Le mode d'alimentation spécifie la manière dont un organisme acquiert sa nourriture. Il dépend étroitement du type de nourriture utilisé. On distingue ainsi deux modes d'alimentation majeurs :
la phagotrophie, au contraire, concerne de la matière organique dite « figurée » ; l'immense majorité des animaux a recours à la phagotrophie qui comporte à son tour un grand nombre de modalités.
Absorbotrophe : qui se nourrit par absorption, fonction par laquelle un être vivant fait pénétrer dans son organisme les aliments nécessaires à l'entretien de la vie. Exemple : les champignons sont absorbotrophes.
Biotrophe (du grec, bios, vie, et trophê, nourriture) : se dit d'un organisme hétérotrophe qui se nourrit à partir des cellules vivantes de l'hôte (rouille, mildiou et oïdium) tandis que les nécrotrophes se nourrissent à partir de cellules mortes. Les organismes biotrophes peuvent être mutualistes, commensaux ou parasites non létaux.
Hémibiotrophe (du grec hêmi, mi, bios, vie, et trophê, nourriture) : se dit d'un parasite qui est biotrophe aux premiers stades de l'infection, puis nécrotrophe ensuite.
Nécrotrophe : se dit d'un organisme hétérotrophe qui infecte les tissus vivants de son hôte, tire sa nourriture de ces tissus tués par lui puis provoque sa mort[1].
Saprotrophe : se dit d'un organisme hétérotrophe qui vit sur des substrats morts avant même le début de sa colonisation.
Charognard : Désigne les espèces animales qui se nourrissent des cadavres ou de matières organiques mortes en général. Terme regroupant aussi bien les nécrophages que les saprophages (comme les vautours).
Cleptoparasite : Désigne les espèces animales se nourrissant aux dépens des ressources alimentaires produites ou accumulées par un individu de la même espèce (cleptoparasitisme intraspécifique) ou d'une autre espèce (cleptoparasitisme interspécifique).