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Nicolas Brazier |
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Chansonnier, dramaturge, poète, goguettier |
Nicolas Brazier, né à Paris le [1] et mort à Passy le [2], est un poète, chansonnier, goguettier et vaudevilliste français.
Quoique fils d’un maitre de pension, auteur d’ouvrages élémentaires, Brazier a pourtant reçu une éducation fort négligée. D’abord apprenti chez un bijoutier, puis employé dans les droits réunis, il montre de la facilité pour le couplet et se voit encouragé et guidé par Armand Gouffé. À la suite d’un premier succès aux Délassements, en 1803, il quitte son emploi pour s’occuper de chansons et de théâtre. Il s’efforce alors de réparer l’insuffisance de son instruction en suivant les cours d’une école[3].
De la gaieté, de l’esprit et de l’entrain animent ses chansons, dont plusieurs ont été très populaires[4]. Le Caveau moderne le compta parmi ses membres les plus renommés[3].
Brazier collabore, surtout pour les couplets, à plus de deux cents vaudevilles pleins de gaieté et d’à-propos, dont plusieurs obtiennent la vogue, de Dumersan, Désaugiers, Merle, Mélesville, Théaulon, Carmouche, etc[3].
Il a vécu, vers 1825, dans un pavillon[5] situé au niveau du no 62 rue Raynouard[6]. La même année, il achète dans le même pâté de maisons le 4 rue de l'Église, où il mourut en 1838[7].
Il publie, en , un poème anniversaire dédié à son ami Désaugiers, mort l'année d'avant : L'Anniversaire, épître à Desaugiers[8], qui se termine par ces vers :
Et, puisque tu pris les devants,
Prouve, en dépit de nos savants,
Qu'avec les morts il vaut mieux rire
Que bâiller avec les vivants.
Ses pièces les plus connues sont : le Soldat laboureur ; les Cuisinières ; les Bonnes d’enfants ; le Ci-devant jeune homme ; Le Coin de rue ; Les Cuisinières ; Préville et Taconnet ; la Carte à payer ; La Laitière de Montfermeil ; le Savetier et le Financier ; Je fais mes farces ; le Philtre champenois. Citons également :
Outre un recueil de chansons en l’honneur des Bourbons, sous le titre de Souvenirs de dix ans (Paris, 1824), on a deux éditions de ses autres couplets (Paris, 1835, 1836).
Brazier a écrit une Histoire des petits théâtres de Paris, chronique légère et amusante curieuse et utile, malgré des erreurs. Les éditions sont :
Il a publié dans le Vert-Vert, une suite d'articles sur les Abbés chansonniers.