Monastère de Kundeling | |||
Monastère de Kundeling en 1936/37 avant sa destruction. | |||
Présentation | |||
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Nom local | ཀུན་བདེ་གླིང Kundeling |
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Culte | Bouddhisme tibétain, école Gélug | ||
Type | Monastère | ||
Début de la construction | 1794 | ||
Style dominant | Tibétain | ||
Date de démolition | durant la révolution culturelle | ||
Géographie | |||
Pays | Chine | ||
Région | Région autonome du Tibet | ||
Département | Ville-préfecture de Lhassa, Lhassa | ||
Ville | Lhassa | ||
Coordonnées | 29° 39′ 23″ nord, 91° 06′ 22″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
Géolocalisation sur la carte : Chine
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Le monastère de Kundeling (tibétain : ཀུན་བདེ་གླིང, Wylie : kun-bde gling, THL : kün dé ling[1]) ou Gongdelin (translittération du tibétain en chinois : 功德林寺 ; pinyin : ) ou encore Temple de Kundeling, est un monastère de l'école Gélug du bouddhisme tibétain, de Lhassa, capitale de la Région autonome du Tibet, en République populaire de Chine. Il a été construit en 1794. C'est un des quatre temples ling de Lhassa avec le temple de Drib Tsemchokling, temple de Tsomonling et le temple de Tengyeling. Il a été détruit durant la révolution culturelle.
Kundeling est un terme tibétain signifiant « paisible et heureux »[2].
Il a également été appelé en chinois Weizang Yongan si (卫藏永安寺), paix éternelle de l'Ü-Tsang, dont Lhassa était également la capitale.
Il s'agit d'un des quatre temples ling, dont les régents du Tibet devaient venir, selon un décret du 5e dalaï-lama, mais ce ne fut pas toujours le cas[3].
Il est dit qu'il a été fondé à la place du monastère Yangs-pa-can, ou Yangs-can, fondé en 1490 et détruit en 1792[1]. Les plus anciennes mentions de ce temple connues datent de 1796[1].
Sa construction a été ordonnée par le général mandchou Fuk'anggan, qui, à la suite de l'invasion du Tibet par les Gurkhas, avait repoussé les Gurkhas népalais et récupéré les aires du Tibet perdues l'année précédente[2]. Le Solon Hailanca, le régent du Tibet] de ce moment, rTa-tshag VIII Ye-shes blo-bzang bstan-pa'i mgon-po (1760-1811) et le mongol Sung-yün (1752-1835) semblent également avoir été impliqué comme fondateurs[1].
La lignée des dirigeants de ce monastère, appelé tatsak jedrung est également connue sous le nom de Kundeling rimpoché, depuis que l'empereur Qianlong (règne 1735 – 1796) de la dynastie Qing leur en offre le contrôle, sous l'office du 9e tatsak, (Ngawang Lobzang Tenpai Gyeltsen)[4].
Le monastère a été détruit durant la révolution culturelle[3].
Les propriétaires du monastère portent le titre de (tibétain : རྟ་ཚག་རྗེ་དྲུང་ཧོ་ཐོག་ཐུ, Wylie : rTa-tshag rje-drung ho-thog-thu, ou parfois (tibétain : རྟ་ཚག་རྗེ་དྲུང་རིན་པོ་ཆེ་, Wylie : rTa-tshag rje-drung rin-po-che) sont des tulkou.
Le premier membre de la lignée du Tatsag est Baso Chokyi Gyaltsen (tibétain : ཆོས་ཀྱི་རྒྱལ་མཚན, Wylie : Ba-so Chos-kyi rgyal-mtshan ; 1402–73).
La huitième incarnation, Yeshe Lobsang Tenpai Gonpo (1760–1810), a reçu la possession du monastère. Les propriétaires du monastère depuis ont été[5] :
Yeshe Lobsang Tenpai Gonpo a également été régent du Tibet de 1787 à 1810.