De haut en bas, de gauche à droite : le château de la Lande à Saint-Hilaire-de-Loulay ; l’église Saint-Martin de Saint-Georges-de-Montaigu ; la maison de la Rivière à Saint-Georges-de-Montaigu ; le pont de Sénard à Saint-Hilaire-de-Loulay ; l’église Saint-Pierre de la Guyonnière ; un menhir à Saint-Hilaire-de-Loulay ; l’église Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-de-Loulay ; le logis de la Roche-Thévenin de la Guyonnière ; l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Boufféré ; la digue de Montaigu.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rocheservière à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 831,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Située au croisement de la route nord-sud D 137 entre Nantes et La Rochelle, et de la route est-ouest D 753 entre Cholet et Saint-Jean-de-Monts, Montaigu-Vendée est aussi reliée par la D 763 à Clisson au nord-est et à La Roche-sur-Yon au sud-ouest.
Montaigu-Vendée est desservie sur la commune déléguée de Boufféré par la sortie 4 de l'autoroute A83 reliant Niort (rejoignant ainsi l'A10 entre Paris et Bordeaux) à Nantes, préfecture de la région. De plus, la 2 × 2 voies entre Boufféré et La Roche-sur-Yon permet de rejoindre rapidement la préfecture vendéenne, située à environ 40 kilomètres du centre de Montaigu-Vendée.
L'aéroport international de Nantes-Atlantique est lui aussi situé à environ 40 kilomètres de Montaigu-Vendée, que ce soit en passant par l'autoroute A83 ou par la RD 137. La commune dispose pour sa part d'un aérodrome, l'aérodrome de Montaigu - Saint-Georges, inauguré le 28 juin 1980. Il dispose de deux pistes de 80 m et 40 m de large pour 900 m de long. Le plus gros club de France de Paramoteur, Atlantic Paramoteur, est basé sur ce terrain, ainsi que le club de vol à voile de Nantes, le Planeur Club de L'Atlantique[11], qui s'est déplacé sur ce terrain lors de sa création, puisque ce dernier avait pour but de délocaliser l'activité planeur de l'aéroport Nantes Atlantique. Le terrain a accueilli en 2011 le championnat régional des Pays de la Loire de planeur, ainsi que le Tour de France ULM qui y est passé pour une nuit.
Au , Montaigu-Vendée est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montaigu-Vendée[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montaigu-Vendée, dont elle est la commune-centre[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Le nom de la commune nouvelle est formée à partir du nom de sa ville-centre, Montaigu, et du nom du département d'appartenance de la commune nouvelle, la Vendée. Ce nom a été sélectionné par les cinq maires des communes constitutives de la commune nouvelle à la suite de deux tables rondes ayant fait émerger quatre noms proposés lors d'une consultation par internet à partir du . Les quatre noms proposés à la consultation étaient Montaigu-Vendée, Montaigu-les-Maines, Montaigu-Nord-Vendée et Montaigu-la-Nouvelle. Avant l'élaboration des propositions, les cinq maires s'étaient mis d'accord sur le fait que le nom de la ville-centre de la commune nouvelle devait rester dans le nouveau nom[17].
Montaigu est issu du latinmons, « mont » et acutus (« aiguisé, rendu aigu »), qui a suivi la même évolution que l'adjectif en français, désignant littéralement un « mont aigu ». L'origine du nom remonterait donc à la période gallo-romaine et ferait référence au promontoire situé à la confluence de la Maine et de l'Asson[18]
Le nom de Vendée est issu pour sa part du nom de la rivière éponyme passant au sud du département, dont la forme originelle devait être Vindeda (« la blanche »), dérivé du gaulois (celtique) uindos signifiant « blanc », voire « heureux »[19].
L'accord de gouvernance conclu entre les élus lors de la création de la commune nouvelle prévoit que le maire de Montaigu sera son maire jusqu’aux élections municipales de 2020, et que celui de Boufféré sera tête de liste en 2020[22].
Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle tel qu'existant au
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
9 057
11 142
12 474
13 736
15 562
17 498
19 141
20 084
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source : INSEE RGP 2016[26])
Historiquement, le territoire de Montaigu-Vendée, à dominante rurale, était essentiellement tourné vers l'activité agricole, à l'exception notable de Montaigu. Celle-ci s'est en effet constituée comme ville-centre d'un bassin de vie pour lequel elle remplissait les fonctions traditionnelles d'une centralité urbaine vis-à-vis d'un territoire rural. La présence d'une place du Champ de Foire à Montaigu atteste de ce rôle de place centrale. Des foires aux bestiaux ainsi que des comices agricoles s'y tinrent ainsi jusqu'au milieu du XXe siècle, et attirèrent sur la place des cabarets et des auberges[27]. Dans la ville s'installèrent également des artisans et commerçants liés à la transformation de la production agricole environnante, comme l'atteste par exemple la présence d'une rue de la Boucherie.
