Moriviller

Moriviller
Moriviller
Mairie.
Blason de Moriviller
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Gérard Geoffroy
2020-2026
Code postal 54830
Code commune 54386
Démographie
Gentilé Morivillérois, Morivilléroises
Population
municipale
93 hab. (2021 en évolution de −4,12 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 41″ nord, 6° 26′ 32″ est
Altitude Min. 248 m
Max. 344 m
Superficie 7,24 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Moriviller

Moriviller est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Moriviller
Landécourt Franconville Haudonville
Moriviller Gerbéviller
Clayeures Rozelieures Remenoville

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Censal et le ruisseau le Grand Rupt[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Moriviller[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 855 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Moriviller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (22,4 %), forêts (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Évolution du toponyme : Morini Villa en 1027, Murivillaris en 1164, Mouriviller en 1377[14].

  • Période pré-romaine : une chaussée dite « chemin des Fées » est mentionnée à l'est du territoire, en direction de Franconville[15].
  • Présence gallo-romaine.
  • Personnes brûlées pour sorcellerie : Label Barbier, veuve de Mangin Parmentier, brûlée à Saint-Dié en 1572[16]. On peut se demander s'il s'agit bien de Moriviller ou de Saint-Boingt ? Martinatte, veuve de Demenge Parmentier en 1613 ; Marguerite, femme de Didier Perifer en 1628 ; Claude Calignel en 1629 ; Anne, femme de Nicolas Guery en 1629[17].
  • En 1710, la cure de Moriviller est annexe de celle de Franconville[17].
  • 1802, la cure est érigée en paroisse, Franconville devient son annexe[17].
  • La cense de Relaicourt dépendant de Moriviller compte 26 habitant en 1822[18]. Elle est déjà mentionnée en 1149 comme alleu donné à l'abbaye de Beaupré. Une bulle du pape Alexandre III accepte ce don en 1163. En 1888, elle appartient à un dénommé Buquet, ancien député et ancien maire de Nancy qui l'afferme pour 7000 francs. Elle a alors une superficie de 229 hectares[19].
  • Le territoire compte 36 ha de vignes en 1877 et 40 ha en 1888[19].
  •  : le village a été occupé pendant 24 heures pendant lesquelles il est pillé par l'armée allemande. Au moins un crime y est commis, faisant partie des crimes, pillages et assassinats de Moriviller, Franconville et Lamath mentionnés dans la Liste des personnes désignées par les Puissances alliées pour être livrées par l'Allemagne. Les bombardements ont fait une victime civile. Trois maisons ont été incendiées ou détruites et quatorze immeubles ont été endommagés[20].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 André Ferry    
mars 2008 En cours
(au 27 mai 2020)
Gérard Geoffroy[21],[22]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Agriculteur sur moyenne exploitation

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 93 habitants[Note 4], en évolution de −4,12 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
310289327343357360342334331
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
333325300288272275261274246
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
260232223231222189162145136
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
1241041079681941069493
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église de l'Assomption.
  • Vestiges de deux maisons seigneuriales.
  • Église construite en 1842 à l'emplacement de l'ancienne déjà mentionnée en 1164. L'église actuelle est dédiée à la Vierge. Les cloches datent de 1873. Elles ont été fondues par Perrin-Martin, fondeur à Robécourt[19].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Moriviller Blason
D’argent à la bande d’azur chargée de trois roses d’argent, accostée de deux croix de Malte de gueules, à la crosse du même brochant sur le tout.
Détails
Moriviller dépendait des chanoines de Saint-Dié, le chapitre et la collégiale portait "d'or, à la bande d'azur chargée de trois roses d'argent". La commune dépendait aussi de Saint-Jean-du-Vieil-Aître de Nancy qui était du domaine des chevaliers de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, autrement appelé l'ordre de Malte; ces chevaliers se différenciaient des Templiers en portant un habit noir avec une croix pattée, puis à huit pointes, blanche. Enfin, les Dames de l'abbaye de Bouxières avaient aussi des biens dans la commune, ce que représente la crosse abbatiale.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Moriviller » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale de Moriviller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Moriviller et Roville-aux-Chênes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Moriviller ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, Wiener, (lire en ligne).
  15. « Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle », sur gallica.bnf.fr.
  16. « Revues des traditions populaires », sur gallica.bnf.fr, .
  17. a b et c « Les communes de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  18. « Statistique historique et administrative du département de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  19. a b et c « Monographie pour l'exposition universelle de 1889 », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
  20. « La grande guerre. La vie en Lorraine », sur gallica.bnf.fr.
  21. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.