Le territoire de la commune est très accidenté. Il s’étend de part et d’autre de la Béthune sur 8 km. Ce territoire a une forme oblongue et il est bordé sur les 2/3 de son périmètre par 2 affluents de la Béthune : la Canche et le Philbert. Son fond est suivi par l’ancienne voie ferrée Paris - Dieppe devenue l’Avenue verte.
Neuville-Ferrières a connu et connaît de nombreuses inondations. La plus importante fut celle de 1909 mais la Béthune sort très souvent de son lit 1925, 1963 (3 fois), 1974 et depuis 1980… 12 fois[réf. nécessaire].
On peut remarquer sur un « plan géométrique » datant de 1775 et exposé en mairie qu’il n’y avait que très peu d’habitation dans le fond de la vallée. Beaucoup de maisons anciennes sont sur les hauteurs et le centre du village lui-même domine le cours de la Béthune.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Neuville-Ferrières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâtel-en-Bray, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (61,2 %), terres arables (22,7 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (3,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le nom de Neuville-Ferrières apparaît dans les textes au XIIe siècle : Novavilla en 1180 ; Novavilla-La-Ferrière en 1280[13].
Ferrières indique évidemment la présence et l’extraction du minerai de fer, minerai que l’on retrouve en maints endroits dans le sol brayon : ce matériau servit pour la construction de l'église[13].
Forges et fonderies s’installent au XIIe siècle[14],[15], le long des rivières (beaucoup plus puissantes qu’aujourd’hui)[réf. nécessaire], jusqu’à trois « moulins à fer » puis « moulins à blé » le long de la Béthune et un sur le Canche[13]. L’un des plus anciens, qui avait cessé son activité au XVIIIe siècle se trouvait sur la Béthune à l’emplacement de la scierie actuelle[16],[17]. Un haut-fourneau se trouvait en 1486 à l’emplacement de l’ancienne scierie[13].
Les communes de Graval, Nesle-Hodeng, Neuville-Ferrières et Saint-Saire ont engagé en 2016 une réflexion en vue de se regrouper pour former une commune nouvelle, qui aurait pu voir le jour au [20],[21]. Bouelles, qui avait été initialement intéressé par cette démarche, a décidé de s'en retirer à l'été 2017[22].
Ce projet, rejeté par les conseils municipaux de Nesle-Hodeng et Saint-Saire, est abandonné en 2018[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 546 habitants[Note 2], en évolution de −7,14 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les enfants de la commune sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal administré par le SIVOS de la Béthune; qui a été créé en 1978 à l'initiative des élus de Bouelles, Nesle-Hodeng et Neuville-Ferrières afin de répondre aux préoccupations des parents qui souhaitaient mettre leurs enfants à la maternelle et garder une école dans les divers villages. Saint-Saire a rejoint le RPI en 1989. En 2020, le RPI compte en moyenne 175 enfants pour 7 classes[33],[27].
Église Notre-Dame (XIIIe et XVIIe siècles. Elle comprend de nombreux aménagements et décorations classés monuments historiques : Il s'agit d'un tableau de l'Assomption, du XVIIIe siècle[36], d'une statue en bois polychrome de saint Adrien, de la fin du XVIe siècle[37] et d'une autre de saint Nicolas, également en bois polychrome, du début du XVIe siècle[38]. L'autel, un tabernacle et un retable sont du XVIIIe siècle[39] ainsi que deux aigles-lutrins du XVIIIe siècle[40],[41].
Ancien manoir seigneurial du XVIe siècle.
Circuit cyclable de La Bonde, long de 32 km et aménagé par l'intercommunalité[42]
Jean-Charles Lefebvre (alias Félix Clérembray), historien du pays de Bray, né le à Neuville-Ferrières et mort le à Rouen, qui a écrit de nombreuses publications sur l'histoire du pays de Bray.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et d« Gérard Bellet raconte les origines de Neuville-Ferrières : Habitant de Neuville-Ferrières, Gérard Bellet est passionné par l'histoire de son village. Il raconte au Réveil, l'histoire du fer dans la commune », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-François Belhoste, La métallurgie normande : XIIe – XVIIe siècles, Association Histoire et Patrimoine Industriels de Basse-Normandie, , p. 50.
↑Mathieu Arnoux et Anne-Marie Flambard Héricher, La Normandie dans l'économie européenne (XIIe-XVIIe siècle) : colloque de Cerisy-la-Salle, Publication du CRAHM, , p. 119.
