Montignac-Charente

Montignac-Charente
Montignac-Charente
Les toits du bourg vus du château.
Blason de Montignac-Charente
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
James Chabauty
2020-2026
Code postal 16330
Code commune 16226
Démographie
Gentilé Montignacais
Population
municipale
704 hab. (2021 en évolution de −1,81 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 03″ nord, 0° 07′ 32″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 90 m
Superficie 8,63 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montignac-Charente

Montignac-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Montignacais et les Montignacaises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Montignac vue depuis le château.

La commune de Montignac est située à 15 km au nord d'Angoulême, le long de la Charente.

Le bourg de Montignac, construit sur la rive gauche du fleuve, est aussi à 2 km de Saint-Amant-de-Boixe, le chef-lieu de son canton, 2 km de Vars, 11 km de Mansle, 15 km de Rouillac et d'Aigre[2].

La route principale est la D 737, route secondaire reliant Angoulême à Niort par Aigre. Elle traverse le bourg en longeant la Charente. Le bourg est aussi situé au carrefour de la D 15, route qui, au sud-ouest, franchit la Charente et rattrape la D 11 qui va en direction de Rouillac par Saint-Genis-d'Hiersac, et au nord-est vers Saint-Amant-de-Boixe et Mansle par la D 18[3].

Hameaux et lieux-dits

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Quelques hameaux importants occupent la commune : à l'ouest le Tapis sur la rive gauche de la Charente et Chebrac sur la rive droite. D'autres hameaux moins importants longent la vallée : Chardonneau, les Boiteaux, Lugérat, le Peu, les Avenaux, le Pont de Lachenaud.

Le bourg de Montignac est situé en limite nord de commune et touche la commune voisine de Saint-Amant-de-Boixe.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Montignac
Vouharte Saint-Amant-de-Boixe
Saint-Genis-d'Hiersac Montignac
Marsac Vars

Géologie et relief

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Géologiquement, la commune se trouve dans le calcaire du Bassin aquitain, datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Au nord du bourg, la petite falaise surplombant la Charente est constituée de grèze de l'époque quaternaire, et le lit du fleuve d'alluvions constitués de sable, argile et tourbe, qui se sont déposés successivement pendant le quaternaire, principalement sur les rives convexes des méandres (ouest et sud-est de la commune)[4],[5],[6].

Le bourg de Montignac est construit au pied d'un plateau calcaire dominant la vallée et le reste de la commune, presque entièrement compris dans la vallée de la Charente. L'altitude de la commune est comprise entre 39 m, au bord de la Charente au sud, et 90 m au nord-ouest du bourg sur la rive concave[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montignac-Charente.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau le javart, le ruisseau de Nitrat, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le bourg de Montignac est situé sur la rive gauche de la Charente en amont d'Angoulême, sur la rive concave et dans l'axe d'un de ses méandres. La commune occupe une partie de ce méandre.

Sur la rive gauche, d'amont en aval, on peut citer trois petits ruisseaux affluents du fleuve : le ruisseau des Sept Fonts qui limite la commune à l'ouest, près de l'hippodrome, le Javart qui passe au bourg et qui descend de Saint-Amant, et le Nitrat qui fait la limite au sud-est[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Au , Montignac-Charente est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), prairies (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (5,8 %), cultures permanentes (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montignac-Charente est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montignac-Charente.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 408 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 385 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2010 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2021[16].

Les formes anciennes sont Montiniacum en 1212, Montinhiaco, Montinhacum en 1405, Montignaco[21].

L'origine du nom de Montignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Montinius, dérivé de Montinus, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Montiniacum, « domaine de Montinius »[22],[Note 2].

À l'époque romaine, Montignac était déjà un carrefour de deux voies romaines, la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon, est-ouest, qui traversait la Charente par un pont de bois appelé pont Rouge situé en aval du pont actuel, et la voie de Périgueux à Rom et Poitiers, nord-sud, appelé la Chaussade[23].

Montignac comme Marcillac fait partie du domaine des comtes d'Angoulême. Ils y construisirent d'abord un fort, puis commencèrent avant le IXe siècle les travaux d'un gigantesque retranchement pour s'opposer à l'invasion normande appelé encore aujourd'hui Fossé au Comte jusqu'à Vibrac par Douzat. Celui-ci s'étend sur une vingtaine de kilomètres et coupe la grande boucle que fait la Charente par Angoulême[24],[25],[26],[27].

Au début du XIe siècle, Guillaume II Taillefer obtient l'autorisation de l'évêque d'Angoulême de fortifier le château à partir des matériaux du tout proche castrum d'Andone qu'il possédait à Villejoubert.

Dans les premières années du XIIe siècle, le château n'appartenait plus que pour un quart au comte d'Angoulême, et Vulgrin II avec l'aide du duc d'Aquitaine, et de seigneurs voisins de la Saintonge et du Poitou, dut y mettre le siège, le commandant de la place Gérard de Blaye refusant de s'en dessaisir. Finalement Vulgrin s'y établit et en fit hommage à Girard II, évêque d'Angoulême.

En 1220, comme tout l'Angoumois, le château passa des Taillefer aux Lusignan par mariage d'Isabelle d'Angoulême, ex-reine d'Angleterre, avec Hugues X de Lusignan.

En 1243, son quatrième fils, Guillaume de Valence, hérita de Montignac. Mais il devint comte de Pembroke et résida moins souvent en France. Il acquit aussi la châtellenie de Neuvicq. Montignac passa à ses descendants, Guillaume II de Valence, puis Aymar de Valence, mort en 1324. En 1350, Pierre II d'Amboise, vicomte de Thouars, en était le propriétaire. Il passa ensuite dans la maison des La Rochefoucauld en 1399, qui le gardèrent jusqu'à la Révolution[24].

