Sidi Mohammed ben Abdallah est né vers 1721 et mort le . Il est le fils du sultan Moulay Abdallah (1694-1757) et de son épouse une femme de la tribu des Chéraga[2]. Parmi ses fils il a MoulayYazid ben Mohammed, son préféré, né d'une esclave concubine espagnole[3] (mais qu'il dut désavouer publiquement à la fin de son règne en raison de ses écarts jusqu'à La Mecque)[4], Moulay Hicham, Moulay Slimane[5] et Moulay Maslama.
Après avoir été nommé gouverneur de Marrakech par son père, le sultanAbdallah ben Ismaïl[6], en 1750, Mohammed ben Abdallah devient sultan du Maroc à la suite de la mort de son père, qui est intervenue le , sans que son intronisation, à Marrakech, ne rencontre d'opposition[7].
Il met fin à la présence portugaise au Maroc avec la reprise de Mazagan en 1769. Cela aboutit à la signature d'un traité de paix entre les deux royaumes après plusieurs siècles de conflits.
Roi itinérant, il ne choisit pas de capitale particulière, bien qu'il se fasse construire un grand palais à Rabat en 1785[8], conférant ainsi à cette petite cité le rang de capitale impériale (aux côtés de Fès, Marrakech et Meknès). Il entretient de bons rapports avec toutes les puissances d'Orient et d'Occident. En particulier, il annonce, le , que tous les navires battant pavillon américains peuvent entrer librement dans les ports marocains et fait, par conséquent, du Maroc le premier pays au monde à reconnaître de facto l'indépendance des États-Unis[9],[10].
Mohammed III est également considéré comme l'un des pères de la politique maritime moderne du Maroc, qui était encore au XVIIe et au début du XVIIIe siècle tourné vers son hinterland. Il observe le décollage de l'Europe et décide d'ouvrir le commerce de son pays vers ce continent afin de participer à la modernité. Il ordonne donc la construction de grands ports à partir de 1760 (Essaouira, puis Safi, El Jadida, Casablanca). Tout au long de son règne, il conclut également des traités de commerce et navigation avec des pays du Nord, notamment le Danemark dès 1757, puis l'Angleterre (1760), la Suède (1763), Venise (1765), la France et l'Espagne (1767), et enfin les Etats-Unis (1786)[11].
Sidi Mohammed ben Abdallah meurt, alors qu'il était déjà « malade et invalide »[4], le à Rabat[4], lors d'un dernier périple destiné à s'opposer à son fils dissident Moulay Yazid[4]. Ce dernier prend alors sa succession. Sidi Mohammed est enterré dans une qoubba qui est initialement à côté du Dar el-Makhzen[12], mais fait actuellement partie de l'enceinte du palais royal[13].
Sidi Mohammed était polygame et avait un harem de concubines esclaves. Ses fils par mariage et par des concubines esclaves du harem ont régné après lui. Ses épouses étaient :
la princesse Lalla Fatima bint Sulaiman, leur mariage eu lieu vers 1740[14], lorsqu'il était encore prince. Elle est sa cousine et son père, Moulay Sulaiman, est soit un fils de Moulay Ismail[15],[16] ou un fils de Moulay Rachid[17]. Lalla Fatima était la première épouse de Sidi Mohammed, ses contemporaines l'appelaient Moulat Ud'Dar (La Dame du palais), elle était tenue en haute estime par le peuple[17]. Ses enfants étaient Moulay Mohammed Ali[14], l'aîné des fils de Sidi Mohammed[15], Moulay Abdelmalik[18], Moulay el-Mamoun[15] (alias Maimun)[19], le sultan Moulay Hicham - il est le père du sultan Moulay Abderrahmane, Lalla Sofia[20], Lalla Loubabah[21] - elle épousa le Chérif Sourour en 1768[22], Lalla Sitt'al'Mulk[23] et Moulay Abdeselam[24] ;
Lalla Davia, née Marthe Franceschini, elle est corse ou génoise[25] et était une concubine esclave de son harem avant qu'il ne finisse par l'épouser en 1786. Les récits divergent sur ses origines, certains affirment qu'à l'âge de 7 ans, lorsque sa famille fut libérée par le Bey de Tunis, sur le chemin du retour, ils furent capturés par des corsaires marocains et revendus à l'esclavage. Ils sont entrés dans les services de Sidi Mohammed et la famille de Davia a fini par être libérée mais elle a été gardée comme concubine esclave parce qu'elle attira l'attention du sultan[26]. Un autre récit indique qu'avec sa mère, à bord d'un navire de Gênes[25] elles ont fait naufrage sur les côtes marocaines[25], elles devirent captives du sultan et certains ont incité Sidi Mohammed à ordonner que Marthe soit enlevée de force à sa mère[25]. Bien qu'elle n'avait que 8 ans, elle fut retenue comme sa concubine esclave[25]. En 1789, le docteur Lampriere rapporte qu'elle était l'épouse préférée de Sidi Mohammed[25]. Ils eurent un fils, Moulay Ibrahim[15].
