Mustafa Şentop | |
Mustafa Şentop en 2020. | |
Fonctions | |
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Président de la Grande Assemblée nationale de Turquie | |
– (4 ans, 3 mois et 9 jours) |
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Élection | 24 février 2019 (tr) |
Législature | 27e |
Prédécesseur | Binali Yıldırım |
Successeur | Devlet Bahçeli (intérim) Numan Kurtulmuş |
Vice-président de la Grande Assemblée nationale de Turquie (en) | |
– (7 mois et 16 jours) |
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Avec | Celal Adan (en) Levent Gök (en) Mithat Sancar (en) |
Législature | 27e |
Prédécesseur | Ahmet Aydın (en) Ayşe Nur Bahçekapılı (en) |
Successeur | Süreyya Sadi Bilgiç (tr) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tekirdağ (Turquie) |
Parti politique | AKP |
Diplômé de | Faculté de droit (tr) de l'université d'Istanbul Faculté de droit (tr) de l'université de Marmara |
Profession | Professeur |
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Présidents de la Grande Assemblée nationale de Turquie | |
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Mustafa Şentop, né le à Tekirdağ (Turquie), est un professeur et homme politique turc. Membre de l'AKP, il est président de la Grande Assemblée nationale depuis 2019.
À plusieurs reprises, Mustafa Şentop s'est fait remarquer par ses accusations graves portées à l'encontre de la police française.
En , après que le journaliste franco-turc Mustafa Yalçin, qui couvrait le mouvement social contre la réforme des retraites en France, ait été grièvement blessé à l'œil par l'éclat d'une grenade de désencerclement, il déclare : « Le photojournaliste de l'Agence Anadolu se trouvait en France pour suivre les manifestations démocratiques. Mais apparemment cela a gêné la police française que le monde entier soit tenu au courant du comportement inhumain que les forces de l'ordre exercent à l'encontre des manifestants. L'intervention de la police contre les manifestants en France a dépassé le stade de la violence pour s'orienter vers du terrorisme d'État. »[1].
Le , il profite d'une exposition dans le quartier de Kazlıçeşme (en) à Istanbul, pour tenir une conférence de presse dans laquelle il critique les gardes à vues et rétentions de mineurs dans la foulée de l'assassinat de Samuel Paty. Se référant en particulier à l'affaire d'Albertville (au cours de laquelle quatre enfants musulmans âgés de 10 ans ont été interpellés à leur domicile dans le cadre d'une enquête ouverte pour « apologie du terrorisme, complicité et menaces de mort »[2],[3],[4],[5]) ayant eu lieu l'avant-veille, il déclare : « L’attitude de la police française [...] est absolument inacceptable » avant de rajouter que ses « procédures d’enquêtes » sont « inhumaines »[6].