National Thowheeth Jama'ath | |
Idéologie | Salafisme djihadiste |
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Fondation | |
Date de formation | 2016 |
Pays d'origine | Sri Lanka |
Organisation | |
Chefs principaux | Zahran Hashim (tué en 2019) |
Membres | 100 à 150[1] |
Allégeance | État islamique (à partir de 2019) |
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Le National Thowheeth Jama'ath (tamoul : தேசிய தவ்கீத் ஜமாத், arabe : جماعة التوحيد الوطنية) (abrégé NTJ ; également appelé National Thowheed Jamath ou National Thowfeek Jamaath) est un groupe terroriste islamiste sri-lankais impliqué dans les attentats de Pâques le [2],[3].
Selon le New York Times, le groupe vise à propager le mouvement djihadiste mondial au Sri Lanka et à créer la haine, la peur et les divisions dans la société[2]. Le groupe serait majoritairement composé de jeunes Sri-lankais, fraîchement sortis d’écoles coraniques[4].
Le NTJ s’était fait connaître en 2018 en lien avec des actes de vandalisme commis contre des statues bouddhiques[5]. En 2016, son secrétaire, Abdul Razik, a été arrêté pour incitation au racisme[6]. Le groupe avait fait il y a dix jours l’objet d’une alerte diffusée aux services de police, selon laquelle le mouvement préparait des attentats contre des églises et l’ambassade d’Inde à Colombo[7].
Le chef du groupe est Zahran Hashim, un prédicateur qui meurt le en commettant une des attaques suicides des attentats de Pâques après avoir prêté allégeance à l'État islamique[8].
Après les attentats du 21 avril 2019 au Sri Lanka, le groupe est accusé par le gouvernement srilankais, bien que celui-ci n'ait pas revendiqué l'attaque[9]. C'est l'État islamique qui la revendique le [9].
La ministre sri-lankaise de la Santé, Rajitha Senaratne, a confirmé lors d'une conférence de presse le que les sept kamikazes impliqués dans les attaques presque simultanées étaient des citoyens sri-lankais associés à NTJ, mais les autorités enquêtent sur d'éventuels liens de l'organisation avec des groupes étrangers[10].