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Adresse | https://netvibes.com |
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Slogan | Dashboard Everything |
Commercial | oui |
Type de site | Portail personnalisable |
Langue | Multilingue (76 langues en octobre 2008) |
Inscription | Facultative |
Propriétaire | Dassault Systèmes |
Créé par | Tariq Krim |
Lancement | |
Fermeture | |
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Netvibes (prononcé [nǝtvaibz]) est un portail Web personnalisable. Représentatif de ce qu'on appelle le Web 2.0, il a été lancé le par une startup du même nom basée à Paris et à Londres et fondée par Tariq Krim.
Netvibes appartient depuis début 2012 au groupe Dassault Systèmes. Le service grand public ferme ses portes en juin 2025.
À sa naissance Netvibes est un agrégateur de flux RSS gratuit : il ne propose aucun contenu propre, mais met à disposition une agrégation de contenus provenant de sources ou de sujets prédéfinis[1].
Depuis 2008, Netvibes se positionne comme un agrégateur spécialisé dans la veille informationnelle B2B à destination des entreprises qui veulent suivre la progression de leur marque sur les réseaux sociaux[2],[3].
Depuis son rachat par Dassault Systèmes en 2012, elle est dirigée par Pascal Dalloz. Chiffre d'affaires 2017 : 1 719 600 €. Résultat 2017 (négatif) : 4 915 900 €[4].
Créé par Tariq Krim comme un outil interne de gestion de ses blogs, Netvibes a été lancé officiellement le sur le nouveau segment des pages d'accueil personnalisables.
Netvibes a reçu le Grand Prix du jury des 9e Clic d'or en . En 2007, Time Magazine le considère comme l'un des 50 meilleurs sites de l'année[5], il compte alors 10 millions d'utilisateurs dans le monde[6].
Le , Netvibes lance sa nouvelle version nommée « Ginger » (gingembre)[7].
En [8], la nouvelle version nommée Netvibes Wasabi qui apporte une nouvelle interface de lecture de l'information agrégée, en particulier des flux RSS. Ce nouveau "SmartReader", inspiré de Google Reader, permet la lecture antéchronologique et mixée de l'information provenant en quasi temps réel de différentes sources. La version est rendue publique dans les jours qui suivent la conférence LeWeb '09[9]. La technique utilisée permettant une approche temps réel est fondée sur le moteur de base de données TokyoTyrant[10], et fait appel aux protocoles PubSubHubbub et RSS Cloud pour les flux accessibles en Server push. Netvibes devient alors 2-en-1, permettant de créer des « dashboards » personnalisables pour suivre l'information.
En , Netvibes annonce sa rentabilité[11].
En 2011, Netvibes Studio intègre la technique de développement à l'aide d'IDE en s'alliant à Exo. Les tableaux de présentation de Netvibes peuvent désormais intégrer des applications, des mashups, des widgets, des composants cloud etc[12],[13].
Le Dassault Systèmes annonce le rachat de Netvibes[14],[15] pour un montant estimé à 20 millions d'euros[16].
En 2015, est lancé le Dashboard of Things, un outil à base de technologie UWA qui permet à un client de surveiller une marque sur internet, de lancer des campagnes marketing. Les clients les plus férus de programmation peuvent intégrer les objets connectés[17],[18].
Le 15 avril 2025, Dassault Systèmes annonce la fermeture définitive du service Netvibes le 2 juin 2025 à minuit (heure de Paris)[19].
Les pages Netvibes permettent d'utiliser des fonctionnalités apportées par le Web 2.0 comme l'agrégation de flux en ligne, la diffusion de contenu multimédia et hypermédia ainsi que les réseaux sociaux.
L'utilisateur peut :
Chaque partie publique agit donc comme un réservoir de ressources dans lequel chaque utilisateur peut prendre des références et alimenter sa propre page par le principe du mixage (mashup).
En , Netvibes a mis en ligne Netvibes Ecosystem qui est constitué d'une grande base de données à laquelle tout le monde peut contribuer, contenant :
Puis en 2009, deux catégories sont ajoutées :