Mon petit doigt m'a dit | ||||||||
Présentation de la page de couverture du roman dans une édition française. | ||||||||
Auteur | Agatha Christie | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | By the Pricking of My Thumbs | |||||||
Éditeur | Collins Crime Club | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Claire Durivaux | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 1115 | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1970 | |||||||
Nombre de pages | 255 p. | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Tommy et Tuppence Beresford | |||||||
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Mon petit doigt m'a dit (titre original : By the Pricking of My Thumbs) est un roman policier d'Agatha Christie publié en au Royaume-Uni, mettant en scène pour la quatrième fois Tommy et Tuppence Beresford. Il est publié la même année aux États-Unis et en 1970 en France.
Thomas dit « Tommy » Beresford et son épouse Prudence Cowley dite « Tuppence », venus rendre visite dans sa maison de retraite à leur vieille tante Ada, y apprennent la récente et mystérieuse disparition d'une certaine Mrs Lancaster. Tuppence, qui avait eu l'occasion d'échanger quelques paroles avec cette vieille dame visiblement prise d'une obsession morbide, se met en tête de la retrouver, craignant qu'il ait pu lui arriver malheur parce qu'elle était détentrice d'un lourd secret...
Dans la chambre de Mrs Lanscaster, elle découvre un tableau représentant une maison. Profitant de l'absence de Tommy, elle se rend en train vers la maison.
Ce roman est l'une des trois œuvres, avec Le Cheval pâle (1961) et La Dernière Énigme (publié en 1976, mais écrit au début des années 1940), dans lesquelles la romancière fait intervenir dans l'intrigue une scène montrant une vieille dame aux cheveux blancs, en train de boire un verre de lait, qui interroge un visiteur pour savoir si c'est « [son] pauvre enfant qui est enterré derrière la cheminée ». Deux connaisseurs du monde « christien » ont émis l'hypothèse que la romancière pourrait avoir été fortement marquée, durant son enfance, par le voisinage d'un asile d'aliénés à proximité immédiate d'Ashfield, le domaine que la romancière et ses parents occupaient à Torquay et que, peut-être, elle aurait pu à cette époque rencontrer une vieille dame correspondant au portrait qu'elle en a fait à trois reprises[1].
Le titre anglais du roman est directement tiré d'une réplique de la deuxième sorcière du Macbeth de William Shakespeare[2] :
« By the pricking of my thumbs,
Something wicked this way comes.
Open, locks,
Whoever knocks! »
« D'après la démangeaison de mes pouces,
il vient par ici quelque maudit.
Ouvrez-vous, verrous,
qui que ce soit qui frappe. »
Le picotement dans un doigt était vu, parmi d'autres symptômes physiques, comme un avertissement de l'existence du mal.
C'est l'un des deux seuls romans, avec Mr Brown (1922)[4], une autre histoire de Tommy et Tuppence, à être dédicacé directement aux lecteurs, plus spécifiquement dans ce cas aux lecteurs étrangers qui n’arrêtaient pas de lui demander des nouvelles du duo de détectives[2].