Mélicocq | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées | ||||
Maire Mandat |
Valérie Vanpevenage 2020-2026 |
||||
Code postal | 60150 | ||||
Code commune | 60392 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mélicocquois | ||||
Population municipale |
790 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 120 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 39″ nord, 2° 51′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 137 m |
||||
Superficie | 6,57 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Compiègne (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Thourotte | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.melicocq.fr/ | ||||
modifier |
Mélicocq est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Mélicocquois.
Entourée par les communes de Machemont, Thourotte et Chevincourt, Mélicocq est située à 9 km au nord-est de Compiègne la plus grande ville à proximité. La commune est proche du parc naturel régional Oise-Pays de France à environ 24 km. Melicocq se situe dans l'Oise (60) à 11 km au nord de Compiègne, à 77 km au nord de Paris. L'altitude de la commune varie de 36 à 137 m. Son point culminant est le Mont de Caumont. Elle comprend le bourg principal et le hameau du Petit Mélicocq. La rivière Le Matz est le principal cours d'eau qui traverse le village.
Aux alentours de la commune, on note :
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Matz et le cours d'eau 01 de la commune de Chevincourt[1],[2],[Carte 1].
Le Matz, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Canny-sur-Matz et se jette dans l'Oise à Montmacq, après avoir traversé 17 communes[3].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le Marais (1,1 ha)[Carte 1],[4].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Mélicocq est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (20,6 %), zones urbanisées (9,2 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 681, 6306 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[18].
Attestée sous les formes « Molinus cottus … in pago Belloacensi super fluvium Masso » en 723, altare de Melli loco en 1097, Theobaldus major de Molincoth en 1160, Melli locus en 1187, Molincoc en 1199, Melicocq en 1473[19].
Du latin molinus, du bas latin molinum (moulin) et du germanique kot (cabane)[20] : c'est « (la) petite maison du moulin ».
Autrefois Molinetum en 1200 puis Melincotum. C'était un village déjà cité au VIIe siècle. Mélicocq fut l'une des communes du Beauvaisis qu'évangélisa saint Amand, se rendant à Compiègne, près du roi Dagobert. Il traversa le village, et y fit plusieurs miracles. Il ressuscita le fils d'une pauvre veuve chez laquelle il avait trouvé l'hospitalité. Saint Amand y fonda une chapelle, que le temps détruisit.
Au XVIe siècle, le village possédait un moulin à eau et un château. Une ancienne chaussée romaine passait à la Croix Mélicocq pour rejoindre le chemin de Compiègne à Amiens. Epargnée par la Grande Guerre pendant quatre années, Mélicocq connaîtra de violents combats lors de la Bataille du Matz du 5 au , journées pendant lesquelles les soldats de la IIIe armée du général Humbert arrêteront la marche allemande sur Paris.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 790 habitants[Note 5], en évolution de +11,9 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 385 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
C'est un des plus beaux parcours touristiques de France pour la pêche à la truite Fario et Arc (1re catégorie). C'est un parcours de 10 km depuis le moulin Lhuillier jusqu'au pont de Marquéglise.
C'est un édifice qui a été rebâti en l'an 1300, mais de nombreux remaniements ont fait disparaître l'ancienne construction. L'église renfermait deux bâtons de confrérie : celui de saint Martin et celui de la Sainte Vierge. Totalement détruite durant la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite après l'Armistice.
Il est connu sous le nom de moulin Lhuillier ou l'Hœillet. On y pressait l'œillette, sorte de pavot, pour en obtenir de l'huile rendant les toiles imputrescibles.
De toit octogonal, il dépasse des toitures des bâtiments adjacents. Il offre en façade une grande porte rectangulaire occupant la quasi-totalité du plan.
Blason | D'argent au coq de clocher contourné de sable soutenu de l'inscription « MELICOCQ » en lettres capitales du même[29]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |