Monfaucon | |||||
L'église de Monfaucon. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Arnaud Delair 2020-2026 |
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Code postal | 24130 | ||||
Code commune | 24277 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
288 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 54′ 45″ nord, 0° 14′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 125 m |
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Superficie | 24,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de la Force | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | monfaucon.fr | ||||
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Monfaucon est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Commune située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois.
Monfaucon est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Monfaucon est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7c-A, se compose de molasses du Fronsadais inférieur à moyen, à faciès argileux dominant (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 31 m et 125 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[9]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,74 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,69 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lidoire, la Gouyne, la Léchou, la Boucardia, la Planche, le ruisseau du Bigounin, le ruisseau du Cluzeau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin[16],[17]. Elle borde la commune au nord, formant une succession de méandres, sur près de sept kilomètres et demi face à Saint-Géraud-de-Corps.
Affluent de rive gauche de la Lidoire, la Léchou, ou ruisseau du Roudier dans sa partie amont, prend sa source dans le sud de la commune, près du lieu-dit Malevieille, et l'arrose sur quatre kilomètres dont deux kilomètres face à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et Saint-Méard-de-Gurçon.
Deux autres affluents de rive gauche de la Lidoire arrosent la commune : la Boucardia — qui prend sa source 500 mètres à l'ouest du bourg — sur près de deux kilomètres dont plus de 300 mètres en limite de Saint-Méard-de-Gurçon, et la Planche — qui prend sa source plus d'un kilomètre au sud-est du bourg — sur plus de trois kilomètres et demi.
La Gouyne prend sa source à trente mètres de la limite orientale de la commune, au lieu-dit la Cabane, et se jette dans le Barailler en rive droite à Saint-Pierre-d'Eyraud[18]. Elle sert de limite naturelle à l'est et au sud-est sur environ cinq kilomètres, face à Fraisse et Saint-Pierre-d'Eyraud.
Le ruisseau du Cluzeau — affluent de rive gauche de la Gouyne — prend sa source dans le sud du territoire communal qu'il arrose sur quatre kilomètres dont près de 800 mètres au sud-est en limite du Fleix. Son affluent de rive droite le ruisseau du Bigounin sert de limite territoriale au sud avec Le Fleix sur deux kilomètres et demi.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 8 km à vol d'oiseau[24], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
Au , Monfaucon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[29] et hors attraction des villes[30],[31].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), terres arables (7,6 %), prairies (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), cultures permanentes (0,3 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de Monfaucon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Monfaucon est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[35]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[36],[37].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[40].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 1995 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[33].
En occitan, la commune porte le nom de Mont Faucon[41].
Dès 1790, la commune de Monfaucon a fait partie du canton de Saint Meard de Gurson qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Laforce — devenu ensuite le canton de la Force — dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[42]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de la Force.
En 2010, Monfaucon adhère à la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[43],[44].
Dans le domaine judiciaire, Monfaucon relève[48] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2021, la commune comptait 288 habitants[Note 5], en évolution de −4,64 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[52], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 144 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.
Au , la commune compte quarante-deux établissements[53], dont quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, six dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[54].
Depuis , un site de stockage d'artifices pyrotechniques, classé Seveso, a été ouvert sur le territoire communal[55].
Église Notre-Dame-de-la-Nativité[56].