Pendant le Moyen Âge, Montignac était sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Puypéroux, Aubeterre[28].

Lors de la guerre de Cent Ans, Montignac eut à souffrir de nombreux dégâts, la place forte étant convoitée par les deux camps, et les fortifications étaient négligées. La paix revenue, Montignac perdit de son importance.

À partir du XVe siècle, la châtellenie est érigée en baronnie.

Les foires sont anciennes et se tiennent au bourg de Montignac le 6 de chaque mois. Elles datent du règne de Charles VI, qui accorda à Guy de La Rochefoucauld, seigneur de Montignac, en échange de ses nombreux services, la création de quatre foires annuelles. Plus tard, elles furent portées à dix, puis une chaque mois.

Un prieuré Saint-Étienne dépendant de la toute proche abbaye de Saint-Amant-de-Boixe est fusionné avec l'église actuelle en 1760 pour ne former qu'une paroisse. On peut encore en voir quelques restes à l'est du bourg près du cimetière.

De la fin du XIXe au XXe siècle, la commune était desservie par la petite gare de Vars, sur la ligne Paris-Bordeaux[24].

Héraldique

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Blason de Montignac-Charente Blason
Trois écus accolés : au premier losangé d’or et de gueules. Au deuxième burelé d’argent et d’azur de dix pièces aux trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé. Le troisième burelé d’argent et d’azur de dix pièces[29].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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La mairie.

La commune, créée sous le nom de Montignac est devenue Montignac-Charente en 1801[30]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1928 1983 René Gounin[31] Socialiste (avant la guerre) Instituteur
1983 1995 Jean Raffin   Entrepreneur
1995 2014 Claude Villéger DVG Artisan retraité
2014 En cours James Chabauty SE Retraité

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 704 habitants[Note 3], en évolution de −1,81 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
482520531563693642702730690
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
816733732773785778733629613
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
554553441502518597529554568
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
608709772709701750757715717
2020 2021 - - - - - - -
712704-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 366 hommes pour 357 femmes, soit un taux de 50,62 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
2,6 
10,3 
75-89 ans
11,4 
20,8 
60-74 ans
24,1 
19,4 
45-59 ans
17,9 
18,1 
30-44 ans
17,6 
11,7 
15-29 ans
13,1 
19,4 
0-14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Montignac absorbe Chebrac en 1931[30].

Agriculture

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La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[37].

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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L'école est un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre Marsac et Montignac. Marsac accueille l'école maternelle et Montignac l'école élémentaire, avec deux classes. Le secteur du collège est Saint-Amant-de-Boixe[38].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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  • La cloche de l'église paroissiale Notre-Dame en bronze de 200 kg date de 1666. Elle est gravée « SANCTA+MARIA+ORA+PRO+NOBIS+ME+FRANÇOIS CAZIER+PRETRE+CURE+DE L'EGLISE+DE+NOSTRE+DAME+DE+MONTIGNAC+CHARANTE+PARRIN+TRES+HAUT+TRES PUISSANT+ET+TRES ILLUSTRE+MESSIRE CHARLES+DUC DE LA ROCHEFOUCAULD+PAIR+DE+FRANCE+MARRINE+TRES HAUTE+ET+TRES PUISSANTE DAME AGNES+DUPLESSIS+DE+LEANCOURT+PRINCESSE+DE+MARSILLAC FABRICEURS+MES+CHARLES+THINON+ET PIERRE+PAPPOT P.CHARPENTIER M'A FONDU EN 1666 ». Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1944[39].

Patrimoine civil

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  • Le donjon du XIIe siècle avec ses tours portières du XIIIe siècle sont les vestiges du château; ils ont été inscrits monuments historiques en 1962[40].
  • Le logis de Lugérat, situé sur la rive gauche de la Charente en amont de Montignac, date du XVIe siècle et a été remanié au XVIIIe siècle. Le corps de logis est accolé de deux tours cylindriques et d'une tour polygonale[41].

Patrimoine environnemental

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. En Charente, il y a aussi Montignac-le-Coq, et Montigné au nord de la ligne des noms en -ac / -é,-ey,-ay,-y qui coupe la France d'est en ouest.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montignac-Charente » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Montignac-Charente », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Montignac-Charente », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montignac-Charente », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 30,90,108,112,263
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 477.
  23. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 190-191
  24. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 247
  25. François Marvaud, Étude historique sur l'Angoumois, Cognasse, (lire en ligne), p. 48
  26. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 156
  27. François de Corlieu, Recueil en forme d'histoire, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), , 81 p. (ISBN 2-86276-384-5, lire en ligne), p. 6
  28. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
  29. Jean-Paul de Gassowski, « OLDJP - La banque du blason 2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  30. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. « Sénateur René Gounin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montignac-Charente (16226) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  37. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  38. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  39. « Cloche de l'église », notice no PM16000196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  40. « Le château de Montignac », notice no PA00104430, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. Lydie Foulon, Belles demeures de la Charente, éditions Patrimoine et médias, , 69 p. (ISBN 2-910137-13-9), p. 15-16
  42. « Hippodrome René-Gounin de Montignac-Charente », Les Courses Hippiques, (consulté le ).
  43. Natura 2000 : Fiche du site FR5412006 (vallée de la Charente en amont d'Angoulême)

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Articles connexes

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Liens externes

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