Le nansouk, parfois orthographié nansouck, est une étoffe légère en coton, de la famille des mousselines.
Le mot « nansouk » vient de l'hindi nansuk[1], qui signifie « délice des yeux »[2]. En 1771, Garsault l'écrit « manzouque » dans son Art de la lingère[1]. La forme anglaise, nainsook, est attestée à partir de 1790[2].
En raison de sa texture fine et de son aspect soyeux, le nansouk a souvent été utilisé depuis la fin du XVIIIe siècle pour les articles de lingerie et les vêtements des jeunes enfants, en particulier les robes de baptême. Pour l'habillement féminin, on le retrouve dans les déshabillés, les robes ou les corsages. Tolstoï en fait mention dans son roman Anna Karénine[3]. En tissu d'ameublement, il peut servir de voilage[1] ou de doublure de rideau. Il peut également former l'enveloppe des couettes et des coussins.