Neuvy-Bouin

Neuvy-Bouin
Neuvy-Bouin
La croix du Petit Bouin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais
Maire
Mandat
Claudine Grellier
2020-2026
Code postal 79130
Code commune 79190
Démographie
Gentilé Neuvyçois
Population
municipale
484 hab. (2021 en évolution de −2,81 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 37″ nord, 0° 27′ 33″ ouest
Altitude Min. 179 m
Max. 231 m
Superficie 25,30 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cerizay
Législatives Première circonscription
Localisation
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Neuvy-Bouin

Neuvy-Bouin (en poitevin Nevi[1]) est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Neuvy-Bouin est situé à l'ouest du département des Deux-Sèvres au centre de « la Gâtine ».

Localisation et communes limitrophes

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Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept autres communes :

Communes limitrophes de Neuvy-Bouin
Largeasse La Chapelle-Saint-Laurent Clessé
Trayes Neuvy-Bouin
Vernoux-en-Gâtine Secondigny Pougne-Hérisson

Le nom de la commune a été formé en 1793 par la fusion des deux communes de :

- Trévy (Neuvy) ; Novit en 1110 (du bas latin novus vicus → bourg neuf)[2] ; le nom de la ville est attesté, sous les formes Noviacus au XIIIe siècle, en 1274, et Novic vers 1278[3], de Novusvicus : Novus « neuf » et Vicus « village »

et de :

- Bouin ; Boyn en 1274 ; Bouyn en 1555 ; Bouhin en 1716 ; Boin en 1783[2].

En poitevin-saintongeais, le nom de la commune est Nevy.

Géologie et relief

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Hydrographie

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La Sèvre Nantaise prend sa source à 215 m d'altitude sur le plateau de Gâtine, au village des Gâs sur la commune de Neuvy-Bouin (voir carte IGN). Elle traverse ensuite les départements de la Vendée, de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique selon une direction nord-ouest, avant de se jeter dans la Loire à Nantes (quartier Nantes-Sud-Pirmil).

Voies de communication et transports

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Transports automobiles

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La commune est située sur l'axe Bressuire-Niort (la RD 748) à 10 km au Nord de Secondigny et à 15 km à l’Ouest de Parthenay.

Transports en commun

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La commune est desservie par la ligne 13 du réseau de bus RDS du département des Deux-Sèvres qui relie Bressuire à Niort.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 944 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pougne-Hérisson à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 933,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Neuvy-Bouin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45 %), prairies (33,4 %), terres arables (14 %), forêts (6,2 %), zones urbanisées (1,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Neuvy-Bouin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Palais et la Mare aux Canes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Neuvy-Bouin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 35,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Neuvy-Bouin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Préhistoire et Antiquité

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La paroisse de Bouin (Boyn en 1274, Boin en 1783) appartenait à l’abbaye de Bourgueil. Elle relevait, dès le XIIIe siècle, de la Renaudière et dépendait en partie de la châtellenie de Châteauneuf-en-Gâtine (Largeasse)[23].

Rien ne subsiste, hormis quelques vestiges incorporés dans d’autres bâtiments, de ce qui fut l’église Notre-Dame-de-Bouin. Aux termes d’un marché conclu, en 1811, avec la commune de Neuvy-Bouin, les maçons Baschard et Pradeau, de Fenioux, la démolirent et construisirent à sa place une petite maison[23].

Temps modernes

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Le cimetière situé devant l’église, là où se trouve aujourd'hui un jardin, a disparu à la même époque. Tout près, dans un cul-de-sac, subsiste une ancienne maison noble, du début du XVIIe siècle. C’était l’habitation de Hierosme Allard, seigneur de Bouin, époux d'Anne Bourdet, fille d’un procureur de Parthenay[23].

À la fin du XVIe siècle, le curé de Neuvy, François Baudin logeait à la Rochevineuse, alias Boysnerbert, l’église et le presbytère ayant été pillés et en partie détruits, au cours des guerres de religion par le huguenot Le Roux, de Nueil-les-Aubiers, petit-fils de Jean Parthenay l’Archevêque[23].

En 1598, en un temps de grande pénurie, deux curés pourtant se disputaient les maigres bénéfices de la paroisse[23].

