résurrection des Morts (Iggeret T'hiyat haMetim) pour répondre aux critiques : il concilie les deux thèses en expliquant que le Messie ressuscitera bien les morts, mais que ceux-ci mourront peu après pour entrer dans le monde à venir. Selon Maurice Ruben-Hayoun, certains lui contestent la paternité de cette épitre, et pensent qu'elle fut rédigée par ses disciples.
Il comporte six traités. Maïmonide explique qu'il entend inclure dans ce traité les commandements perpétuels qui ont été institués afin de favoriser et d'exprimer l'amour du divin par Israël. Parmi ces commandements sont inclus la récitation du Shema Israël, les prières, les bénédictions et la circoncision censée marquer dans la chair le souvenir de l'alliance.
Traité compilant les lois et les détails de la récitation quotidienne du Chéma Israël.
Traitant du culte synagogal en général avec entre autres, les prières, la bénédiction sacerdotale ou encore, des lois sur le comportement du fidèle au sein d'une synagogue.
Lois sur les objets associés au culte juif.
Des bénédictions dans le judaïsme.
Il comporte dix traités qui compilent les lois des commandements relatifs à des temps particuliers, comme le Sabbat ou les fêtes religieuses.
Maïmonide cherchant la concision du style afin d'y gagner en clarté, il s'abstient de détailler ses sources, comme il l'avait fait dans son Commentaire sur la Mishna, se contentant de les nommer dans sa préface, en indiquant qu'il se référait aux Sages du Tanakh, des deux Talmuds, et de la littérature midrashique. Il préfère, en certaines occasions, les règles stipulées dans la littérature midrashique aux règles trouvées dans le Talmud, ce qui était une opinion assez originale pour l'époque. Il inclut aussi les Responsa (teshouvot) des Gueonim, qu'il introduit par la phrase « Les Gueonim ont décidé » ou « Il y a une régulation venant des Gueonim », tandis que les opinions d'Isaac Alfasi et Joseph ibn Migash (son maître « immédiat », en dehors de son père, Maïmon, bien que ce fût en réalité ce dernier qui reçut l'enseignement d'Ibn Migash) sont précédées par les mots « Mes maîtres ont décidé ».
Maïmonide n'hésite pas non plus à se référer à des autorités rabbiniques espagnoles, palestiniennes, plus rarement françaises (il ne connaissait pas Rachi), sans les nommer ni indiquer à quel maître il se réfère pour quel enseignement. Il se base aussi sur des sources non-juives, et une grande part de son travail sur le calendrier se basait sur des théories et intuitions grecques. Ces règles étant en effet établies sur des preuves solides selon lui, il estimait qu'il y avait peu de différences entre un auteur Juif ou Gentil. C'est dans un esprit similaire qu'il adopta des principes issus de la philosophie aristotélicienne dans le premier livre de son Code, bien qu'aucune autorité pouvant cautionner ces enseignements ne se trouve dans le Talmud ou le Midrash.
Un nombre de lois, enfin, semble n'avoir de sources dans aucune des œuvres sus-mentionnées; on pense généralement que Maïmonide les a déduit à partir d'interprétations bibliques qui lui étaient propres.
Maïmonide ne se défit pas de son indépendance de jugement, même lorsque ses points de vue étaient en conflit avec d'autres autorités. Il lui semblait impossible qu'un homme puisse renoncer à ses propres raisons, ou de rejeter des vérités reconnues du fait de quelques assertions contradictoires dans le Talmud ou le Midrash. Il érigea donc parfois sa propre autorité en règle et se basa sur ses connaissances médicales sans pouvoir s'appuyer sur des sources plus anciennes.
De même, il ne mentionna pas beaucoup de règles contenues dans la Mishna et le Talmud, comme les préceptes qui lui semblaient tenir de la croyance populaire, de la démonologie ou de l'angéologie. Dans un même esprit, il passa outre sur beaucoup de choses interdites dans le Talmud, car décrites nocives pour la santé. Les raisons exactes de ces omissions ont fait l'objet de beaucoup de spéculations.
