Mourèze | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | CC du Clermontais | ||||
Maire Mandat |
Patrick-Albert Jaurès 2023-2026 |
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Code postal | 34800 | ||||
Code commune | 34175 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mourézois et Mouzéroises | ||||
Population municipale |
204 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 37′ 12″ nord, 3° 21′ 24″ est | ||||
Altitude | 200 m Min. 160 m Max. 537 m |
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Superficie | 13,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | 5e circonscription de l'Hérault | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://moureze.fr/ | ||||
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Mourèze [mu.ʁɛ.zə] est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou »), un espace protégé (le « cirque de Mourèze ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mourèze doit son nom au précelte murr signifiant butte rocheuse. Le village est effectivement dominé par un rocher aux parois verticales portant son château. Les rues étroites du bourg méritent un détour, ainsi que sa fontaine de marbre rouge et ses maisons aux escaliers extérieurs caractéristiques. Mais c'est le cirque de Mourèze qui a fait la célébrité du village.
Mourèze est limitrophe de sept autres communes.
La commune est drainée par la Dourbie et par divers autres petits cours d'eau
La superficie de la commune est de 1 344 hectares ; son altitude varie de 160 à 537 mètres[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cirque de Mourèze », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 203,1 ha[10].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : « le Salagou »[12], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[14] : le « chaos dolomitique de Mourèze » (725 ha), couvrant 3 communes du département[15] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :
Au , Mourèze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,8 %), cultures permanentes (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 115 en 2015 et de 106 en 2010[I 5].
Parmi ces logements, 71,4 % étaient des résidences principales, 19,3 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,1 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mourèze en 2020 en comparaison avec celle de l'Hérault et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,3 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 57,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,3 % en 2015), contre 53 % pour l'Hérault et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Mourèze[I 5] | Hérault[I 8] | France entière[I 9] |
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Résidences principales (en %) | 71,4 | 74,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 19,3 | 18 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,3 | 7,1 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Mourèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2015[22],[20].
Mourèze est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 108 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 6 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mourèze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
La commune a été connue sous les variantes : castro Morecino (999), castello de Murezes (vers 1059), castro, quod vocatur Moirenes (vers 1070), ecclesiam de Moreze (1162), castrum de Moresio (1247), ecclesiam S. Marie de Moresio (1252, 1325), de Moressio (1344), Moreze (1622), Moureze (1740).
Le nom dérive d'un radical pré-indo-européen *mŭrr (museau) + suffixe pré-indo-européen -esa, au sens de « monticule arrondi »[28].
En occitan, la commune est dénommée Morese [mu.'ɾe.ze].
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Lodève du département de l'Hérault.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Clermont-l'Hérault[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Clermont-l'Hérault porté de 15 à 40 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Hérault.
Mourèze est membre de la communauté de communes du Clermontais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[30],[31].
Les habitants sont appelés les Mourèzois ou Mourèzoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 5], en évolution de +9,09 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Mourèze est une commune rurale qui compte 204 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975.
En 2018, la commune compte 78 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 181 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 940 €[I 10] (20 330 € dans le département[I 11]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 12] | 9,2 % | 12,5 % | 12,1 % |
Département[I 13] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 133 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 7],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 15]. Elle compte 39 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 83, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 16].
Sur ces 83 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
26 établissements[Note 8] sont implantés à Mourèze au [I 19]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 26 entreprises implantées à Mourèze), contre 28 % au niveau départemental[I 20].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 15 | 10 | 8 | 6 |
SAU[Note 9] (ha) | 108 | 105 | 53 | 37 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 37 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].
Le site de Mourèze est formé de dolomite grise (grès dolomitiques). Ces dolomites datent du jurassique moyen (du bajocien 170 ma jusqu'au callovien 163 ma)[43]. Ce sont des dépôts calcaires, qui se sont déposés dans une mer chaude, peu profonde, ou bien dans une lagune. Lors d'une période au climat stable. Plus à l'est l'on trouvera aussi des plates formes récifales[44].
Lorsque le climat est stable comme ce fut le cas au Jurassique moyen (biostasie), sous le couvert végétal, les pluies lessivent les minéraux (A,Na,K,Mg,Si), et les entraînent dans les rivières, et les fleuves, les eaux de fait y sont claires (limpides). Elles formeront ensuite, dans les lagunes ou les hauts-fonds, des dolomies (MgCa)2 CO3. Les dolomies sont le signe de l’existence à cette époque d'un climat stable, et d'une mer chaude peu profonde[45].
Au Jurassique, ce qui sera plus tard la France vie une transgression marin (montée des mers). La géographie ressemble à groupe d'archipels. Seul quelques massifs comme les Cévennes, le massif central, le massif armoricain ou Ardenne-rhénan émergent, et forment des archipels d’îles (ce sont les restes de la chaîne hercynienne, déjà bien érodée). Le reste du territoire est couverts par une mer peu profonde et chaude. Cette transgression marine durera tout le jurassique (cette transgression marin a commencé au trias, et continuera au crétacé).
Plus généralement, au Jurassique la Laurasie se scinde en deux, l’Amérique du nord se sépare de l’Europe, et du Gondwana. Le Gondwana se sépare lui aussi de la Laurasie. L’océan atlantique nord se forme en même temps que la Thétis commence à se fermer[44].
Le climat ainsi que la latitude de ce qui sera plus tard la France, sont tropicaux. Les températures moyennes sont de 16 C° (soit + 3 degrés de plus que la période actuelle)[46].
La faune marine du jurassique du sud de la France est composée de :
Lamellibranches : Tancredia, Gervillia, Cardinia
Gastéropodes : Procerithium
Ainsi que des Crinoïdes, Ammonites, et Bélemnites
Molosteens : poissons osseux
Avec l'extension des mers en Languedoc au secondaire, les reptiles marins (apparu au Trias) sont très nombreux. Même s'il n'existe pas de grosses concentrations fossilifères, des fossiles sont régulièrement trouvés dans les dépôts du jurassique inférieur.
Des ichtyosaures reptiles marins de 7 à 8 mètres (des fossiles ont été trouvés à Saint-Georges de luzencon, le clapier, Tournemire près de Millau).
Des Plésiosaures de 10 à 15 mètres (des fossiles ont été trouvés à Rivière sur Tarn, Tournemire près de Millau).
Conifères : Brachyphyllum, Araucaria
Cycadales (gymnospermes) : Cycas, Fougères à graines, zamites.
Au Jurassique, les araucarias peuplaient les zones côtières, les lagunes, ou ils formaient des massifs forestiers peu denses. Plus à l’intérieur des terres à basses et moyennes altitudes, les araucarias côtoyaient des forets de cycas. Et dans les zones plus humides les cycas côtoyaient les fougères arborescentes (cyatheales).
La flore jurassique du Languedoc, est typique de zones, au climat tropical, chaud et humide.
Les fossiles de reptiles sont absents du Jurassique moyen, et très rare au Jurassique supérieur et au Crétacé inférieur. Ceci est compensé en partie par de nombreuses traces qui permettent de constater la diversité des dinosaures, et ceux déjà au début du Trias, en particulier l’augmentation de la taille dans certaines lignées de bipèdes carnivores. Bien que nous ne possédions aucun ossement, des comparaisons peuvent être faites grâce aux empreintes Ichoespèces (espèce animale connue seulement d’après ses traces)[47].
Des ossements du Crétacé inférieur du Gard montrent la persistance des Carnosaures dans le Languedoc. Seuls les grands sauropodes n'ont pas laissé de trace en Languedoc.
Carnosaurus : théropode saurischien carnivore de 3 mètres (traces fossiles trouvés à Pryre, près de Millau).
Coelophysis : théropode saurischien carnivore de 3 mètres (traces fossiles trouvés à Saint-Laurent-de-Trêve, Campieu, près de Millau).
Dilophosaurus : théropode saurischien carnivore de 6 mètres (traces fossiles trouvés à Saint-Laurent-de-Trêve, Campieu, près de Millau).
Ornithominus : théropode saurischien de 10 mètres (traces fossiles trouvés à Pryre, près de Millau).
Telcosauridus : Crocodilien primitif de 1,5 mètre (traces fossiles trouvés à Pryre, près de Millau).
Blason | D'or à un bouton de lys tigé et feuillé de 6 pièces de gueules. |
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Détails | Aimablement transmis par Jean-Paul Fernon d'après un dessin de Gaston Combarnous. |