Fils d'Honoré-Nicolas-Marie Duveyrier, magistrat et homme politique, et ayant débuté lui-même avec succès au barreau et dans la magistrature, il se démit, en 1814, de ses fonctions et se consacra au théâtre, où il avait fait donner trois ans plus tôt une comédie, L’Oncle rival. Il prit, par égard pour la situation de son père, le pseudonyme de « Mélesville », qu’il conserva dès lors.
Un grand nombre de vaudeville de Mélesville ont été traduits pour les théâtres russes.
Frère du dramaturge et idéologue saint-simonien Charles Duveyrier (1803-1866), il est le père d'Honoré-Marie-Joseph Duveyrier dit Mélesville fils (né en 1820), également auteur dramatique.
1827 : La Chatte métamorphosée en femme, avec Scribe, théâtre de Madame ()
1827 : Cinq heures du soir ou le Duel manqué, comédie-vaudeville en 1 acte, d'Emmanuel Théaulon et Mélesville, Pierre Carmouche, théâtre des Variétés ()
1828 : Le Vieux Mari, avec Scribe, théâtre de Madame ()
1840 : Le Chevalier de Saint-Georges, comédie en 3 actes mêlée de chant de Roger de Beauvoir et Mélesville, d'après le roman de Roger de Beauvoir, théâtre des Variétés ()