Mouvement démocrate orange | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondateur | Raila Odinga |
Fondation | |
Siège | Orange House Menelik Road 00202 Nairobi (Kilimani) Kenya |
no au registre des partis | 021 |
Président | Henry Kosgey |
Secrétaire général | Peter Anyang' Nyong'o |
Positionnement | Centre gauche |
Idéologie | Social-démocratie Nationalisme civique Social-libéralisme Populisme |
Affiliation nationale | Azimio La Umoja |
Affiliation africaine | Réseau libéral africain (en) |
Affiliation internationale | Internationale libérale |
Couleurs | Orange |
Site web | https://odm.co.ke/ |
Représentation | |
Députés | 85 / 349 |
Sénateurs | 12 / 67 |
Assemblée législative est-africaine | 5 / 9 |
Parlement panafricain | 2 / 5 |
Gouverneurs | 16 / 47 |
Membres des assemblées de comté | 578 / 1450 |
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Le Mouvement démocrate orange (en anglais Orange Democratic Movement, en abrégé ODM) est un parti politique libéral du Kenya membre du Réseau libéral africain (en).
Officiellement créé par Raila Odinga en , sa devise, en swahili, est « Chungwa moja, maisha bora! », ce qui peut être traduit par « Une orange pour une vie meilleure ! ».
L'ODM est né à la suite du limogeage de l'ensemble du gouvernement kényan le par le président Mwai Kibaki en réaction au refus populaire à propos de sa réforme de la Constitution lors du référendum deux jours plus tôt. L'homme politique Raila Odinga décide alors d'être candidat à la prochaine élection présidentielle et crée le parti qui devient officiel en . Le nom « Orange » provient des cartes de vote du référendum, où un « oui » était représenté par une banane et un « non » par une orange[1].
En , à la suite de dissensions internes et sous l'impulsion de Kalonzo Musyoka, certains membres de l'ODM forment un nouveau parti : l'Orange Democratic Movement–Kenya (ODM-Kenya)[2]. L'ODM reste dirigé par Raila Odinga et l'ODM-Kenya l'est par Kalonzo Musyoka.
Si Raila Odinga perd l'élection présidentielle du face à Mwai Kibaki, l'ODM devient le premier parti du pays avec 105 sièges de députés sur 222 à l'Assemblée nationale.
Lorsque Odinga devient Premier ministre, le , celui-ci annonce qu'il ne se représentera pas à la prochaine élection pour la présidence du parti. Le nouvel élu par l'assemblée générale des membres en est Henry Kosgey (en) qui est un proche de Raila Odinga.
Le , Henry Kosgey, qui est aussi le ministre de l'Industrialisation en place, est précisément nommé par le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, comme étant un des six principaux accusés des crimes contre l'humanité commis lors des violences postélectorales de 2007-2008[3]. Le , accusé de corruption dans une affaire d'importation d'automobiles, il démissionne de son poste de ministre de l'Industrialisation[4] mais reste président du parti.
La conférence nationale des délégués de l'ODM du désigne officiellement Raila Odinga comme leur candidat à la prochaine élection présidentielle[5].
Afin de contrecarrer les autres coalitions politiques, l'ODM forme, elle aussi, une alliance avec le WDM-K de Kalonzo Musyoka et le FORD-K de Moses Wetangula. Cette alliance est appelée Coalition for Reforms and Democracy (CORD) avec Odinga pour seul candidat à l'élection présidentielle.
Selon la Constitution, pour l'emporter au premier tour, un candidat doit réunir au moins 25 % des votes dans au moins 24 comtés différents et 50 % de l'ensemble des votes plus un (majorité absolue). Deux d'entre eux obtiennent ensemble 93,38 % des 12 330 028 bulletins de vote déposés : le vice-premier ministre et ministre des Finances sortant Uhuru Kenyatta et Raila Odinga. Raila obtient 43,31 % du total des suffrages et, au moins, 25 % dans 30 comtés différents. Kenyatta récolte 50,07 %[note 1] et, au moins, 25 % dans 42 comtés différents ce qui, dès le premier tour, en fait le président élu de la république du Kenya[6].
Raila Oginga, conformément à la possibilité donnée par l'article 140.1 de la Constitution, dépose, en date du une pétition à la Cour suprême pour contester la validité du scrutin présidentiel arguant des bourrages d'urnes, les dysfonctionnements du système électronique de transmission vers l'IEBC et l'inorganisation de cette dernière[7],[8] tandis que la Cord, conformément à la possibilité donnée par l'article 87 de la Constitution, en dépose une autre, mettant en cause la validité des scrutins législatifs pour l'Assemblée nationale, à la Haute cour de Milimani (Nairobi) le .
l'ODM reste le premier parti du pays avec 96 sièges de députés sur 349 à l'Assemblée nationale mais partage cette première place avec The National Alliance au Sénat chacun ayant 17 sénateurs sur 67.