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Les ouvrières sont de couleur rouge à marron et mesurent de 3,5 à 5 mm. L'espèce est très proche d'autres espèces du genre Myrmica et il est difficile de les distinguer.
Les colonies sont monogynes (une seule reine) ou faiblement polygynes (quelques reines). Elles sont formées en général de plusieurs centaines d'ouvrières (jusqu'à 2 500). Les colonies sont formées par fondation indépendante, après un essaimage qui a lieu entre juillet et septembre, au cours duquel les mâles et les femelles s'accouplent[3].
Les chenilles du genre Phengaris sont les principales menaces de Myrmica scabrinodis avec des espèces telles que Phengaris arion développant une relation prédatrice[5],[6].
Myrmica scabrinodis vit dans des habitats variés mais préfère les milieux modérément humides, tels que les tourbières ou les prairies. On la retrouve aussi dans des landes et des forêts ouvertes, puisqu'elle apprécie un ensoleillement direct. Elle construit des nids dans le sol, dans des touffes d'herbe ou de mousse, même sous des pierres ou dans du bois pourri.
↑(en) J. A. Thomas, G. W. Elmes, J. C. Wardlaw et M. Woyciechowski, « Host specificity among Maculinea butterflies in Myrmica ant nests », Oecologia, vol. 79, no 4, , p. 452–457 (ISSN1432-1939, DOI10.1007/BF00378660, lire en ligne, consulté le )
Rumsaïs Blatrix, Christophe Galkowski, Claude Lebas et Philippe Wegnez, Fourmis de France, de Belgique et du Luxembourg, Delachaux et Niestlé, (ISBN978-2-603-01899-6)
Tom Tolman et Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, (ISBN978-2-603-01649-7)