Lorsqu’il la visita en 1598, l’archiprêtre de Parthenay constata que l’église, en misérable état, était sans cloche et toute découverte. Le curé, Pierre Baudoin, n’y pouvait célébrer décemment les offices par temps de pluie et, lui-même fort démuni, avait dû chercher abri ailleurs que dans les ruines de la maison presbytérale[23].

En 1639, le curé Jaque Mulot, fit graver sur la porte du presbytère une inscription rappelant qu’il avait été reconstruit par ses soins. L’église possédait alors un clocher-porche, une seule cloche et deux chapelles, celles de la Sainte Vierge et de saint Eutrope[23].

En 1686, le curé Samoyault affirmait « manquer de tout ». En 1742, l’autel baignait dans l’eau et d’Escoublanc, seigneur de Bouin et de Trayes, envisageait de faire reconstruire l’église avec le concours de ses paroissiens. En 1777 la situation ne s’était pas améliorée et la messe était célébrée à Neuvy[23].

Révolution française et Empire

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La Révolution enleva aux curés de Neuvy leur presbytère endommagé pendant la Terreur par les Bleus. Les citoyens Jean-Baptiste et Pierre Grellier furent désignés, en 1789, pour représenter les habitants de Neuvy à la réunion du Tiers-État. Ceux de Bouin, de leur côté, déléguèrent deux cultivateurs : René Boissard et François Allard[23].

La commune de Neuvy-Bouin a été formée en 1793 par la fusion des deux communes de Trévy et de Bouin[23].

Le curé de Bouin, Nicolas Fradin, prêta serment, se rétracta et mourut avant la Terreur. Son confrère de Neuvy René Gée, eut la même attitude. Sa rétractation lui valut d’être arrêté et emprisonné au donjon de Niort. Il y succomba le [23].

Jacques Chevalier, greffier de la municipalité de Neuvy, comparut le , devant le tribunal criminel des Deux-Sèvres. Il lui était reproché d’avoir fourni des vivres aux insurgés du Bocage et d’avoir colporté leurs proclamations. Il échappa de justesse à la guillotine, mais fut condamné à la déportation. Le 29 janvier suivant, traduit devant le même tribunal, le maire de Neuvy Pierre Loubeau, suspecté d’avoir tenu des propos inciviques, affirma avec force qu’il était un bon républicain. On l’acquitta. Deux habitants de la commune moururent dans la prison de Niort : Jacques Gonnord, le et Jean Gonnord, le [23].

L’insécurité résultant de la proximité du théâtre d’opération de la guerre de Vendée et le passage redouté des combattants des deux camps provoquèrent un exode massif de toute une partie de la population vers des secteurs moins exposés. Nombre d’entre eux, sans ressources et loin de leurs villages, ne trouvèrent ailleurs que d’inconfortables abris et durent s’abriter parfois dans huttes recouvertes de genêts. Le froid, la sous-alimentation, les épidémies occasionnèrent parmi eux d’effroyables ravages. De nombreux habitants préférèrent s'exiler loin des combats qui faisaient rage entre les Bleus et les Blancs. Telle une veuve qui s'était réfugiée à Champdeniers avec ses six enfants ; la pauvre femme les vit mourir de faim et de froid les uns après les autres[23].

En octobre 1798, dans le bourg, des insurgés abattirent l’arbre de la liberté et molestèrent le président du district de Parthenay. La tranquillité des bourgs et des villages demeura longtemps menacée par des bandes d’individus qui, sous couvert de motivations politiques, vivaient de rapines et du produit de leurs mauvais coups[23].

En 1803, l’ancien curé de Trayes, l’abbé Glaton, se vit confier la paroisse de Neuvy-Bouin[23].

Époque contemporaine

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En 1830, la commune de Bouin est rattachée à celle de Neuvy[23].

À cette date l'inventaire du préfet Dupin nous indique : Neuvi et Bouin: commune au nord et à 9 km de Secondigny. La population de cette commune est de 361 individus. Son territoire arrosé par plusieurs petits ruisseaux sans nom, produit du seigle, un peu de blé noir, de chanvre, de lin et de pomme de terre; il contient quelques pièces de mauvais bois et trois petits étangs. Il y a deux moulins à eau. On fait le commerce de bœufs et mulasses que les cultivateurs élèvent[23].