Les noms complets des autres épouses de Sidi Mohammed ne sont pas enregistrés, seulement partiellement leur nom de famille en indiquant de quelle tribu elles sont originaires. Les autres épouses de Sidi Mohammed étaient[15] :
une femme Howariya des Howara du Saïss[15], leur date de mariage est inconnue. Son fils était Moulay Abderrahmane[15] ;
une femme de la tribu Ahlaf[15], leur date de mariage est inconnue. Ses fils étaient Moulay Hassan[15] et Moulay Omar[15] ;
une femme de la famille Elfeth de Rabat[15], leur date de mariage est inconnue. Son fils était Moulay Abdelouahed[15] ;
une autre femme de la tribu Ahlaf[15], leur mariage eu lieu vers 1765. Ses fils étaient le sultan Moulay Slimane[15], Moulay Ettayeb[15] et Moulay Moussa[15] ;
une troisième femme de la tribu Ahlaf[15], leur date de mariage est inconnue. Ses fils étaient un autre Moulay Hassan[15] et Moulay Abdelqader[15] ;
une femme de la tribu Beni Hsen[15], leur date de mariage est inconnue. Son fils était Moulay Abdallah[15].
Le sultan Sidi Mohammed III avait un harem de concubines esclaves, celles retenues par la postérité sont :
Elizabeth Marsh, elle est une captive anglaise qui en 1756 est vendue au harem de Sidi Mohammed. Elle l'aurait beaucoup détesté et lui aurait tenue un comportement détestable pour que cela dissipe son intérêt pour elle et qu'il l'affranchie. À la fin, Sidi Mohammed lui accorde à contrecœur la liberté et la permission de quitter le pays[27] ;
une captive espagnole[15], surnommée Lalla Sargetta[28] et souvent confondue comme anglaise[28],[29]. A son entrée au harem il est probable qu'elle fut renommée Shéhérazade[30], même si parmi les épouses de Sidi Mohammed d'autres sources attribuent ce nom à la mère du sultan Moulay Slimane[31]. Elle était la favorite de Sidi Mohammed qui aurait fini par l'épouser[29]. Ses fils étaient le sultan Moulay Yazid[15],[28] et Moulay Moslama[15],[28] ;
Helen Gloag, son récit biographique et le fait qu'elle ait un jour vécu au Maroc sont remis en question[32]. Cependant, son récit relate qu'elle est une captive écossaise qui en 1769[33] fut achetée à Alger[33] par un riche marocain qui voulait l'offrir au sultan pour gagner sa faveur[33]. En tant que concubine esclave du harem, elle a immédiatement attiré l'attention de Sidi Mohammed[33] et est devenue sa favorite[33]. Des sources précisent même qu'il a fini par l'épouser[32]. Ils eurent deux fils, qui ont été assassinés par Moulay Yazid après son ascension au trône[33]. Mais malgré cette biographie, il y a un doute sur le fait qu'elle ait vraiment résidé au Maroc car le docteur William Lempriere, qui a reçu l'autorisation de visiter le harem de Sidi Mohammed en 1789, n'a relaté aucune présence d'une concubine esclave ou d'une épouse écossaise nommée Helen[34].