↑« La Seine-Maritime adopte sa nouvelle carte des intercommunalités et dit « oui » au futur pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Nesle-Hodeng : la réfection du centre du village en ligne de mire », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Hellier, « Une fusion en commune nouvelle : Graval, Nesle-Hodeng, Neuville-Ferrières, Saint-Saire : les tractations ont commencé pour former une nouvelle commune. les contours du mariage restés longtemps secrets se dévoilent peu à peu », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3513, , p. 10.
↑« Commune nouvelle : le mariage entre Graval, Nesle-Hodeng, Neuville-Ferrières et Saint-Saire n'aura pas lieu : Le verdict des conseils municipaux est tombé. L'union de Graval, Nesle-Hodeng, Neuville-Ferrières et Saint-Saire pour créer la commune nouvelle de Bival-en-Bray, ne se fera pas », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Raymond Lebas, l'ancien maire de Neuville-Ferrières, est décédé à l'âge de 98 ans : Raymond Lebas était une figure bien connue, Maire de Neuville-Ferrières pendant 25 ans, il est décédé le dimanche 7 mars à l'âge de 98 ans. Retour sur une carrière riche », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le )« Âge de 98 ans, l’ancien directeur d’école et conseiller pédagogique s’est éteint le dimanche 7 mars. À sa sortie de l’École normale, Raymond Lebas a exercé le métier d’instituteur aux Grandes-Ventes. En 1948, il est nommé à Neuville-Ferrières afin de poursuivre sa carrière d’enseignant en même temps que celle de secrétaire de mairie, puis il exerce comme directeur d’école et conseiller pédagogique ».
↑« Municipales 2020. Pour le maire de Neuville-Ferrières, Gérard Thulliez, « Conseiller municipal depuis 1983, Gérard Thulliez a été élu maire de Neuville-Ferrières en 2008. Candidat à sa succession en mars 2020 ou pas ? Sa décision n’est pas encore connueil reste beaucoup de projets à réaliser » », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Neuville-Ferrières, la priorité « est de terminer les projets en cours » : Le maire actuel de Neuville-Ferrières, Gérard Thulliez ne se représente pas. C'est Hervé Guérard, l'un de ses adjoints, qui est à l'initiative de la nouvelle liste. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« SIVOS de la Béthune. Maryse Duval, maire de Saint-Saire, est la nouvelle présidente », Le Réveil, édition Pays de Bray, no 3669, , p. 14« La séance a été ouverte par l’ancien président, Gérard Thulliez, qui était à ce poste depuis 1983 (...) Deux candidats se présentaient au poste de président. Maryse Duval a obtenu 9 voix alors que Gilbert Hy a eu 2 voix. Gilles Cobert a eu une voi ».
↑« Près de Neufchâtel, Gérard Thulliez, nommé Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques : Matière préférée à l'école, action qu'il mènerait s'il était Premier ministre... Gérard Thulliez, nouveau Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques, répond à nos questions », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Hervé Guérard succède à Gérard Thulliez à la mairie de Neuville-Ferrières : Le nouveau maire de Neuville-Ferrières est Hervé Guérard. Il a succédé à Gérard Thulliez la semaine dernière. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )« Hervé Guérard n’était pas le seul candidat au poste de 1er magistrat. Il a été élu par 10 voix contre 5 pour Gilbert Hy ».
↑« Le Sivos de la Béthune fait son carnaval ce jeudi 6 avril 2017 : C'est carnaval aujourd'hui jeudi 6 avril 2017 pour les écoliers du Sivos de la Béthune (Saint-Saire, Nesle-Hodeng, Bouelles et Neuville-Ferrières) », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sébastien Aliome, « Neuville-Ferrières : la zone commerciale a mis aux normes sa défense incendie : Depuis le lundi 1er février 2021, un nouveau système de défense incendie est installé sur le parking du Super U de Neuville-Ferrières », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Près de Neufchâtel-en-Bray, découvrez Patricia Dubois, productrice de fromage : Découvrez l'interview sur le gril de Patricia Dubois, agricultrice et productrice de fromages à Neuville-Ferrières. Sa spécialité est le p'tit Bray », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Des totems pour guider les cyclistes près de Neufchâtel-en-Bray : Des totems sont installés à destination des cyclistes à Neuville-Ferrières, Saint-Germain-sur-Eaulne, Mesnières-en-Bray, Nesle-Hodeng, Saint-Saire et Neufchâtel-en-Bray », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).