Le méliorisme n'est pas l'optimisme qui pose que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »[1]. C'est une morale de l'action : le monde n'est pas parfait, mais on peut travailler à son amélioration, dont la fin du conte de Voltaire[2] donne une illustration absolument idoine : « cultivons notre jardin ».
Le philosophe Alain a produit cet aphorisme connu : « Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté. »[3], qui articule la démarche volontaire à l'idée d'une amélioration du monde.