Sidi Mohammed, également connu sous le nom de Mohammed ben Abdallah ben Ismail, est un homme pieux et fervent. Bien qu'il ait été un adepte de l'école de jurisprudence malikite, il est également conscient de l'expansion du mouvement wahhabite dans la péninsule arabique, soutenu par la famille Al Saoud[35]. Il est intéressé par les enseignements wahhabites et est cité en disant : « Je suis malikite dans la jurisprudence et "hanbalite" de croyance »[36]. Son enthousiasme religieux l'a poussé à détruire les livres qui accommodent la religion et ayant un lien avec le dogme acharite, et à détruire les encoignures (lieux de prières des soufis)[37]. Cependant, il doit néanmoins composer avec la pression constante des savants acharites, influents au sein de son empire, il fut donc contraint de ne pas modifier de manière significative le paysage islamique du Maroc.
↑Toutes les ressources de la section Bibliographie indiquent la forme Abdallah ou variantes, pas la forme Abdellah ou variantes (consulté le ) ; pour la signification de Abdallah, voir Abd et Allah.
↑ a et b(en) Louis de Chénier, The present state of the empire of Morocco: Its animals, products,...The history of the dynasties since Edris..., Johnson Reprint Corporation, (lire en ligne), p. 312-313
↑Abū al-Qāsim ibn Aḥmad al- (1734-1833) Auteur du texte Zayyānī, Le Maroc de 1631 à 1812 / de Aboulqâsem ben Ahmed Ezziâni ; publié et traduit par O. Houdas, (lire en ligne), p. 143
↑ abcde et f(en) William Lempriere, A Tour from Gibraltar to Tangier: Sallee, Mogodore, Santa Cruz, Tarudant; and Thence, Over Mount Atlas, to Morocco: Including a Particular Account of the Royal Harem, &c. By William Lempriere, Surgeon, J. Walter; and sold, (lire en ligne), p. 375-377
↑(en) K. Bekkaoui, White Women Captives in North Africa: Narratives of Enslavement, 1735-1830, Springer, (ISBN978-0-230-29449-3, lire en ligne), p. 121-122
↑ abc et d« Sargetta », sur geni_family_tree (consulté le )
↑ a et b(en) William Lempriere, A Tour from Gibraltar to Tangier: Sallee, Mogodore, Santa Cruz, Tarudant; and Thence, Over Mount Atlas, to Morocco: Including a Particular Account of the Royal Harem, &c. By William Lempriere, Surgeon, J. Walter; and sold, (lire en ligne), p. 380
↑Osire Glacier, Femmes politiques au Maroc d'hier à aujourd'hui: La résistance et le pouvoir au féminin, Tarik Editions, (ISBN978-9954-419-82-3, lire en ligne) :
« Aussi dans cette lettre, Shaharazade, mère du futur sultan Yazid et de Salama, connu sous le nom de Moulay Slimane, encourage les ambitions de ses fils au détriment des fils de ses rivales, dont ceux de Lalla Fatima »
↑Amira Nowaira, Azza El Kholy et Moha Ennaji, Des femmes écrivent l'Afrique: L'Afrique du Nord, KARTHALA Editions, (ISBN978-2-8111-0731-4, lire en ligne), p. 52 :
« Shéhérazade, l'une des veuves du Sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah ... s'impliqua grandement dans la bataille de succession. Elle réussit à sécuriser le trône pour son fils, qui deviendra le sultan Suleiman. Il régna de 1792 à 1822 »
↑(en) Elizabeth L. Ewan, Sue Innes, Sian Reynolds et Rose Pipes, Biographical Dictionary of ScottishWomen, Edinburgh University Press, (ISBN978-0-7486-2660-1, lire en ligne), p. 137
↑(en) Commins, D., The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, London, (2006).
