Le nom de la localité est attesté sous les formes Moubech vers 1190, Moubec/Mobec en 1197, Moubech en 1237, Mobec en 1241, Moobec en 1265, Moubec en 1280, Molbec en 1375[1], Merbec sans date[réf. nécessaire].
La finale -bec s'explique par l'appellatif vieux norroisbekkr[1] et dans certains cas peut-être, par l’intermédiaire de l’ancien danois bæk ou d’une forme apparentée.
L'origine du premier élément Mou- ou Mo- demeure indéterminée, le [l] n'apparaissant que très tardivement dans les formes anciennes[1]. Malgré tout, Jean Renaud propose conjoncturellement les appellatifs vieux norrois möl « graviers, galets » ou móða « eau boueuse », voire le français mal > mau- « mauvais »[2], bien que cette dernière solution soit contredite par la nature des formes anciennes. Tout comme le caractère tardif de l'apparition du [l], l'absence d'attestation d'un [ð] (th) dans les formes anciennes ne permet pas d'identifier véritablement l'élément Mou- / Mo-.
La seigneurie de Mobecq fut la possession de la famille le Forestier[6]. Henry Le Forestier (1743-1794), comte d'Osseville et de Mobecq et dernier baron et seigneur de Ver sera guillotiné à Paris le [7]. En 1793, Pierre Henry Le Forestier (1777-1853), fils du précédent, comte de Mobecq, baron de Valencey, membre actif de la chouannerie normande, est nommé par Louis de Frotté capitaine de la Légion de Coutances[4].
En 2021, la commune comptait 236 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mobecq[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Le Manoir, avec sa double porterie, charretière et piétonne, et son colombier de 10 m de diamètre et ses 1 800 alvéoles. Jean de La Varende (1887-1959) vint résider au Manoir chez son ami Pierre de Graveron (1881-1917) mort au chemin des Dames[4], et où il a écrit son roman L'Homme aux gants de toile de 1911 à 1913[Note 3].
Philippe de Gaulle (1921-2024) installé du au au Hameau Capron, où se trouvait le bureau des recrues, alors qu'il était commandant d'un peloton du régiment blindé de la 2e DB du général Leclerc[4].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 142.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 399.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Il le terminera en 1942 au Chamblac et il sera édité en 1943.
↑ ab et cFrançois de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p. 157.
↑Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN978-2-915762-89-1), p. 42.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 185.