Naissance |
Gaziantep |
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Activité principale |
Écrivain, enseignant, directeur de recherche au CNRS |
Distinctions |
Chevalier des Arts et des Lettres Prix de l'Académie de la langue turque Prix Ipekci Prix Fernand-Rouillon Prix Haldun Taner pour la nouvelle |
Langue d’écriture | turc, français |
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Genres |
Romans, nouvelles, essais, récits |
Nedim Gürsel, né le à Gaziantep en Turquie, est un écrivain turc vivant à Paris.
Nedim Gürsel est né le 5 avril 1951 à Gaziantep dans le sud-est de l'Anatolie, d'un père professeur de français et traducteur et d'une mère professeure de mathématiques[1]. Il passe son enfance à Balıkesir, dans la région de Marmara[2]. Il est élevé par son grand-père – qu'il décrit comme « un homme pieux, soucieux du droit, qui raconta à son petit-fils les divers épisodes de la vie du Prophète » –, mais dit avoir oublié dans un premier temps cette enfance islamique[3]. Il part en effet faire ses études en tant qu’interne au lycée de Galatasaray à Istanbul où il passe son baccalauréat en 1970. Il publie très jeune des textes dans des revues littéraires. Il se rend ensuite à Paris, pour étudier les lettres modernes à la Sorbonne, et soutient en 1979 sa thèse de littérature comparée sur Louis Aragon et Nâzım Hikmet[4].
Son livre Les Filles d'Allah ayant été jugé blasphématoire, il fait l'objet d'un procès en Turquie où il risque de six mois à un an de prison[5]. Soutenu par de nombreuses personnalités, il est acquitté en , mais appel ayant été fait de la décision, la procédure est relancée[6].
Nedim Gürsel est membre fondateur du Parlement international des écrivains[1].
Nedim Gürsel écrit en turc et en français[7].