↑Laroui, A., L'histoire du Maghreb: Un essai de synthèse., Paris: Librairie François Maspero., (1977).
↑(en) Abun-Nasr, A History of the Maghrib in the Islamic Period. Cambridge: Cambridge University Press., Cambridge: Cambridge University Press.,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Malika Ezzahidi, « Le rachat des captifs musulmans à Malte en 1782, d’après le récit de voyage d’Ibn Uthmân Al-Meknassî », Cahiers de la Méditerranée, no 87, , p. 221-228 (lire en ligne)
« Sidi Mohammed ben Abdallah (1757-1790) », dans Rabat : Comment je suis devenue capitale, p. 87-89.
« Sidi Mohammed (1757-1790) : Un sultan enfin accepté », dans Souleiman Bencheikh, « Enquête. La vraie histoire des [A]laouites », Telquel, Casablanca, no 408, (lire en ligne)
Charles-André Julien, « Sidi Mohammed Ibn 'Abd Allah (1757-1790) », dans Histoire de l'Afrique du Nord : Des origines à 1830, Payot et Rivages, coll. « Grande Bibliothèque Payot », (réimpr. 1969 et 1994) (1re éd. 1931, rev. et augm. en 1951), 866 p. (ISBN2228887897 et 9782228887892, OCLC32160417), p. 616-618
Ismaël Hamet, chap. VI « Les Chérifs Filaliens : Les chérifs filaliens ou hassaniens. – Moulay Rachid au Tafilalt, puis à Fez. – Moulay Ismaïl (1672-1727). – Les Abid Bokhari. – Sidi Mohammed ben Abdallah (1757-1790). – Moulay Slimane (1792-1822). –Moulay Aderrahmane (1822-1859). », dans Histoire du Maghreb : Cours professé à l'Institut des hautes études marocaines, Paris, Ernest Leroux, , 502 p. (lire en ligne [PDF]), p. 335-391
« Sidi Mohammed ben 'Abdallâh », dans Ahmed ben Khâled Ennâsiri Esslâoui. (trad. de l'arabe par Eugène Fumet), Kitâb Elistiqsâ li-Akhbâri doual Elmâgrib Elaqsâ [« Le livre de la recherche approfondie des événements des dynasties de l'extrême Magrib »], vol. IX : Chronique de la dynastie alaouie au Maroc, Paris, Ernest Leroux, coll. « Archives marocaines », (lire en ligne [PDF]), p. 250-364.
Liste des différentes parties
« Sidi Mohammed ben 'Abdallâh vient de Morrâkch à Méknès et intervient pour réconcilier les 'Abids avec son père (Dieu leur fasse miséricorde à tous deux) », p. 250-251.
« Retour en arrière pour raconter, du commencement à la fin, la vice-royauté que Sidi Mohammed ben 'AbdallAh exerça à Morrâkch », p. 265-270.
« Règne du Prince des Croyants Sidi Mohammed ben 'Abdallâh (Dieu lui fasse miséricorde) », p. 270-272 ;
« De la venue du sultan Sidi Mohammed à Fès après la bél"a et de ce qui lui arriva en cette circonstance », p. 272-275.
« Établissements du meks à Fès et dans les autres villes, et opinions exprimées à ce sujet », p. 275-279 ;
« Mise à mort de Boû sekhour Elkhomsi: ce qu'était ce personnage », p. 280-281.
« Voyage du sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh aux places frontières, et inspection de leur situation », p. 281-283.
« Répression par le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh de la révolte des Oûdêya et ses causes », p. 283-288.
« Nouveau voyage du sultan Sidi Mobammed de Morrâch au Garb et incidents qui marquèrent ce déplacement », p. 288-290.
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh châtie la tribu de Mesfioua ; motifs de cette répression », p. 290-293 ;
« Construction de la ville d'Essouéïra (Dieu la garde) » p. 293-294.
