Monthou-sur-Bièvre | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Agglopolys | ||||
Maire Mandat |
Pierre Wardega 2020-2026 |
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Code postal | 41120 | ||||
Code commune | 41145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montholien[1] | ||||
Population municipale |
794 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 37″ nord, 1° 17′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 113 m |
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Superficie | 16,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Les Montils (banlieue) |
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Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Blois-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | monthou-sur-bievre.fr | ||||
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Monthou-sur-Bièvre est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères. Elle est drainée par le Beuvron, la Bièvre, le Valaire et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 12 en 2000, puis à 12 en 2010.
La commune de Monthou-sur-Bièvre se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 12,7 km de Blois[4], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Onzain[5].
Les communes les plus proches sont[6] : Ouchamps (1 km) , Les Montils (2 km) , Valaire (2,1 km) , Candé-sur-Beuvron (3,2 km) , Seur (4,2 km) , Sambin (4,3 km) , Fougères-sur-Bièvre (4,8 km) , Chitenay (6,2 km) et Feings (6,2 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne[9].
La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres[10].
L'altitude du territoire communal varie de 62 mètres à 113 mètres[11],[12].
La commune est drainée par le Beuvron (1,253 km), la Bièvre (2,265 km), le Valaire et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,5 km de longueur totale[13].
Le Beuvron, d'une longueur totale de 115,2 km, prend sa source dans la commune de Coullons, dans le Loiret et se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 29 communes[14].
La Bièvre, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune du Controis-en-Sologne et se jette dans le Beuvron à Monthou-sur-Bièvre, après avoir traversé 3 communes[15].
Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 13 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Monthou-sur-Bièvre comprend une ZNIEFF[23] : la « Mare de Brin de Chèvre » (0,35 ha)[24].
Au , Monthou-sur-Bièvre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Les Montils[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[26],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monthou-sur-Bièvre en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Monthou-sur-Bièvre[29] | Loir-et-Cher[30] | France entière[31] | |
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Résidences principales (en %) | 86,7 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,1 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 7,2 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Monthou-sur-Bièvre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32],[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].
Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 m3/s selon les sections[37].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Monthou-sur-Bièvre devient formellement « commune de Monthou-sur-Bièvre »[39],[40].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Pont Levoy et au district de Saint Aignan[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Monthou-sur-Bièvre est alors rattachée au canton de Contres et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
La commune de Monthou-sur-Bièvre est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Blois-3 depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la Première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].
Le conseil municipal de Monthou-sur-Bièvre, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[49] avec listes ouvertes et panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Monthou Sur Bievre Ouchamps Valaire qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur dont le contrat arrive à échéance le [56].
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Monthou-sur-Bièvre est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[57]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[58] : « Les Fontaines », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement et déphosphatation physico-chimique, dont la capacité est de 2 400 EH , mis en service le [59].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[60]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[61].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade du Controis-en-Sologne qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[62].
En matière de justice, Monthou-sur-Bièvre relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[63], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].
En 2021, la commune comptait 794 habitants[Note 6], en évolution de −3,52 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Monthou-sur-Bièvre selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[69] :
total | % com (% dep[70]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 55 | 100,0 (100) | 37 | 17 | 0 | 1 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 12 | 21,8 (11,8) | 7 | 5 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 1 | 1,8 (6,5) | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 11 | 20,0 (10,3) | 6 | 4 | 0 | 1 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 28 | 50,9 (57,9) | 22 | 6 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 6 | 10,9 (17,5) | 5 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 3 | 5,5 (13,5) | 1 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 55) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (21,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 55 entreprises implantées à Monthou-sur-Bièvre en 2016, 37 ne font appel à aucun salarié, 17 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 24 en 1988 à 12 en 2000 puis à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 à 54 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monthou-sur-Bièvre, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[71] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 24 | 12 | 12 |
Travail (UTA) | 36 | 20 | 22 |
Surface agricole utilisée (ha) | 718 | 529 | 652 |
Cultures[73] | |||
Terres labourables (ha) | 590 | 471 | 600 |
Céréales (ha) | 349 | 269 | 304 |
dont blé tendre (ha) | 118 | 183 | 169 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 107 | s | s |
Tournesol (ha) | 134 | 58 | 51 |
Colza et navette (ha) | 35 | s | s |
Élevage[71] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 7]) | 273 | 218 | 128 |
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