Montpezat (Gard)

Montpezat
Montpezat (Gard)
Vue sur Montpezat.
Blason de Montpezat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
Maire
Mandat
Jean-Michel Andriuzzi
2020-2026
Code postal 30730
Code commune 30182
Démographie
Population
municipale
1 394 hab. (2021 en évolution de +28,72 % par rapport à 2015)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 09″ nord, 4° 09′ 29″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 193 m
Superficie 11,98 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montpezat
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montpezat
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Montpezat
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Montpezat
Liens
Site web montpezat-gard.fr

Montpezat est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants se nomment les Montpezagaus[1].

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1949.

Montpezat est une commune rurale qui compte 1 394 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau d'Aigalade et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Combas, Parignargues, Saint-Côme-et-Maruéjols, Saint-Mamert-du-Gard et Souvignargues.

Hydrographie et relief

[modifier | modifier le code]
Le château, l'église et le vieux village.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vic-le-Fesq à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[8] : le « bois de Lens » (8 318 ha), couvrant 19 communes du département[9].

Au , Montpezat est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,5 %), forêts (32,5 %), prairies (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montpezat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau d'Aigalade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2001, 2002 et 2014[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpezat.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 489 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 428 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

Attestation du nom

[modifier | modifier le code]
Année Nom Document
994 Villa Alsatis Charte du De Mirignanicus vel Campanias[Note 3],[17]
1119 Sanctus-Sebastianus de Alsatis Bullaire de Saint-Gilles
1156 Castrum Montis-Pesati Bulle d'Adrien IV du [Note 4],[18]
1269 Castrum de Monte-Pesato Léon Ménard, notes manuscrites
1310 B. de Monte-Pezato Léon Ménard, notes manuscrites
1381 B. de Monte-Pezato Léon Ménard, notes manuscrites
1384 B. de Monte-Pezato Dénombrement de la sénéchaussée
1435 Mont-Pesat Répartition du subside de Charles VII
1437 Parrochia de Sancti-Sebastiani de Montepesato Étienne Rostang, notaire d'Anduze, XVe siècle
1462 Montpesat-lès-Nismes Registre-copie de lettres royaux[Note 5] de la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, pour les années 1461 et 1462
1485 Mons-Pesatus Léon Ménard, notes manuscrites
1616 La baronnie de Montpezat Archives communales de Combas
1627 Prioratus Sanctorum Fabiani et Sabastiani de Monte-Pesato Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
1704 Montpezac Charles-Joseph de La Baume, Relation historique de la révolte des Fanatiques ou des Camisards
1711 Le château de Montpezat Archives départementales, C 796
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[19]

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Montis-Pesati voudrait dire « mont aux fortes pentes » selon Jacques Astor qui rapproche ce toponyme de La Pezade, issu de (via) pesata, « voie en pente », « pente » (du latin pendere, pensum)[20].

Pour Frédéric Mistral, la filiation du nom par le roman, c'est-à-dire l'ancienne langue d'oc, amène à comprendre l'étymologie de Montpezat de cette façon :
Provençal Mount-Pezat, du roman Monpezat, Monpesat, Mont-Pessat, du bas latin Mons Pezatus : mont brisé ou défriché[21].
Racines provençales :

  • mount : mont[22].
  • peça, du roman pessar, peissar, peciar, pecciar : v., mettre en pièces, casser rompre[23].
  • peça, languedocien peçat / peçado : part. et adj., brisé, cassé, ée, rompu, ue[23].
  • pèço, roman catalan pessa, portugais peça, espagnol pieza, italien pezza, du bas latin petium : s. f., pièce, morceau, lambeau[24].
Place Marceau Dalgon

Alsas est l'ancien nom de Montpezat[25]. C'est un acte du bullaire de Saint-Gilles qui révèle l'identité de la villa Alsatis de la charte de 994[17] et du village de Montpezat. L'importance du château de Montpezat, castrum Montis-Pesati cité dans la bulle de 1156 du Pape Adrien IV[18], comme appartenent à l'évêque de Nîmes, remplace à cette époque le nom primitif Sanctus-Sebastianus de Alsatis qui se trouve dans le bullaire[25]. Au XIIe siècle, le village est une place forte occupant une position stratégique sur les premiers contreforts des Cévennes. Son allure guerrière marque fortement le paysage.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Montpezat, comme beaucoup de communes de cette région eut son lot de malheurs. Durant les guerres de religion, vers 1570, les protestants des environs, attaqués par le maréchal de Damville, se réfugièrent dans l'enceinte du château, mais un assaut final eut lieu et tous les hommes y furent massacrés.

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1851 la densité de population de Montpezat dépasse les 100 habitants/km2. Au XVIIe siècle les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle[26].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 mars 1989 Adrien Boyer DVG  
mars 1989 mars 2014 Bernard Compan DVG  
mars 2014 En cours Jean-Michel Andriuzzi DVG-FG Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 1 394 habitants[Note 6], en évolution de +28,72 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
465497555553554500601577588
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
600582601600554472436446471
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
490520530535503474435414453
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4754654735896719231 0331 0651 039
2018 2021 - - - - - - -
1 3091 394-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 493 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 269 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 860 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,8 % 8,7 % 9,9 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 827 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 217 emplois en 2018, contre 185 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 565, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,9 %[I 11].

Sur ces 565 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 72 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,5 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

86 établissements[Note 9] sont implantés à Montpezat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 86 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 7 % (7,9 %)
Construction 18 20,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
21 24,4 % (30 %)
Information et communication 5 5,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,2 % (3 %)
Activités immobilières 2 2,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 18,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 12,8 % (13,5 %)
Autres activités de services 6 7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 86 entreprises implantées à Montpezat), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :

  • Eva Clarte, conseil en relations publiques et communication (94 k€)
  • J 2 C, autres commerces de détail sur éventaires et marchés (85 k€)
  • Ora Recrutement & Accompagnement, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (73 k€)
  • E Deal & Courtage, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (43 k€)

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 52 43 28 17
SAU[Note 12] (ha) 361 730 276 266

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 43 en 2000 puis à 28 en 2010[34] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 361 ha en 1988 à 266 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 16 ha[34].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Édifices civils

[modifier | modifier le code]
  • Château des XIVe et XVIe siècles Logo monument historique Inscrit MH (1949)[36]
  • Le village, comme ceux voisins de Souvignargues ou de La Calmette est construit en circulade.
L'église saint Sébastien vue de la place.

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Montpezat Blason
D'azur à la balance d'or appendue au chef, le fléau posé en barre, les plateaux chargés du même[37].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jacques Astor (préf. Pierre-Henri Billy), Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, Malesherbes, Éd. du Beffroi, , 1293 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 27 cm (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)
  • Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934)
  • (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238)
  • Eugène Germer-Durand (Editeur scientifique), Cartulaire du chapitre de l'église cathédrale Notre-Dame de Nîmes, Nimes, A. Catélan, , CLXII-403 p., In-8° (BNF 34124838)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Échange, passé entre Thierry et sa femme Ildegarde d'une part, et les chanoines d'autre part, de l'aleud qu'ils possèdent à Mérignargues, à Campagnes, à Quintignargues et à Caissargues, contre un aleud appartenant au Chapitre et situé à Montpezat
    Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. cxxxix.
  4. Bulle du Pape Adrien IV, confirmant et énumérant les possessions de l'évêque et du Chapître de Nîmes
    Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. clix.
  5. Lettres royaux : Lettres de chancellerie expédiées aux nom du prince.
    Remarque : Lettres royaux est une façon archaïque de parler, conservée longtemps par l'usage de la chancellerie, les adjectifs en al étant, dans l'ancien français, semblables au masculin et au féminin, attendu qu'ils proviennent d'adjectifs latins en alis, qui ont même forme pour ces deux genres.
    Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, L. Hachette, 1873-1874, 4 vol. ; gr. in-4 (BNF 30824717), p. 283, t. 3
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montpezat ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montpezat » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montpezat » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montpezat » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montpezat » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « Bulletin Municipal Novembre Décembre 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur montpezat-gard.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montpezat et Vic-le-Fesq », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montpezat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF le « bois de Lens » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Montpezat », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montpezat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  17. a et b Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. 144
  18. a et b Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. 337
  19. Eugène Germer-Durand 1868, p. 142.
  20. Jacques Astor 2002, p. 511-512.
  21. Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 366, t. 2.
  22. Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 363, t. 2.
  23. a et b Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 511, t. 2.
  24. Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 513, t. 2.
  25. a et b Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. lxix
  26. Bozon Pierre. La population de la Cévenne vivaroise. In: Revue de géographie alpine. 1958, Tome 46 no 4. p. 683-715.
    doi : 10.3406/rga.1958.1848
    « La population de la Cévenne vivaroise », sur persee.fr (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Entreprises à Montpezat », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  32. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  33. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  34. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montpezat - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
  36. Notice no PA00103086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Blason de la commune », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).