« Les Français attaquent Salé et El'arêïch et s'en éloignent après avoir subi un échec », p. 294-297.
« Correspondance échangée entre le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh (Dieu lui fasse miséricorde) et le despote d'Espagne; ses résultats », p. 297-301.
« Intérêt porté par le sultan Sidi Mohammed ben 'AbdalâAh à la place d'El'arêïch, qu'il pourvoit de l'armement nécessaire pour la guerre sainte », p. 302?
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh réduit les Aït Zemmoûr du Tâdla et les transporte à Selfât : motifs de cette expédition », p. 303-304.
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh fait organiser une expédition contre les Ait Idrâsén : motifs de cette décision », p. 304-305.
« Exécution de 'Abdelhaqq Fenich Essalaoui et déchéance de la famille », p. 305-309.
« Arrivée des présents envoyés par le sultan ottoman Moustafa au sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh (Dieu lui fasse miséricorde) », p. 309-312.
« Alliance entre le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh et le chérif Serrour, sultan de la Mekke (Dieu lui fasse miséricorde) », p. 312-313.
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh s'intéresse aux 'Abids du Soùs et de la Qibla, et les fait venir dans l'Agdâl de Rabat Elfeth », p. 313-314.
« Prise d'Eljedida », p. 314-317.
« Efforts déployés par le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh pour obtenir la liberté des captifs mùsulmans; ce que Dieu accorda par son intermédiaire », p. 317-319.
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh assiège la ville de Melilla, place forte espagnole », p. 319-321.
« Expédition du sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh contre les Brâber Aït Ou Mâlou ; ses motifs », p. 321-325.
« Ce qu'il advint des Yégchêriya, que le Sultan avait fait entrer au service et choisis dans les tribus du Hoûz », p. 326-327.
« Les 'Abîds se révoltent contre le sultan Sidi Mohammed et proclament son fils Moûlay Yazld ; ce qui en résulte », p. 327-330.
« Remarquables mesures de répression prises par le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh à l'encontre des 'Abîds », p. 330-333.
« Le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh réduit les Ouled Bessebâ et les disperse dans le Sahâra ; événements suivants », p. 334-336.
« Voyage du sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh au Tâfilêlt, qu'il pacifie: motifs de cette expédition », p. 336-339.
« Voyage que fit le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh à Essouéïra pour se distraire et se reposer, et ce qui lui arriva au cours de ce déplacement », p. 339-343.
« Motif de la colère du sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh contre son fils Moü1ay Yazid (Dieu lui fasse miséricorde) », p. 343-346.
« De ce qui eut lieu entre le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh et les gens de la zâouya de Boûlja'd (Dieu le protège) », p. 346-348.
« Nombre des soldats des ports durant le règne du sultan Sidi Mohammed ben'Abdallâh, et montant de leur solde », p. 348-351.
« Moülay Yazid revient d'Orient et se réfugie dans le mausolée du chéïkh 'Abdesselâm ben Mechich (Dieu soit satisfait de lui). Motifs de sa conduite », p. 351-353.
« Mort du Prince des Croyants Sidi Mohammed ben 'Abdallâh (Dieu lui fasse miséricorde) », p. 354.
« Derniers renseignements sur le sultan Sidi Mohammed ben 'Abdallâh; ses œuvres; sa politique », p. 354-364.
« De la vice-royauté que Sidi Mohammed ben Abdallah exerça à Maroc du vivant de son père » (p. 123-127) et « Règne du sultan Sidi Mohammed ben Abdallah ben Ismaïl, père de Maulay Seliman » (p. 127-157), Aboulqâsem ben Ahmed Ezziâni (trad. de l'arabe par Octave Victor Houdas), Le Maroc de 1631 à 1812 : Extrait de l'ouvrage intitulé Ettordjemân elmo ʻarib ʻan douel Elmachriq ou ʼLmaghrib, Paris, Ernest Leroux, , 216 p. (lire en ligne)