Moraea

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Ne doit pas être confondu avec Moraes ou Mores.

Moraea
Description de cette image, également commentée ci-après
Moraea viscaria
Classification
Règne Plantae
Classe Liliopsida
Ordre Liliales
Famille Iridaceae
Sous-famille Iridoideae
Tribu Irideae

Genre

Moraea
Philip Miller, 1852

Moraea est un genre de plantes de la famille des Iridacées endémiques à l'Afrique du Sud.

Description

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Plantes herbacées mesurant entre 20 et 40 cm de hauteur, issues de rhizomes souterrains, produisant une longue tige élancée entourée de quelques feuilles longues et étroites, parfois torsadées (M. tortilis). Les fleurs poussent à l'extrémité de la tige, elles sont constituées de 3 sépales et de 3 pétales. Les fleurs sont généralement bleues, violettes, jaunes ou blanches souvent marquées de motifs complexes.

Culture

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Il est important de connaître précisément les périodes de repos et de végétation de l'espèce concernée car les différences de culture sont très marquées d'une période à l'autre. Dans tous les cas, ce sont des plantes de climat méditerranéen qui résistent dans les meilleures conditions à des températures de -−5°c. Durant la période de végétation, elles doivent être plantées dans un sol sablonneux, en plein soleil avec des arrosages copieux, bien qu'il faille laisser le sol sécher entre deux. Pendant la période de repos, les plantes de ce genre pour la plupart ne subissent aucune pluie dans leur milieu d'origine, de ce fait il est mieux de déterrer les rhizomes ou au moins rentrer les pots dans un abri, frais et surtout très sec.

Usages alimentaires

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Certaines espèces au moins sont soupçonnées de toxicité, toxicité se manifestant par des cardiomyopathies chez les herbivores (bovins notamment)[1], mais l'ethnobotaniste François Couplan signalait en 2009 que les « cormes » de Gynandriris sisyrinchium (= Moraea sisyrinchium = Iris sisyrinchium), espèce localement cultivée en zones méditerranéenne et en Asie de l'ouest, y compris parfois au potager (en Angleterre notamment où le bulbe est utilisé comme épice)[2].

Liste des espèces

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Selon Catalogue of Life (24 juillet 2017)[3] :

Notes et références

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  1. ↑ Mounir Brihoum, Frédéric Rollin et Hélène Amory, « Les cardiomyopathies dans l’espèce bovine », Annales de Médecine Vétérinaire, vol. 153, no 3,‎ (ISSN 0003-4118, lire en ligne, consulté le )
  2. ↑ Couplan, François (2009) Le régal végétal : plantes sauvages comestibles ; Editions Ellebore, Voir p85/527 pages
  3. ↑ Catalogue of Life Checklist, consulté le 24 juillet 2017

Liens externes

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