Nadia Chafik est une romancière[1] et une nouvelliste[2],[3] marocaine des Aït Sadden, née en 1962 à Casablanca.
Elle est également professeur de l'enseignement supérieur.
De même qu'elle a animé des événements culturels [8],[9], entre 1985 et 2008, elle a participé à des programmes de l'Agence Canadienne de Développement International [10] (ACDI) et à des work shops pédagogiques organisés par Rabat American School [11] qui lui a confié, entre autres, des enseignements dans la filière francophone. Responsable d'un master à l'Université Mohammed V, elle est régulièrement sollicitée pour des interventions dans des centres de la Francophonie [12],[13] et des universités nord-américaines [14].
Nadia Chafik est mariée. Elle vit au Maroc [15] et en France [16].
En 1989, elle écrit ses premiers textes de fiction, Bribes, dans la revue québécoise Liberté, et en 1995 paraît son premier roman, Filles du vent.
Son dernier recueil de nouvelles, Tête de poivre, a été nommé en 2012 au Prix Grand Atlas de l'Ambassade de France et au Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone[17]. Une critique de l'Institut français au Maroc le comparera à des « fragments de vie qui mettent à l'honneur la poésie de l'existence »[18]. Son dernier roman, paru en février 2021 aux Éditions des Femmes : Tihya. La légende des papillons aux ailes déployées.
L'Atelier d'écriture. Un laboratoire à large spectre didactique (Éditions Universitaires Européennes, 2013)
La lecture de la différence : une voie innovante vers la mise à niveau linguistique et la formation de la pensée. Cas de la littérature francophone (Attadriss, Revue de la Faculté des Sciences de l’Éducation - Rabat, n°9, 2018)
La somptueuse coupole verte de velours rouge tapissée, (trad. anglais The sumptuous green cupola carpeted in red velvet), dans Novel of the world, Fondazione Arnoldo e Alberto Mondadori, Expo Milan 2015
Hymne à la terre, dans Francopolis, 2009
37 printemps, extrait de Écoute retomber le silence, dans Mots de neige, de sable et d'Océan, 2008
Clair-Obscur, dans Regards d'enfant, 2003
Ce pays, ne l'as-tu pas rêvé ?, dans Perles de l'Atlantique. Les Carnets marocains, 2001
Le Tatouage bleu, dans Des Nouvelles du Maroc, 1999
Écoute retomber le silence, dans Sources - Revue de la Maison de la Poésie, Namur n°18, 1997
Entre chiens et loups, dans Anthologie de la nouvelle maghrébine, 1996
Y a-t-il une littérature féminine marocaine ?, Mouna Hachim, Finances News Hebdo, Jeudi,
Nadia Chafik, Tête de poivre; Nadia Chafik, A l'ombre de Jugurtha; Nadia Chafik, Filles du vent, Études marocaines, Osire Glacier,
A l'ombre de Jugurtha de Nadia Chafik, Voix et Plumes du Maghreb, Bougdal Lahsen, 2010, pp. 109-111
Femmes et écritures de la transgression, Hafid Gafaiti et Armelle Crouzières (Dir), Nouvelles études francophone, n°22, Samira Sayeh, University of Kansas, Printemps 2007, p. 249
Écritures féminines au Maroc: continuité et évolution. "De la modernité textuelle dans Filles du vent de Nadia Chafik", Najib Redouane, 2006, pp. 133-150
Autre quête, autre personnage : Ambre, dans Filles du vent de Nadia Chafik, French literature, Sonia Zlitni-Fitouri, 2005, p. 95
Au-delà de la condition des femmes : les romans de Nadia Chafik, Mana Derakhshani, Saint Mary’s College, 2004, p. 8
Une scène intellectuelle et artistique en mouvement, Le Maroc en transition, Pierre Veremeren, 2002, p. 141 ; p. 143
Quatre romans au féminin, Culture-Maroc Hebdo International n°449, Mouna Hachim, -, p. 34
Chafik Nadia, Le Secret des djinns, Francophonia 8, Rivero Milagros, 1999, pp. 425-429