Mézilhac | |||||
Four à pain de Sardiges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin d'Aubenas | ||||
Maire Mandat |
Baptiste Teyssier 2020-2026 |
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Code postal | 07530 | ||||
Code commune | 07158 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mézilhacois | ||||
Population municipale |
97 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 31″ nord, 4° 21′ 09″ est | ||||
Altitude | 1 140 m Min. 717 m Max. 1 445 m |
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Superficie | 26,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubenas-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mezilhac.fr | ||||
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Mézilhac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Mézilhacois.
Le village de Mézilhac se situe au pied de la colline du Moutas, avec un point culminant à 1 160 mètres. On y trouve une table d'orientation d'où l'on peut apercevoir par temps clair la chaîne des Alpes et le mont Blanc, ainsi que le mont Gerbier de Jonc et le mont Mézenc. La route départementale D 122 rejoint Privas au sud par le col des 4 Vios, le col de la Fayolle, le col de l'Escrinet ; au nord la D 122 rejoint Marcols-les-Eaux et Saint-Pierreville.
Mézilhac est limitrophe de huit communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Le Chambon | Dornas | Saint-Genest-Lachamp | ||
Lachamp-Raphaël | N | Marcols-les-Eaux | ||
O Mézilhac E | ||||
S | ||||
Laviolle | Vallées-d'Antraigues-Asperjoc | Genestelle (par un quadripoint) |
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 383 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Antraigues Sa », sur la commune de Vallées d'Antraigues - Asperjoc à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 556,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Le territoire de la commune est traversé par la Volane, un affluent gauche de l'Ardèche, donc un sous-affluent du Rhône
Le territoire communal est traversée par trois routes départementales, les RD102, RD122 et la RD578.
Au , Mézilhac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,2 %), prairies (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Mézilhac est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Dans les temps anciens[Quand ?], les habitants, essentiellement cultivateurs, vivaient en presque totale autarcie. Ils récoltaient le blé à la faucille sur les champs en terrasse (que l'on appelle "faïsses" ou "accols"), puis transportaient les gerbes sur leur dos sur des centaines de mètres par des « calades » (voie empierrée) avec des pierres de gisements locaux. Ces gerbes étaient transportées sur les épaules des paysans sur un coussin maintenu par une lanière de cuir au niveau du front (nommé en patois local « coulassou »), afin de l'amener au lieu de battage (« aïre ») où le grain était extrait avec un fléau (en patois local « escoussou »). Le grain était moulu au moulin local, dont la pierre était entraînée par l'eau amenée par une béalière ou caniveau depuis le torrent (en patois local « biaou »). La pâte était pétrie à la main dans un pétrin (en patois local « mail »), puis cuite dans un four « banal » à tour de rôle par les habitants tous les 15 jours ou tous les mois selon la saison. Il existe encore un four de ce type, remis en état par les habitants actuels du lieu-dit en juin 2008, en parfait état à l'adret de Sardiges.
Le 21 janvier 1971, un bimoteur Nord 262 n°44 immatriculé F-RBOA percute à 1.342m le flanc du Suc de Pradou lors de sa descente pour approcher le terrain d'Orange. Un des plus importants accidents connu par l'Armée française depuis la guerre d'Algérie provocant la mort de 21 hommes, dont les plus hautes autorités du Commissariat à l'énergie atomique. La cause accidentelle est retenue par le BEAD, concluant que l'équipage avait mal saisi l'instruction du contrôle et était descendu prématurément à 5000 pieds, sans avoir dépassé Montélimar. Une stèle est érigée à proximité du site de l'accident.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 97 habitants[Note 2], en évolution de +4,3 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :
La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) de Mézilhac sont rattachées à la paroisse Saint Roch en Pays de Vals qui, elle-même, dépend du diocèse de Viviers[21].
Mézilhac possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |