Moussy-le-Neuf | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Roissy Pays de France | ||||
Maire Mandat |
Bernard Rigault 2020-2026 |
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Code postal | 77230 | ||||
Code commune | 77322 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moussignols | ||||
Population municipale |
3 270 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 221 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ 00″ nord, 2° 36′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 157 m |
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Superficie | 14,80 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Moussy-le-Neuf (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mitry-Mory | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | moussy-le-neuf.fr | ||||
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Moussy-le-Neuf est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est située à l'extrême nord-ouest de la Seine-et-Marne, en bordure de l'Oise et du Val-d'Oise dans la vallée de la Beuvronne. Elle est distante de 9 km de Dammartin-en-Goële, de 16 km de Mitry-Mory (chef-lieu de canton) et de 29 km de Meaux (chef-lieu d'arrondissement)[Carte 1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,15 km[3].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Moussy-le-Neuf comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1],[11],[Carte 2], le « Bois de Saint-Laurent » (486,66 ha), couvrant 2 communes du département[12].
Au , Moussy-le-Neuf est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moussy-le-Neuf[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62% ), forêts (25,8% ), zones urbanisées (7,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[18].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[19],[20],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[21].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[22],[23].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 172 dont 83,9 % de maisons et 16,1 % d'appartements.
Parmi ces logements, 94,8 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants[Note 4].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 79,6 % contre 19 % de locataires[24] dont, 4,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 1,4 % logés gratuitement.
À proximité immédiate de l'autoroute A1, Moussy Le Neuf se trouve à environ 1 heure de Paris et à environ 15 minutes de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et du parc des Expositions de Villepinte Paris Nord II.
La commune est desservie par les lignes d’autocars No 701, No 702, No 711, No 715, No 716 et No 719 du réseau de bus Roissy Est.
Selon le chroniqueur du Xe siècle, Nicolas Gosset (Docteur en Théologie), Moussy aurait été créé par un certain Munacius durant la période gallo-romaine. Le village se serait appelé Munaciacum, puis Munciacum pour devenir plus tard Muncy, Moncy, Moucy et enfin Moussy[25].
La dénomination de le-Neuf et de le-Vieux viendrait du fait que Moussy-le-Vieux aurait été érigé en paroisse en premier.
Vers 853, le clergé de la ville de Sées (dans l'actuel département de l'Orne) fuyant les invasions normandes, obtint de Louis le Germanique, frère de Charles le Chauve la terre de Moussy, pour y mettre en sureté les restes de l'ancienne supérieure du monastère d'Almenêches Sainte Opportune. Les restes furent déposés dans la maison d'un nommé Gozlin, où elles attirèrent un grand nombre de pèlerins. Avec les offrandes, une petite chapelle fut construite et plus tard ils furent transférés dans l'église actuelle qui fut construite vers 1220-1222.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Dammartin-en-Goële[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mitry-Mory
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de Seine-et-Marne.
Moussy-le-Neuf était membre de la communauté de communes du Pays de la Goële et du Multien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Plaines et Monts de France
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante notamment en seconde couronne de l'agglomération parisienne afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris créée par cette même loi, la communauté de communes Plaines et Monts de France a été dissoute le , et certaines de ses communes, dont Moussy-le-Neuf, rattachées à la communauté d'agglomération Roissy Pays de France.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [31],[32].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Moussy-le-Neuf est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [33],[34],[35].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[36]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[33],[37].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la Goële qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [33],[38],[39].
Les habitants sont appelés les Moussignols. Dans le passé, les habitants étaient appelés les Novamultiens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2021, la commune comptait 3 270 habitants[Note 6], en évolution de +8,24 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Moussy-le-Neuf est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[43].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[44]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 5 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 151 ha en 1988 à 147 ha en 2010[43]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Moussy-le-Neuf, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[43],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 6 | 4 |
Travail (UTA) | 14 | 12 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 755 | 686 | 588 |
Cultures[45] | |||
Terres labourables (ha) | 694 | 655 | 588 |
Céréales (ha) | 484 | 403 | s |
dont blé tendre (ha) | 293 | 318 | 283 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 143 | 85 | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | 52 | s |
Élevage[43] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 39 | 20 | 0 |
Moussy-le-Neuf ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire.
De bâtiments se sont implantés comme une école élémentaire qui comporte 10 salles de classe ainsi qu'une école maternelle qui elle comporte cinq salles de classe. Ces deux écoles sont liées et partagent une bibliothèque, une salle polyvalente et une salle de motricité. L'école dispose également d'un équipement informatique à disposition des élèves et des enseignants.
La ville comporte également un centre de loisirs, des salles sportives ou culturelles.
Une halle a été construite entre la mairie et l'église au cours de l'année 2012 et inaugurée en décembre de cette même année. Tous les samedis, un marché a lieu sous celle-ci. Le bâtiment a une surface au sol de 500 m2 et est conçu avec une architecture traditionnelle composée d'une charpente entièrement en bois.
Une structure a été réalisée sur la zone de la Barogne contenant, un supermarché, un bar, un bowling, une salle de sport, un lazer game et un restaurant. De même s'implantent : de nouveaux restaurants, une auto-école, une maison de retraite.