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Mohammed Ben el Arbi el Torrès |
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Mohammed ben El Arbi El Torrès[1], né autour de 1820[2] et mort à Tanger le , est un diplomate marocain de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Jusqu'au début des années 1880, Mohammed El Torrès est le caïd de Casablanca[3].
En 1883, sous le règne de Hassan Ier, il succède à Mohammed Bargach en tant que représentant du sultan à Tanger. Cette fonction, quelquefois confondue à tort avec celle de ministre des Affaires étrangères, consistait à servir d'intermédiaire entre le Makhzen et le corps diplomatique résidant à Tanger[4].
Entre la mort de Hassan Ier, en 1894, et celle du grand vizir Ahmed ben Moussa, en 1900, l'importance du poste confié à Torrès diminue temporairement au profit des attributions du grand vizir[4].
En 1906, en tant qu'ambassadeur extraordinaire du sultan Abdelaziz, le Hadj Mohammed el Torrès mène la délégation plénipotentiaire marocaine à la conférence d'Algésiras, mais c'est Mohammed el Mokri qui prend la part la plus active dans les négociations[5].
Mort en juillet 1907, il est remplacé dans ses fonctions d'abord par El Mehdi El Menebhi, qui sera vite remplacé par M'hammed El Guebbas[6]. Son nom a été donné à des rues de Tétouan et de la médina de Tanger.