En 2015, la commune déléguée de Montaigu (disposant encore à cette date du statut de commune à part entière) comptabilisait 2 070 actifs ayant un emploi résidant sur son territoire, qui accueillait par ailleurs 4 397 emplois, soit un indicateur de concentration de l'emploi de 212,4[28]. Cet indicateur confirme le statut de ville-centre qu'a su conserver Montaigu vis-à-vis de son bassin de vie[29]. Néanmoins, le territoire de Montaigu étant limité, certaines entreprises dont les locaux historiques se trouvaient dans la ville-centre ont quitté cette dernière pour s'implanter sur le territoire des communes voisines. C'est le cas par exemple de la Laiterie de Montaigu, qui dès 1965 a construit sa nouvelle usine sur la commune de Saint-Georges-de-Montaigu[29] à proximité de l'entrée sud de la ville. En 2017, c'est l'entreprise VMI (technologies de mélange et de pétrissage) qui quitte son site historique de Montaigu pour emménager sur le parc d'activités des Marches-de-Bretagne, situé sur la commune voisine de Saint-Hilaire-de-Loulay[30]. Montaigu est tout de même parvenu à conserver certaines de ses entreprises historiques sur son territoire, comme en témoigne l'implantation en 2016 du siège national du transporteur DB Schenker, à l'emplacement d'un site du transporteur Joyau racheté par le groupe allemand dans les années 2000[31].
Montaigu compte sur son territoire deux zones industrielles adjacentes, la zone industrielle de la Gare et la zone industrielle Nord, ainsi qu'une zone commerciale comprenant une grande surface sous l'enseigne Leclerc. Par ailleurs, sur les communes voisines mais dans la continuité du tissu urbain de Montaigu se sont développées deux autres zones commerciales autour d'une enseigne Super U à Boufféré et d'une enseigne Intermarché à Saint-Hilaire-de-Loulay, ainsi que les zones industrielles de Mirville et du Planty. Le centre-ville constitue un autre pôle où se concentrent de nombreux emplois de l'agglomération, notamment dans les commerces de proximité implantés essentiellement dans et autour de la rue Clemenceau, de la place du Champ-de-Foire et de l'avenue Villebois-MareuiL.
La commune abrite le siège social de la seconde entreprise française de meubles de bureaux Haworth France (57 millions € de chiffre d'affaires et 211 salariés en 2020)[32].
Enfin, plusieurs employeurs publics viennent contribuer de manière significative au rôle de ville-centre de Montaigu et au nombre important d'emploi localisés sur le territoire : la ville de Montaigu, la communauté de communes de Terres-de-Montaigu et enfin le centre hospitalier départemental de la Vendée, qui dispose d'une antenne sur la commune.
Une forte présence du secteur agro-alimentaire sur le territoire
Le territoire de Montaigu-Vendée a su s'appuyer sur son activité principale historique, l'activité agricole, pour développer une industrie locale dans le domaine agro-alimentaire. Ce dernier participe à la présence significative du secteur secondaire dans le tissu économique local, comme l'atteste la présence d'usines telles que la Laiterie de Montaigu précédemment citée, Briogel à Saint-Georges-de-Montaigu, Bonté-Pinson, Brioches Fontenaud ou encore le Comptoir de la Bière à Boufféré, ces différentes entreprises partageant bien un cœur de métier consistant en la transformation de produits agricoles en biens alimentaires. L'entreprise la plus significative à ce titre est très certainement Sodebo, géant français de l'agroalimentaire dont le siège social et l'ensemble de l'outil de production en France sont situés sur un complexe de plusieurs dizaines d'hectares à cheval entre Saint-Georges-de-Montaigu et La Guyonnière. L'entreprise regroupe ainsi sur la commune plus de 2 000 emplois, ce qui en fait le principal employeur du territoire.