Édifiée d’après les plans de l’architecte Boutaud, de Poitiers, l’église actuelle a été consacrée le .

En 1987, l'ANDRA a mené une étude pour l'enfouissement des déchets nucléaires à Neuvy-Bouin. La lutte a été menée sur le terrain de février 1987 jusqu'à la décision de moratoire prise par Michel Rocard en 1990. Il y avait deux associations « pacsées »[Quoi ?] qui ont travaillé pendant trois ans ensemble sur le terrain : tous les comités locaux étaient réunis au sein de CIAD, et Granit recrutait plus large, au-delà du site - avec une même parole par rapport aux politiques et aux médias. Elles n’ont jamais prôné la violence mais une fermeté sans faille et ont toujours agi en public. Elles disposaient de 24 tracteurs grillagés. Des blocs de granite ont été utilisés pour murer des accès, une caravane est restée campée en observation quatorze mois sur le site et tous les mouvements de l’ANDRA étaient épiés. Leurs locaux ont été vidés, murés, goudronnés, emplumés. La population était rapidement mobilisée avec le réseau téléphonique. Et jusqu’au moratoire le site a été occupé et personne ne passait plus, sauf le bus scolaire. Les élus sont venus s’ils avaient envie de venir. Avec les élections, ils finissaient par le faire ou étaient sanctionnés. Il n’y a pas eu de revendication politique du mouvement. Les Verts se sont joints mais à titre personnel.

En 2010, le spectacle Village Toxique de Nicolas Bonneau au « Nombril du Monde » revient sur cette époque[24].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1953 mars 1971 Fernand Gazeau SE  
mars 1971 mars 1989 Jean Morin SE  
mars 1989 mars 2001 Régis Beaujeault SE  
mars 2001 mars 2008 Gérard Motard SE  
mars 2008 2010 Antoine Brosseau SE  
2010 En cours
(au 30 avril 2014)
Yolande Sechet SE  

Rattachements administratifs et électoraux

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Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Parthenay et de la communauté d'agglomération du Bocage bressuirais dont elle a demandé son rattachement au .

Du point de vue électoral, la commune relève du canton de Cerizay.

Politique environnementale

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Gestion de l'eau

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Une station d'épuration est en service pour les habitations du bourg, pour les lieux-dits à l’extérieur du bourg l'assainissement est individuel.

Énergies renouvelables

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Un parc éoliens de 14 éoliennes a été installé à Neuvy-Bouin[25], à Vernoux-en-Gâtine[26] et Trayes[27]. Avec cinq turbines Vestas V90/2000 (puissance de 2 000 kW) la commune permet d'alimenter l'équivalent de 10 000 à 15 000 foyers. Le parc dans sa globalité avec 28 000 kW installés permet d'alimenter l'équivalent de 23 000 foyers hors chauffage.

En 2017, la mairie créée le service public industriel et commercial « production d'énergie renouvelables » destiné au projet d’installations de panneaux photovoltaïques mais également à permettre ultérieurement de porter d’autres projets liés aux énergies renouvelables[28]. À partir de juin 2017, 108 panneaux solaires sont installés sur le toit de l'église, 135 également sur le toit de la salle des fêtes, et d'autre sur le toit de la mairie, de l'atelier communal ainsi que sur le toit de deux des logements locatifs communaux. La production total d'électricité photovoltaïque annuelle est estimée à 102 000 kWh.

Un nouveau parc éoliens est en cours de développement par la société WPD depuis 2015, il serait situé sur les communes de Neuvy-Bouin, La Chapelle-Saint-Laurent et Clessé. Le parc serait constitué de trois à six éoliennes d'une puissance de 3 MW. Le projet doit encore être validé et pourrait être construit en 2020[29].

Population et société

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Démographie

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À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Neuvy-Bouin, cela correspond à 2005, 2010, 2015[30], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
552361401555587655601680724
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7427347888108659009619761 002
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
992945916836821837871844847
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
758708620596516523506500486
2015 2020 2021 - - - - - -
498481484------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école catholique du Grand-Marronnier scolarise 25 élèves en maternelle/CP et 14 en primaires en septembre 2016[33].

