Où est égal à la force du champ de photons, est la dérivée du covariant de jauge, est la spinorbitale du fermion, la masse du fermion et forment la représentation 2D de l'algèbre de Clifford.
qui est celui de l'Équation de Klein-Gordon à une dimension. Ses excitations de basse énergie sont donc des bosons massifs de spin 0. Les opérateurs de création de fermions générant une discontinuité du champ , il n'est pas possible de créer un fermion isolé, mais seulement des paires fermion-antifermion. Si le champ électrique à l'infini ne s'annule pas, on doit remplacer dans le Hamiltonien par où est proportionnel au champ électrique à l'infini. Les opérateurs de création de fermions créant une discontinuité de égale à , les fermions restent confinés sauf pour . Dans ce cas, il est possible en faisant alterner les fermions et les antifermions d'obtenir des particules déconfinées[3],[4].
où comme précédemment est proportionnel au champ électrique à l'infini. Pour , le potentiel présente un double puits symétrique lorsque est suffisamment grand, ce qui entraîne une brisure spontanée de symétrie. La transition de phase en fonction de est dans la classe d'universalité du modèle d'Ising bidimensionnel[4].
Ce modèle expose le confinement des fermions et comme tel, est un modèle jouet pour la chromodynamique quantique. Une explication simple (bien que pas entièrement correcte[5]) est que, en deux dimensions, l'énergie potentielle (classique) entre deux particules est une fonction linéaire, au lieu de la forme en 1/r en 4 dimensions (3 d'espace et 1 de temps).
↑(en) Kirill Melnikov et Marvin Weinstein, « Lattice Schwinger model: Confinement, anomalies, chiral fermions, and all that », Physical Review D, vol. 62, no 9, , p. 094504 (ISSN0556-2821 et 1089-4918, DOI10.1103/PhysRevD.62.094504, lire en ligne, consulté le )
↑(en) S. Iso et H. Murayama, « Hamiltonian Formulation of the Schwinger Model: Non-Confinement and Screening of the Charge », Progress of Theoretical Physics, vol. 84, no 1, , p. 142–163 (ISSN0033-068X et 1347-4081, DOI10.1143/ptp/84.1.142, lire en ligne, consulté le )