Mont Albert | ||||
Vue du mont Albert en été. | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 1 151 ou 1 154 m[1] | |||
Massif | Monts Chic-Chocs (monts Notre-Dame, Appalaches) | |||
Coordonnées | 48° 54′ 10″ nord, 66° 12′ 17″ ouest[1] | |||
Administration | ||||
Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | |||
Ascension | ||||
Première | par Alexander Murray | |||
Géologie | ||||
Âge | 480 millions d'années | |||
Roches | Serpentine | |||
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
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Le mont Albert est une montagne des monts Chic-Chocs localisée dans le parc national de la Gaspésie dans la région de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine au Québec au Canada. Il atteint une altitude comprise entre 1 151 et 1 154 mètres.
Le , le géologue Alexander Murray devint le premier à atteindre le sommet de la montagne. Puisque ce jour coïncidait avec l'anniversaire du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, époux de la reine Victoria, il lui donna le nom de « mont Albert » en son honneur[1],[2].
Le sommet du mont Albert est un plateau de 13 km2 appelé la « Table à Moïse »[3]. Ce plateau comprend deux sommets, le sommet Albert Nord (1 070 m)[4] et le sommet Albert Sud (1 151 ou 1 154 m selon les sources)[1],[5], situés à chacune des extrémités du plateau.
La roche principale de la montagne, la serpentinite, provient de la croûte océanique et a été soulevée par la formation des Appalaches, il y a environ 480 millions d'années[3], lors de la fermeture de l'océan Iapétus. Sa dureté explique que le mont ait bien résisté à l'érosion[6].
Le mont Albert est situé entièrement dans le parc national de la Gaspésie. La table à Moïse est aussi protégée par l'habitat floristique de la Serpentine-du-Mont-Albert. Cette aire protégée de 27,28 km2 a pour but de protéger l'habitat de quatre espèces très rares au Québec. Le plateau comprend deux espèces endémiques à la région du mont Albert, soit la verge d'or à bractées vertes (Solidago chlorolepis) et le saule à bractées vertes (Salix chlorolepis). Il comprend aussi la minuartie de la serpentine (Minuartia marcescens), qui est endémique au nord-est de l'Amérique du Nord, et l'une des deux populations de l'est du continent du polystic des rochers (Polystichum scopulinum)[7].