Naissance | |
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Décès |
(à 59 ans) Tel-Aviv |
Sépulture |
Cimetière Kiryat Shaul (en) |
Nom de naissance |
Natan Alterman |
Nationalités | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
À partir du |
Famille |
Rachel Markus |
Père |
Yitzhak Alterman (d) |
Conjoint |
Rachel Marcus (d) |
Enfant |
Tirza Atar (en) |
Parti politique | |
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Idéologie | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Tchernichovski (en) ( et ) Ruppin Award (d) () Prix Bialik () Prix Israël () |
Nathan Alterman (en hébreu : נתן אלתרמן Natan Alterman) est un homme de lettres israélien du XXe siècle (Varsovie, – Tel Aviv, ). Poète, journaliste, écrivain, traducteur et dramaturge, il exerce une influence prépondérante sur le sionisme socialiste, tant avant qu'après l'établissement de l'État d'Israël.
Nathan Alterman naît à Varsovie, alors située dans la partie occidentale de la Zone de Résidence imposée aux Juifs par les autorités russes. Sa mère, (Belah Leibovitch, sœur du poète Shlomo Zalman Ariel) est dentiste, et son père, l’instituteur et poète Itzhak Alterman, sont activement impliqués dans le projet d’émancipation nationale du peuple juif par le biais de l’éducation. La famille s’établit successivement à Moscou, Kiev et Kichinev où le jeune Nathan, étudiant au gymnasium hébraïque Maguen-David, publie ses premiers poèmes dans les fascicules de son établissement. En 1925, les Alterman émigrent en Palestine mandataire.
Parti étudier à la Sorbonne à l’âge de 19 ans, il décide après un an d’étudier l’agriculture à Nancy et obtient un diplôme d’agronomie. Au cours de ses études à Nancy, il se rapproche des milieux de Bohème, et publie, avec leur influence et l'aide de son père, son premier poème en mars 1931. La ville inondée est publié dans la revue "Ketouvim" éditée par Avraham Shlonsky.
Il publie ensuite plusieurs poèmes dans les revues "Ketouvim" et "Gazit"
A son retour en Israël en 1932, il travaille à Mikve Israël, mais abandonne assez vite pour se consacrer à la rédaction d'articles pour les journaux "Doar Hayom", "Bamahana", "Bashar" et Haaretz.
Il publie sous le pseudonyme de N. Azaty.
En 1955, il réagit au premier procès de Rudolf Kastner en publiant une série de poèmes polémiques relevant les erreurs flagrantes dans le verdict prononcé par le juge Benjamin Halevy[1].