Le Mishneh Torah fut l'objet de fortes résistances dès sa parution. On lui reprochait, entre autres, l'absence de sources, et sa prétention (apparente) à se substituer au Talmud. D'autres critiques étaient moins fondées, voire moins rationnelles.
Le plus grand opposant, et le plus acerbe, dont les commentaires figurent dans pratiquement toutes les éditions du Mishneh Torah, fut le Raavad III (le Rav Abraham ben David de Posquières), contemporain de Maïmonide. Toutefois, le Raavad reconnaissait lui-même l'importance et la magnificence de ce travail (note sur Kilayim 6:2), et n'hésitait pas à en louer l'auteur. Néanmoins, cette opinion n'était que celle du Maître Moïse, non celle de Moïse le Maître : d'autres opinions étaient envisageables, et il fallait que les étudiants le sachent.
Beaucoup de critiques portaient sur les méthodes employées, trop novatrices à leur goût, et gâchant ses mérites. On lui reprocha :
Un autre critique à mentionner est Yona de Gérone, cousin et prédécesseur de Nahmanide à la tête de la communauté de Gérone. Il fut d'abord l'un des plus « bruyants » opposants au Mishneh Torah, et en fit brûler en 1240. Cependant, lorsque le Talmud fut brûlé à Paris en 1244, il le vit comme une punition divine de ses actes, et un signe qu'il s'était trompé. Il rédigea alors de nombreux traités sur le repentir (dont le classique Shaarei Teshuva, "Les Portes du Repentir"), et entreprit un pèlerinage sur la tombe de Maïmonide à Tibériade afin de lui demander pardon en présence de dix témoins. Il mourut cependant sur la route avant de concrétiser son projet.
Maïmonide répondit à ses critiques (du moins, ceux qu'il jugeait dignes d'attention) : le Mishneh Torah n'avait pas été composé pour sa gloire propre, mais pour pallier la difficulté qu'offraient les commentaires des Gueonim, et le danger résultant que les étudiants ne s'égarent en les étudiant pour trouver la décision adéquate. Il répondait donc à un besoin, ou plutôt un manque (Lettre au Rav Jonathan de Lunel, qu'il remercie pour certaines corrections ; Responsa de Maïmonide, 49).
Il insista n'avoir jamais eu l'intention d'abolir l'étude du Talmud, ni celle des "Hilkhot" du Ri"f, puisque lui-même se penchait sur la Guemara avec ses élèves, et sur le Ri"f s'ils le demandaient (Responsa, Nº 140).
L'omission de ses sources n'était due qu'à son désir de concision (Si je pouvais résumer le Talmud en un livre, je ne le ferais pas en deux), bien qu'il regrettât n'avoir pas rédigé un ouvrage supplémentaire pour citer les autorités dans le cas de ces halakhot dont les sources n'étaient pas évidentes à déduire du contexte. Il corrigerait cette erreur, si les circonstances le permettaient, bien que ce travail ne serait pas moins gigantesque (Responsa, Nº 140).
Ce travail serait réalisé, bien plus tard, par Yossef Karo, qui dans son Kessef Mishné s'attache à trouver les sources des décisions de Maïmonide, et à résoudre les divergences entre le Raavad et lui.
Le Kessef Mishneh est un commentaire sur le travail du Mishné Torah. Le Kessef Mishne a été écrit par le rabbin et cabaliste sépharade Joseph Karo, auteur du Choulhan Aroukh, dans la ville de Nikopol, en Bulgarie, et publié à Venise, en Italie, entre les années 1574 et 1575. Dans l'introduction de son ouvrage, L'auteur écrit que son but était de citer la source de chaque loi qui figure dans le Mishneh Torah et de défendre le travail du Rambam contre les arguments de Ravad, le Rabbin Abraham ben David. Il est écrit en hébreu simple, semblable à celui de la Mishna[1],[2],[3].