Manifestations culturelles et festivités

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Yakan'vy (troupe de théâtre et de cabaret)

L'hôpital le plus proche se situe à Bressuire. Le nouvel hôpital Nord Deux-Sèvres est en construction à Faye-l'Abbesse.

Les habitants de la commune disposent d'une société de boule en bois, d'une association de chasse, d'un club de football[34] et d'une association de paintball sportif R2B.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 008 , la commune comptait 211 ménages.

Entreprises et commerces

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D'après l'Insee, au , Neuvy-Bouin comptait 58 établissements : 24 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 4 dans la construction, 22 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif.

Un seul commerce présent dans la commune : le bar-restaurant qui fait également point poste, pain et épicerie[35].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La croix Mongeais.

La commune compte plusieurs monuments intéressants :

  • Église Notre-Dame de Neuvy-Bouin ;
  • la croix du Petit Bouin ;
  • la croix Mongeais ;
  • le Moulin au Petit Fay (XIXe siècle) ;
  • la croix hosannière de Neuvy (XIIIe siècle) ;
  • le logis de Beauregard (XVIe et XVIIe siècles) : Beauregard relevait en 1581 de la seigneurie de la Poupelière d'Azay sur Thouet ;
  • le logis du Vieux-Bouin (XVIe et XVIIe siècles))
  • le logis de Rochevineuse (XIXe siècle) : à partir du XIVe siècle, le fief connut pratiquement les mêmes propriétaires que le château de Nuchèze. Propriété des Nuchèze en 1365, la Rochevineuse passe ensuite aux Montalembert vers 1439, aux Robin en 1521, aux Longueraire en 1584 et à Jacques Garnier en 1630.

Le site du chaos granitiques de Gâtine Poitevine du village de La Garrelière

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Site classé
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La Roche Branlante de la Garrelière est un site classé parmi les sites et monuments naturels de caractère artistique le . Ce classement est abrogé le en raison d'un nouveau classement.

Le site du chaos granitique de Gâtine poitevine dans son ensemble comprenant le site de la Garrelière à Neuvy-Bouin ainsi que deux autres sites situés à Largeasse et Ménigoute sont classés en raison de leurs caractères pittoresque et scientifique, par décret ministériel du [36]. Un rapport de présentation a été réalisé par la Direction Régionale de l'environnement de Poitou-Charentes en juillet 2009[37].

Le site classé de la Garelière s'étend sur environ 110 hectares autour des villages de la Garrelière, de la Ménardière, du Moulin de Fay et, du petit Fay. Ce site comprend le bois de l'Hermite"[38].

Le bois de l'Hermite
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Les rochers granitiques du bois de l'Ermite sont un ensemble de curieux chirons. Le tout est très étendu et l'on peut penser qu'il y ait eu dans des temps très reculés un culte des pierres, des eaux et des bois. On peut y voir le chiron de la justice, la grotte de l'Hermite surmontée d'une énorme roche oscillante (aussi nommé grotte aux loups et la chapelle aux druides), le rocher du Conseil, la pierre du sacrifice, etc.

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Vivre au pays (Beaulieu-sous-Parthenay, Deux-Sèvres), Observer, restaurer, habiter les maisons poitevines : Gâtine, Mougon, Geste édition, 1991, 123 p., Carte compilant les toponymes poitevins des communes de Gâtine et des alentours
  2. a et b Maurice Poignat, Histoire des communes des Deux-Sèvres : Le Pays de Gâtine, Lezay 79120, éditions du terroir, 1984, 300 p. (ISBN 9782903283230), p. 167.
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz S.A., , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 382
    Le nom de la commune a été formé en 1793 par la fusion des deux communes de Trévy (Neuvy) (Novit en 1110, du bas latin novus vicus → bourg neuf) et de Bouin (Boyn en 1274 ; Bouyn en 1555 ; Bouhin en 1716 ; Boin en 1783)29.
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Neuvy-Bouin et Pougne-Hérisson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Pougne-Herisson_sapc » (commune de Pougne-Hérisson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Pougne-Herisson_sapc » (commune de Pougne-Hérisson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Neuvy-Bouin ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Neuvy-Bouin », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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  25. 5 éoliennes.
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  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  38. Le site classé de la Garelière.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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