L'ancien château de Montaigu, dont les fortifications ont été arasées en 1586 sur l'ordre d'Henri III, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques
Le château de la Caillaiderie à Montaigu, construit au XVIIIe siècle par la famille Thiériot[35]
Les ruines du château de la Sénardière à Boufféré
Le château du Hallay à Boufféré
Le château de la Preuille
Le château de la Mussetière
Le château de la Lande
Le château de Bois-Corbeau
Le château de la Peinerie
Le château de la Grande Bernerie
Vestiges remarquables d'un ancien château médiéval au lieu-dit de la Goyère sur un coteau dominant la Grande Maine
L'église Saint-Jean-Baptiste de Montaigu et les gargouilles de son clocher
Le Portail Saint-Léonard, vestige d'une chapelle de 1215
L'ancienne collégiale Saint-Maurice, au cœur de la vieille ville de Montaigu
L’église Notre-Dame-de-l'Assomption à Boufféré
L'église Saint-Hilaire dans le bourg de Saint-Hilaire-de-Loulay
L'église Saint-Pierre de la Guyonnière
Le site de Melay ou Meslay à La Guyonnière
L'église Saint-Georges dans le bourg de Saint-Georges-de-Montaigu, datant du XIXe siècle, ayant la particularité d'avoir un clocher inachevé coiffé d'une flèche provisoire recouverte l'ardoise
La Chapelle du village de la Roche-Pépin à Saint-Georges-de-Montaigu
La Chapelle du village de la Rondaire à Saint-Georges-de-Montaigu
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑« Boufféré », « La Guyonnière », « Montaigu », « Saint-Georges-de-Montaigu » et « Saint-Hilaire-de-Loulay », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
↑ a et b« Arrêté préfectoral du 20 avril 2017 portant création de la commune nouvelle “Montaigu-Vendée” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 25, , p. 30-32 (lire en ligne [PDF]).
↑Fiche de Montaigu sur Lion 1906, site de Lionnel Delvarre, mis à jour le 6 juin 2010 [lire en ligne].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Montaigu. Commune nouvelle : quel nom préférez-vous ? », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Georges Laronze, Montaigu, Ville d’histoire (IVe – XXe siècle), , 152 p. (ISBN2-84373-096-1), p.7.
↑Xavier Delamarre,, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , p. 319 - 320.
↑Roselyne Séné, « Elles ont toutes dit “oui” à Montaigu-Vendée : Vendredi soir, les élus municipaux de Boufféré, La Guyonnière, Montaigu, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay ont décidé de créer, ensemble, une commune nouvelle : Montaigu-Vendée. Le mariage est prévu au 1er janvier 2019 », Ouest-France, (lire en ligne)« Les fiançailles pouvaient être célébrées. Mais il s’en est fallu de peu pour que l’ambiance retombe comme un soufflé et que les petits fours restent au réfrigérateur. Car tout s’est joué à une voix près, à Saint-Hilaire-de-Loulay ».
↑« Montaigu. Une commune nouvelle pour « être plus visible » : Regrouper cinq villes en une seule. C’est le projet de cinq maires de Terres de Montaigu. Les élus ont expliqué la raison et les modalités lors d’une première réunion publique », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )« Une visibilité basée, essentiellement, sur l’attractivité économique. « Si on veut peser sur l’échelon régional, il faut être visible. » Pour cela, il a martelé l’intérêt pour le territoire de passer en communauté d’agglomération, dans les prochaines années. Une entité qui ne pourra se faire qu’avec « une ville d’au moins 15 000 habitants ».
↑Jeanne Hutin, « Montaigu-Vendée. Antoine Chéreau en 2019, Florent Limouzin pour 2020 : La gouvernance de la commune nouvelle Montaigu-Vendée, qui naîtra au 1er janvier 2019 a été annoncée ce vendredi 23 novembre. Le maire de Montaigu restera jusqu’aux élections municipales de 2020. Celui de Boufféré sera tête de liste en 2020 », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Florent Limouzin à la tête de la commune nouvelle », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Montaigu-Vendée. Depuis 28 ans, le jumelage avec Immenhausen perdure : Montaigu. Tous les deux ans, le week-end de l’Ascension est devenu un rendez-vous incontournable pour le jumelage entre les villes de Montaigu et d’Immenhausen, en Allemagne », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑Maurice Mignet, Le patrimoine de Montaigu à travers ses noms de lieux, Pays de Montaigu - Marche de Vendée et de Bretagne, , 339 p. (ISBN978-2-7466-5272-9), pp.59-60.
↑Maurice Mignet, Le patrimoine de Montaigu à travers ses noms de lieux, Pays de Montaigu - Marches de Vendée et de Bretagne, , 338 p. (ISBN978-2-7466-5272-9), p.53.
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.