Molières (Lot)

Molières
Molières (Lot)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Jean Marie Laborie
2020-2026
Code postal 46120
Code commune 46195
Démographie
Gentilé Moliérois[1]
Population
municipale
358 hab. (2021 en évolution de −3,76 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 41″ nord, 1° 56′ 09″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 603 m
Superficie 12,77 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Molières
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Molières

Molières est une commune française située dans le nord-est du département du Lot, en région Occitanie. Elle fait partie de la région naturelle du Ségala quercynois.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Biarque et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Molières est une commune rurale qui compte 358 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 107 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Moliérois ou Moliéroises.

Géographie

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Hydrographie

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Le Ruisseau de Cantegrel, le Ruisseau de Molières et le Ruisseau de Labaures sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.

Le Rascalou, Les Ressègues...

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bannes, Espeyroux, Ladirat, Leyme, Saint-Paul-de-Vern et Terrou.

Communes limitrophes de Molières[2]
Bannes Saint-Paul-de-Vern Ladirat
Leyme Molières[2] Terrou
Espeyroux

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 322 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Latronquière à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 361,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[11],[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[13] : le « bois de Leyme » (200 ha), couvrant 3 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] : le « bassin de la Bave » (8 075 ha), couvrant 22 communes dont une dans le Cantal et 21 dans le Lot[15].

Au , Molières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), forêts (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Molières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Biarque. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[20],[17].

Molières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Molières.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 225 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Molières est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].

Le toponyme Molières (en occitan Molièras) est basé sur le mot latin mollis avec la terminaison -aria qui désigne une terre humide et molle[26].

À la grande surprise des habitants, le , un détachement de 22 automitrailleuses de la 2e division SS Das Reich parti de Latronquière arrive dans le village de Molières. Ce bourg était à l'époque très isolé et difficile d'accès pour les gros véhicules. Les soldats SS sont à la recherche de maquisards. Ils pillent les habitations, tuent Émile Gauzin et emportent trois autres hommes avec eux[27].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1813 Jean Lavaïsse    
1813 1815 Louis Lavaïsse    
1815 1834 Géraud Bayle    
1835 1841 Antoine Louis Lavaysse    
1842 1844 Leydet    
1844 1851 Jean-cyprien Lavaysse    
1851 1865 Joseph Tauran    
1865 1878 Jean-cyprien Lavaysse    
1878 1884 Jean Estival    
1884 1892 Edmond Ferrand    
1892 1896 Tauran    
1896 1898 Edmond Ferrand    
1898 1902 Mastorg    
2001 En cours Jean-marie Laborie    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 358 habitants[Note 3], en évolution de −3,76 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9489911 1079391 0101 0531 0271 0801 025
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0211 0121 0111 004952958914814832
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
765746708573546493490485484
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
518455435447403364368368376
2017 2021 - - - - - - -
362358-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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École de Molières.

En , le ministère de l'Éducation nationale décide de fermer l'école communale par « faute d'effectifs » alors que 38 enfants de la commune sont en âge d'être scolarisés. Des parents d'élèves décident de reprendre la maternelle au sein d'une association Les Pit'Chouns à Molières. Une enseignante diplômée de l'éducation nationale est employée pour une dizaine d'élèves[33].

En septembre 2021, cette école associative au modèle inédit a effectué sa cinquième rentrée scolaire sous cette nouvelle forme.

De à , un tournage de documentaire[34] se déroule en plusieurs sessions pour mettre en lumière le fonctionnement singulier de cette structure éducative. Intitulé Les Pitchouns en campagne, ce film tourné par Jean Dulon et Nicolas Svetchine montre la résistance de tout un village et a été diffusé à la télévision en été 2019 sur Public Sénat[35] puis en octobre de la même année sur l'antenne de la chaîne régionale Via Occitanie. Ce documentaire, produit par Grand Angle Productions, a été sélectionné dans de nombreux festivals aux quatre coins de France : au 22ème Festival des Créations Télévisuelles de Luchon en [36], au 22ème Festival Caméras des Champs en mai 2021, en ouverture du 20ème Festival des Conviviales de Nannay[37] en aout 2021 où il décroche le prix "coup de cœur du public", au Festival Festi'Vache dans les Monts du Lyonnais en septembre 2021, au 15ème Festival Ciné-Campagne à Châtillon-en-Vendelais en décembre 2021 ainsi qu'au 13ème Festival de cinéma sur la ruralité "Terres et Films d'ici et d'ailleurs" à Plouguenast-Langast[38].

Synopsis

Molières, un petit village du Lot qui, malgré plus de 40 enfants en âge d'être scolarisés, vient de perdre son école en 2017. Cette décision de l'Education nationale porte un coup fatal à l'âme de cette commune, au lien social, humain et historique d'un petit village jusque là dynamique et prospère. Contre l'injustice, les habitants se regroupent, les parents d'élèves se rassemblent et en levant des fonds propres rouvrent une classe et redonnent vie à l'école de Molières ! Pour combien de temps ? Avec quels moyens sur le long terme ? Avec quel soutien pour tenir ? Durant une année scolaire, Jean Dulon et Nicolas Svetchine ont suivi leur combat, leur résistance et leurs espoirs...

En 2018, la commune compte 157 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 344 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 230 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,6 % 5 % 4,8 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 200 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 58 emplois en 2018, contre 47 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 150, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,4 %[I 11].

Sur ces 150 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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21 établissements[Note 6] sont implantés à Molières au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 61,9 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 21 entreprises implantées à Molières), contre 14 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Agriculture

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La commune compte plus d'une vingtaine d'exploitations agricoles (bovins dont veaux de lait, ovins, canards, noix, châtaignes...).

Deux événements agricoles sont organisés : le , la foire aux cerises et en novembre la fête de la laine.

La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 54 37 29 23
SAU[Note 8] (ha) 911 1 093 1 179 1 001

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 37 en 2000 puis à 29 en 2010[41] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 911 ha en 1988 à 1001 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 44 ha[41].

Artisanat et commerces

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Les entreprises du bâtiments et de la réparation sont bien représentées.

Épicerie/bar multiservices « O pain perdu ».

Gîtes, camping à la ferme...

Culture et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Pierre, fortifiée restaurée au XVIIe siècle après les guerres de Religion[43]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[44].
  • Table d'orientation au Pech Mouleyret, point culminant de la commune à 586 mètres offrant une large vision sur le Quercy, les monts d'Auvergne et les plateaux du Limousin.
  • Trois marronniers majestueux sur la place.
  • Puits communal de 1887, couvert d'un berceau en plein cintre.

Personnalités liées à la commune

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Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Molières ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Molières » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Molières » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Molières » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Molières » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources

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  1. « Lot », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Molières et Latronquière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Latronquière » (commune de Latronquière) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Latronquière » (commune de Latronquière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
  12. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Molières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF le « bois de Leyme » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF le « bassin de la Bave » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Molières », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Molières », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  26. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 74.
  27. Gilbert Lacan, Figeac en Quercy : sous la terreur allemande, Paris, Union Amicale des Enfants de l'Arrondissement de Figeac, , 99 p., p. 34-35.
  28. « Les maires de Molières », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Quand les parents créent leur école pour sauver celle du village », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
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  36. « Le film sur l’école associative de Molières présenté hors compétition au festival de Luchon ».
  37. « Un documentaire militant ouvre les Conviviales de Nannay », Quotidien,‎ (lire en ligne)
  38. « Plouguenast : le 13e festival cinématographique de la ruralité », Journal,‎ (lire en ligne)
  39. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  41. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Molières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
  43. « Molières: un certain art de vivre », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne).
  44. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

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