Ndjuka | |
Pays | Suriname, Guyane |
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Nombre de locuteurs | environ 15 000 au Suriname |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
IETF | djk-ndyuka
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ISO 639-3 | djk [1]
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Le ndjuka (appelé aussi ndyuka, aucan ou aukan) est un créole basé sur l'anglais parlé au Suriname et dans l'ouest de la Guyane française. C'est la langue de la communauté Ndjuka (ou n'Djuga) vivant le long du fleuve Maroni, dans les régions frontalières entre le Suriname et la Guyane française. Il est le plus souvent considéré comme une simple variante de la langue des Aluku, des Ndjuka et des Paramaka, très largement inter-compréhensibles.
Le ndjuka appartient aux langues businenge, créoles nés du contact entre les langues des colons (principalement l'anglais) et les langues africaines des esclaves. Ces langues présentent des originalités marquées par rapport à la plupart des créoles, notamment leur système tonal et leur indépendance lexicale vis-à-vis de la langue de base.
Syllabaire de 56 signes inventé par Afaka Atumisi (ou Atoemoesi), un Djuka (membre d'une communauté d'esclaves échappés au Surinam) pour transcrire la langue ndyuka[2]. Cette écriture lui serait apparue en songe en 1910 lors du passage de la comète de Halley.
Nommée aussi écriture Djuka ou paramaribo, cette écriture viendrait en fait du Liberia[3].Voici un exemple de texte ndjuka, et sa traduction en anglais (montrant les similitudes ainsi que l'évolution lexicale), tiré de Languages of the Guianas (SIL Publications)[réf. à confirmer] :