Ménesplet | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste de Ménesplet. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Double Landais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Chaussade 2020-2026 |
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Code postal | 24700 | ||||
Code commune | 24264 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ménesplesiens | ||||
Population municipale |
1 887 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 05″ nord, 0° 06′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 86 m |
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Superficie | 18,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Montpon-Ménestérol (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montpon-Ménestérol (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montpon-Ménestérol | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ménesplet est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Dans l'ouest du département de la Dordogne, la commune de Ménesplet est située en bordure nord de la forêt du Landais, à proximité du département de la Gironde. Traversée par le 45e parallèle nord, elle est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km). C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'unité urbaine de Montpon-Ménestérol[2] et de son aire d'attraction[3], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Montpon-Ménestérol qui incluait la commune. Elle est bordée au nord par l'Isle et au nord-ouest par son affluent le Galant.
Le bourg de Ménesplet, enserré entre l'Isle au nord et la route départementale (RD) 6089 au sud, se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'ouest du centre-ville de Montpon-Ménestérol et dix-huit kilomètres à l'est de celui de Coutras.
Le territoire communal est également desservi par les RD 3E2, 9 et 9E1. Le sud de la commune est traversé sur près de deux kilomètres et demi par l'autoroute A89 dont l'échangeur le plus proche du bourg, distant d'environ huit kilomètres par la route, est celui de Montpon-Ménestérol. À cinq kilomètres et demi par la route se trouve la gare ferroviaire la plus proche, celle de Montpon-Ménestérol, sur la ligne ferroviaire Bordeaux - Périgueux.
Entre Montpon-Ménestérol et Saint-Martin-de-Gurson, le sentier de grande randonnée 646 fait une brève incursion d'environ 500 mètres dans le sud-est du territoire communal.
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Ménesplet est limitrophe de quatre autres communes. Au sud-ouest, son territoire est distant d'environ 600 mètres de ceux de Minzac et de Villefranche-de-Lonchat.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Ménesplet est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[4].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7, est la formation de Boisbreteau inférieur, un sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 781 - Montpon-Ménestérol » et « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et leurs notices associées[7],[8].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 22 m et 86 m[9],[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[12]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[13],[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,91 km2[9],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,13 km2[6].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par l'Isle, le Galant, le Petit Rieu, le ruisseau du Cailloux et de Lavergne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 35 km de longueur totale[19],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[20],[21]. Elle marque la limite nord de la commune sur neuf kilomètres, face à Montpon-Ménestérol et Le Pizou.
Le Galant, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Carsac-de-Gurson et se jette dans l'Isle en rive gauche, en limite de Ménesplet et de Moulin-Neuf, face au Pizou[22],[23]. Il sert de limite territoriale au nord-ouest sur deux kilomètres et demi, face à Moulin-Neuf.
Deux autres affluents de rive gauche de l'Isle arrosent le territoire communal : le Petit Rieu sur quatre kilomètres et demi du sud-est au nord-est, et le ruisseau du Cailloux et de Lavergne sur cinq kilomètres et demi du sud au nord-ouest.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[26]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[27].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[28]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 21 km à vol d'oiseau[29], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[30],[31]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[32].
Au , Ménesplet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpon-Ménestérol, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[34],[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[35]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,2 %), forêts (27,5 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (9,9 %), eaux continentales[Note 4] (5,1 %), terres arables (3,2 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de Ménesplet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et le Galant. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[41],[39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Montponnais » approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944 (663 m3/s à la station de Saint-Laurent-des-Hommes sert de crue de référence au PPRI[42],[43].
Ménesplet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 89,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
En occitan, la commune porte le nom de Menèsplet[50].
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].
Dans le domaine judiciaire, Ménesplet relève[58] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2021, la commune comptait 1 887 habitants[Note 6], en évolution de +5,13 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 752 personnes, soit 41,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (119) a augmenté par rapport à 2010 (83) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,8 %.
Au , la commune compte 135 établissements[63], dont 84 au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, onze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, onze dans l'industrie, et neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[64].