La Mitsubishi Galant VR-4 était une version haute performance de la Mitsubishi Galant disponible dans la 6e (1988–92), 7e (1992–96) et 8e (1996–2002) génération du modèle.
Conçue avant tout par Mitsubishi dans le but de s'aligner dans la catégorie Groupe A en championnat du monde des rallyes, elle reçoit le moteur 2 litres 4G63 auquel Mitsubishi a greffé un turbo-compresseur et est équipée d'une transmission à quatre roues motrices. Afin de répondre aux critères d'homologation de la FIA, imposant la production de 5 000 exemplaires, Mitsubishi l'a rendu disponible en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon et d'autres territoires Pacifiques asiatiques, avec 3 000 atteignant les États-Unis en 1991 et 1992. La berline quatre-portes a produit jusqu'à 240 chevaux selon le marché, donnant à la voiture une vitesse maximum de plus de 205 km/h et lui permettant d'accélérer de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes. La Galant VR-4 possède également 4 roues directrices : les roues arrière pouvant s'orienter dans la même phase que les roues avant au-dessus de 50 km/h, jusqu'à 1,5 degré.
Une version liftback a été également produite, sous le nom d'Eterna ZR-4. Cette dernière avait quelques différences cosmétiques mineures, mais était mécaniquement identique à la berline VR-4.
En 1988, la marque nipponne et son bras armé sportif Ralliart homologuent donc en Groupe A la toute récente Sedan de 6e génération, sur les bases mécaniques de l'éphémère prototype Starion Turbo (3e du Rallye de Côte d'Ivoire 1988 aux mains de Patrick Tauziac, aidé de Claude Papin). Entre 1988 et 1992, Mitsubishi Ralliart Europe supervise la voiture pour les épreuves WRC du vieux continent, remportant sur celui-ci trois succès étalés en trois saisons. Grâce à sa puissance pour un fort empattement, la Galant VR-4 s'impose aussi concomitamment trois années de suite en Côte d'Ivoire (où le franco-ivoirien Tauziac obtient un total de trois podiums en mondial pour Mitsubishi). En 1993, elle cède le pas en compétitions à la Mitsubishi Lancer Evo.
no | Épreuve | Année | Pilote | Copilote |
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1 | 39e Rallye de Finlande | 1989 | Mikael Ericsson | Claes Billstam |
2 | 38e Rallye de Grande-Bretagne | 1989 | Pentti Airikkala | Ronan McNamee |
3 | 22e Rallye Côte d'Ivoire Bandama | 1990 | Patrick Tauziac (2e en 1991) | Claude Papin |
4 | 40e Rallye de Suède | 1991 | Kenneth Eriksson | Staffan Parmander |
5 | 23e Rallye Côte d'Ivoire Bandama | 1991 | Kenjiro Shinozuka | John Meadows |
6 | 24e Rallye Côte d'Ivoire Bandama | 1992 | Kenjiro Shinozuka | John Meadows |
(autres podiums mondiaux (total 14): 2e en Finlande 1990, 2e en Grande-Bretagne 1990 et 1991, 2e en Australie 1991, 2e en Côte d'Ivoire 1991, 3e en Finlande 1990 et 1991, et 3e en Nouvelle-Zélande 1992; classements constructeurs 3e en 1991, précédé de 4e à deux reprises en 1989 et 1990; autres pilotes de renom Ari Vatanen en 1989 et 1990, Jimmy McRae à l'Acropole 1989, Timo Salonen en 1991 et 1992, son compatriote Lasse Lampi en 1992, et Ross Dunkerton durant les quatre années de développement du modèle en courses, entre 1989 et 1992 -pour les épreuves océaniennes-; à citer également deux Coupe des Dames au Monte-Carlo, en 1992 et 1993 avec Isolde Holderied)
Pour 1992, le remplacement de la Galant VR-4 en rallye par la plus petite Lancer Evolution a signifié que Mitsubishi a pu concevoir la nouvelle VR-4 sans tenir compte des contraintes de la compétition. La transmission intégrale a été reconduite, mais le 4 cylindres 4G63T a été remplacé par un 2,0 L V6 turbo. Deux boites de vitesses sont proposées : une boite manuelle 5 vitesses ou une boite automatique 4 vitesses INVECS. Elle était capable d'accomplir le 0-100 km/h en environ 6,5 secondes, et pouvait atteindre environ 230 km/h.
La dernière génération de VR-4 a été présentée en 1996. La capacité de moteur a été agrandie sensiblement à 2,5 litres, ce qui a augmenté la puissance par 15 pour cent à la limite permise japonaise de 280 chevaux. La voiture était maintenant capable de plus de 255 km/h, et pouvait accélérer de 0-100 km/h en environ six secondes.
Le modèle Type-v pouvait être commandé avec la manuelle 5 vitesses existante ou l'INVECS-II facultatif, qui était maintenant une semi-finale-automobile autodidacte avancée de 5 vitesses a basé sur la transmission Tiptronic de Porsche, alors que les types modèle offraient la commande de lacet active facultative (AYC). Ce différentiel arrière complexe était premier vu sur Lancer Evo IV, et utilisé une rangée de sondes pour détecter et apaiser le survirage, donnant au VR-4 la grande agilité pour un véhicule de sa taille et poids.
Avec la 8e génération du Galant, Mitsubishi a présenté une familiale (break) (connu sur beaucoup de marchés comme Legnum) pour remplacer la vieille berline avec hayon arrière de 5 portes, et le VR-4 était maintenant disponible dans les deux carrosseries.
Bien que non disponible officiellement hors du Japon, de nombreux fans du monde entier ont importé la Galant VR-4 dans leur pays, particulièrement au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande.
La production de la VR-4 a été stoppée en 2002 avec le reste de la huitième génération, et il n'y a eu aucune indication d'un remplacement direct. Au salon de l'auto de Chicago 2006, Mitsubishi Amérique a dévoilé le « Galant Ralliart », mais c'était un véhicule américain propulsé par la version de 260 chevaux du 6G75 a aspiration atmotsphérique 3,8 L V6 de l'Eclipse GT. Le futur de la Galant VR-4 reste donc incertain.