L'œuvre de Maïmonide, nonobstant les attaques dont elle fut l'objet, gagna rapidement la reconnaissance en tant qu'autorité de première importance dans les décisions rituelles : selon certains décisionnaires (Yad Mal'akhi" règle 26, page 186), une décision ne peut être rendue en opposition avec l'avis de Maïmonide, quand bien même celui-ci aurait apparemment tranché contre le sens d'un passage talmudique, car dans ce cas, il faut présumer que les mots du Talmud ont été mal interprétés !
De même (ibid, rule 27): « Il faut suivre Maïmonide, même lorsqu'il s'oppose à ses maîtres, car il connaissait sûrement leur point de vue, et s'il a décidé contre eux, c'est qu'il a désapprouvé leur interprétation ».
Même lorsque des autorités ultérieures comme le Rosh décidèrent contre lui, ses décisions prirent force de loi chez les Juifs d'Orient, encore que les Juifs d'Occident, les Ashkenazim en particulier, s'en tiennent plutôt au Rosh dans ces cas.
Néanmoins, l'espoir de Maïmonide, que dans les temps à venir, son ouvrage et lui seul serait accepté, n'a été qu'à moitié exaucé : bien que fort populaire, les travaux antérieurs (et postérieurs) n'ont jamais cessé d'être étudiées. Il est vrai que Maïmonide avait une vision assez sombre de l'avenir du judaïsme, surtout en Orient, lorsqu'il composa son Mishneh Torah, et qu'il n'imaginait pas que l'étude puisse un jour reprendre.
Ironiquement, alors que Maïmonide n'avait pas signalé ses sources dans un souci de concision (ou peut-être parce qu'il n'envisageait pas qu'on étudierait le Talmud avant le Mishneh), le résultat fut qu'au contraire, de nombreux commentaires furent écrits afin de combler ces omissions, et en réalité, le Mishneh Torah est de nos jours quelquefois utilisé en tant qu'index pour retrouver certain passage talmudique. De plus, dans les cas où ses sources ou l'interprétation qu'il en fait sont sujettes à débat, ce manque de clarté a quelquefois conduit à de longues analyses et discussions—l'inverse du résultat recherché.
Le Mishneh Torah a en effet fait lui-même l'objet de nombreux commentaires : outre le Raavad et le Kessef Mishné de Maran Yossef Karo déjà cités, on compte Mishné la-Melekh, Lekhem Mishné, Radvaz, Hagahot Maïmoni (qui détaille les coutumes ashkénazes). La plupart des commentaires visent à répondre aux critiques du Raavad et à retrouver les sources de Maïmonide dans le texte du Talmud, du Midrash et des Gueonim.
Les codes ultérieurs, comme l'Arbaa Tourim du Rav Jacob ben Asher et le Shoulhan Aroukh du Maran Yossef Karo, s'inspirent hautement de l'œuvre de Maïmonide, à tel point que des sections entières ne sont parfois « que » des commentaires de certains verbatim.
L'étude en profondeur du Mishneh Torah connut un regain dans le judaïsme lituanien de la fin du XIXe siècle. Parmi les éminentes autorités à avoir réalisé un commentaire récent, on note le Or Samea'h (Lumière Joyeuse) du Rav Meïr Simha de Dvinsk, les Hiddoushei Rabbi Haïm (novellae du Rav Haïm) du Rav Haïm Soloveitchik, le Even ha-Ezel (pierre de base) du Rav Isser Zalman Meltzer et, plus récemment, le Avi Ezri (Mon père est mon aide) du Rav Elazar Menachem Shach et le Hadran al ha-Rambam (Retour sur le Rambam) du Rav Menachem Mendel Schneerson.
Le Mishneh Torah est souvent l'une des premières sources post-talmudiques consultées lors de l'investigation d'une question de loi juive. De même, beaucoup de discours d'érudition (par exemple, la drasha du rabbin lors du Shabbat précédant Pessa'h ou Yom Kippour) tourne souvent autour d'une difficulté entre deux passages de l'œuvre de Maïmonide.
De nos jours, de nombreux Juifs orthodoxes, particulièrement les Habad, participent à l'un des cycles d'étude annuels du Mishneh Torah (1 ou 3 chapitres par jour).