Nom local |
Musée Cernuschi |
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Type | |
Ouverture | |
Surface |
3 240 m2 |
Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
arts de l'Extrême-Orient |
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Nombre d'objets |
15 000 |
Architecte |
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Pays | |
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Commune | |
Adresse |
7 avenue Vélasquez, 75008 Paris |
Coordonnées |
Le musée Cernuschi (prononcé en français : [tʃɛʁnuski]) est un musée parisien consacré aux arts asiatiques, et plus spécifiquement à ceux de l'Extrême-Orient : Chine, Japon, Corée et Viêt Nam. C'est le deuxième musée consacré aux arts asiatiques en France et le cinquième consacré à l’art chinois en Europe.
Ce musée est créé initialement grâce au legs des collections fait en 1896 à la Ville de Paris par le financier Henri Cernuschi. Inauguré en 1898, c'est un des musées les plus anciens de la ville. Classé au sixième rang des musées municipaux de Paris, il reçoit environ 60 000 visiteurs par an. Il s'agit d'un des quatorze Musées de la ville de Paris gérés depuis le 1er janvier 2013 par l'établissement public administratif Paris Musées.
Le musée est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896), près du parc Monceau, au 7, avenue Vélasquez (8e arrondissement). L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907). Ce site est desservi par la station de métro Villiers.
De 2001 à 2005, le musée a été entièrement rénové. Il conserve plus de 15 000 œuvres et constitue notamment l'une des cinq collections majeures d'art chinois en Europe. Riche de plus de mille œuvres, la collection de bronzes du musée Cernuschi est l'une des plus importantes au monde[1]. Il possède une collection unique en Europe de peintres représentatifs de la Chine impériale sous les dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), mais aussi un bel ensemble de peintures chinoises modernes, de la première moitié du XXe siècle[2]. Nombre d'entre ces peintres modernes ont fait le choix de vivre l'essentiel de leur vie de peintre à Paris et ils ont opéré la transition entre l'art ancien et l'art moderne chinois.
Plus de 900 œuvres font partie de l'exposition permanente, consacrée à l'art chinois. Mais la pièce la plus imposante visible dans le musée est le Bouddha de Meguro, un bronze japonais du XVIIIe siècle[3] qui est la pièce monumentale, au centre du musée, salle 5[4]. C'est une statue japonaise colossale de la fin du XVIIIe siècle, acquise par Henri Cernuschi au cours de son voyage en Extrême-Orient. Les autres objets d'art japonais proviennent, pour l'essentiel de cette première collection d'Henri Cernuschi[5]. Le musée possède, par ailleurs, des collections coréennes et vietnamiennes de très grande qualité. Les collections conservées dans les réserves du musée, principalement japonaises, coréennes et vietnamiennes mais aussi chinoises sont présentées dans le cadre d'expositions temporaires. Les nouvelles acquisitions du musée font l'objet d'un parcours qui leur est consacré au sein des galeries des collections permanentes.
Ère Tempô (1829-1844). Cette salle est par ailleurs consacrée aux arts de la Chine des Han.